dimanche 10 janvier 2010

Une vie toute neuve, de Ounie Lecomte (France-Corée du Sud, 2010)

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Note :
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La petite Jinhee, 9 ans, est abandonnée par son père dans un orphelinat de bonnes soeurs à Séoul. Toute triste, elle attend désespérément son retour, entre mutisme et tentative de fugue, avant
qu'elle ne comprenne enfin qu'il ne reviendra jamais et que bientôt, une nouvelle famille viendra la chercher pour prendre soin d'elle... Au sein de l'orphelinat, la vie doit donc continuer : les
amitiés se lient, malgré leurs fragilités, remises en cause à chaque visite d'une famille d'accueil potentielle... Avant de prendre un nouveau départ, Jinhee doit faire le deuil de son existence
passée (deux très belles séquences à vélo encadre le film, l'une, dans la lumière, où la jeune fille est devant son père, joyeuse, comme poussée par lui, puis l'autre, dans l'obscurité, où elle est
derrière son dos, recroquevillée, comme déjà oublié par lui). Elle doit aussi renaître à elle-même : pour cela, la mort est évoquée à travers un petit oiseau blessé, succombant malgré les soins que
lui prodigueront les enfants. Enterrant puis déterrant l'oiseau, Jinhee s'enterrera elle-même dans une scène assez fine, avant de ressortir de terre pour "une vie toute neuve"... Bref ! Tout cela
est bien gentil et très joli, sensible et tout mignon, mais que c'est long et que c'est chiant ! La mise en scène lorgne vers le documentaire, s'éternise en contemplation dénuée d'intérêt plastique
et tout semble durer une éternité... L'ennui domine, hélas !






























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4 commentaires:

  1. En effet, pas terrible malgré quelques séquences intéressantes. La réalisatrice a cependant réussi à ne pas tomber dans le piège du mélo lacrymal, tendance XXL !!!

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  2. Ah mais ce n'est pas un pseudo ! Y'a confusion : je suis bien Eric Popu des Routes de la critique. "Tendance XXL" c'est juste une expression !!! Ne pas y voir une référence à autre chose, à une
    chanteuse française par exemple dont vous avez défendu dans ces colonnes le 1er (et dernier on espère !!!) film. Faire une critique (positive qui plus est, à moins que ce ne soit du 2nd degré), il
    fallait oser !!! Je vous salue bien bas, Phil.

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  3. Alors oui, j'ai bien vu le film en salles à sa sortie (je faisais donc partie de ces quelques 50 000 inconscients partis découvrir Giorgino). J'en garde un souvenir désastreux : filmage très
    académique, durée excessive et manque de rythme, scénario alambiqué, et rôle trop cousu de fil blanc pour Mylène Farmer. Mais l'impression que j'en garde c'est l'ennui très profond à l'issue de la
    1ère heure ... malheureusement, y'en avait encore deux autres à s'avaler !!! Pas sûr de vouloir revoir le film ... Un clip de 3 h c'est  beaucoup me demander !!!
    Concernant Boutonnat, je réserve mon jugement  n'ayant pas vu Jacquou le Croquant mais ...

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  4. je pense vraiment que le monde de 1994 n'était pas près pour "giorgino", un film visionnaire trop en avance sur son temps...
    il gagne à êtr revu aujourd'hui !

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