lundi 31 octobre 2011

[Jeu] 10 codes VOD à gagner pour le film "Une séparation"



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Grâce à UniversCiné, plate-forme de vidéos à la demande (VOD) qui propose le meilleur du cinéma indépendant, Phil Siné vous permet cette
semaine de gagner 10 codes promotionnels pour voir le film "Une séparation" depuis leur site. "Une séparation" est le film évènement de l'iranien Asghar Farhadi, sur lequel Phil Siné avait dit tant de bien lors de sa sortie en salle...



Pour participer, rien de plus simple : il vous suffit de définir brièvement ce qu'est pour vous un code VOD en commentaire de cet article, puis d'envoyer
vos nom, prénom et e-mail à phil.sine[at]free.fr
avant le dimanche 6 novembre à 22h13 pétante.



En cas de trop nombreuses participations, les gagnants seront tirés au sort. Les
codes seront envoyés aux gagnants dans la semaine suivant les résultats. Phil Siné ne poura être tenu responsable de la non distribution des lots. Une seule participation par famille. Jeu réservé
à la France Métropolitaine, Corse incluse.



[Jeu terminé - Bravo aux gagnants !]































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dimanche 30 octobre 2011

[Critique] Street Trash, de Jim Muro


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Street Trash, de Jim Muro (Etats-Unis, 1987)



Note :
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On peut dire que « Street Trash » adhère parfaitement à son titre : ça se passe dans les rues les plus crasses et sordides de New York, dans des bas fonds où évoluent la faune perverse et destroy
des clochards… C’est donc à la fois « Street » et complètement « trash » ! Unique film de Jim Muro, celui-ci le renia avant d’entamer une brillante carrière de steady-camer à Hollywood (il a
notamment travaillé avec Scorsese et Cameron !), ce qui n’empêcha pourtant pas à « Street Trash » d’accéder au statut très prisé de film culte !

Le décor du film se situe quelque part entre le cinéma fangeux de John Waters et la littérature de Samuel Beckett : les clochards y sont montrés comme des rebus d’humanité qui vivent
littéralement dans une décharge… En gros, ils croupissent dans leur merde, et tout le film procède par une accumulation de séquences « trash », dans un mélange hallucinant de pipi, de pet et de
vomi. « Street Trash » décrit un « univers sale », où règne la méchanceté gratuite et le mauvais goût. Les coups bas et les menus larcins se multiplient à l’écran, voire même des meurtres, dans
cette jungle urbaine où domine la loi du plus fort ! Au milieu de tout ça, un commerçant va mettre en vente pour de l’alcool à bas prix toute une caisse de bouteilles mystérieuses qu’il a
retrouvé au fond de sa cave, en faisant son « ménage de printemps » si l’on peut dire (mais on sait plus de quelle année datait son dernier printemps exactement) : bien sûr, c’est une aubaine
pour tous les clodos du quartier… sauf qu’une seule gorgée de ce breuvage vous liquéfie instantanément et littéralement tout le corps ! C’est là que de charmants effets spéciaux entre en jeu,
plutôt soignés pour l’époque, que l’on pourrait qualifié de « gore arc-en-ciel », tant le sang est remplacé par du liquide bleu ou jaune, donnant un cachet presque « multicolore hippie » à
l’image. Par ce procédé, le réalisateur cherchait avant tout à contourner la censure afin d’éviter un classement trop sévère à son film, qui l’aurait condamné à une exploitation trop
confidentielle…

Mais « Street Trash » n’est pas seulement sale, glauque et violent, il reste également traversé par un humour hilarant et salvateur, qui imprime à l’écran la patte de son metteur en scène. Si les
clochards sont des gros dégueulasses, il faut ainsi observer avant tout qu’ils ne manquent pas d’être de sérieux boute-en-train, toujours à essayer de s’amuser… à leur façon bien sûr ! En
témoigne notamment une séquence ahurissante, au cours de laquelle un pauvre hère se fait trancher le sexe alors qu’il est en train d’uriner. Ses petits camarades se mettent alors à se lancer le
pénis coupé de main en main, et son propriétaire de courir pour le rattraper, un peu à la façon des enfants dans les cours de récré, quand ils s’envoient le sac d’un de leur copain pour le
charrier un peu… La scène s’achève d’ailleurs avec l’homme son pénis à la main, s’accrochant à un bus scolaire plein d’enfants dégoûtés pour essayer de se rendre à l’hôpital. Ca pourrait être
carrément glauque et c’est pourtant filmer joyeusement, tous les personnages riant de bon cœur ! On se marre aussi pas mal lors des liquéfactions, les corps s’aplatissant sur le sol et les têtes
détachées du corps continuant mystérieusement de parler ou de brailler…

Citons encore une autre scène emblématique, lorsqu’une bourgeoise alcoolique sort d’une boîte de nuit pour vomir dans la rue, tellement partie qu’elle croit que son mari la ramène chez elle alors
qu’il s’agit d’un clochard qui va finalement tranquillement abuser d’elle… avant que ses confrères participent aussi, le tout virant au viol collectif primaire et bestial, et à la mort de la
bonne femme. Mais ce n’est pas fini pour elle, puisque celui qui trouvera son corps se la tapera une dernière fois lui aussi, c’est vrai que la nécrophilie manquait un peu à ce délicieux tableau
!

« Street Trash », c’est donc à la fois fun et extrême, un pur délire improbable qui brille comme une pépite puante pour tous les amateurs de série Z frappadingue ! Le plus drôle, c’est que
certains spectateurs ont même cru voir dans le film un sous-texte social et politique pas si idiot que ça : l’alcool qui liquéfie les clochards serait alors le symbole de la bonne conscience de
l’Amérique qui préfèrerait voir la misère fondre et disparaître plutôt que de la regarder en face… Cachez moi donc ces pauvres que je ne saurai voir !



 



Lors des précédents jours du Saigneur...































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samedi 29 octobre 2011

[Critique DVD] Mike, de Lars Blumers



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Mike, de Lars Blumers (France, 2010)



Sortie au cinéma le 22 juin 2011



Sortie en DVD et VOD le 2 novembre 2011 chez Diaphana



Note : 
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Injustement boudé lors de sa sortie en salles, « Mike » reste pourtant un joli petit film tout à fait honorable et plaisant. Il trace sur le ton de la chronique douce amère la jeunesse « tête
brûlée » de Fabrice, qui se fait surnommer Mike parce que c’est plus cool, adulescent aussi crétin que fougueux, qui s’ennuie ferme avec ses potes dans la petite ville de Kembs, aux abords de la
Suisse… Et que faire de mieux quand on s’ennuie que de menus larcins ? De vols de voitures (sa passion), mais juste pour faire un tour avec, en braquage de banque complètement foireux, Mike se
fait repérer par un policier qui essaie de l’aider… Autour de lui, il y a aussi la jolie Sandy, qu’il met enceinte mais à qui il ne peut proposer qu’une vie de couple plutôt hasardeuse… Pourtant,
tout cela ne pourra que finir mal, tant chacun de ces personnages est préoccupé par ses propres problèmes, loin d’imaginer toute l’étendue de l’inconscience de Mike…

Si le scénario ne brille pas forcément par son originalité, il a cependant le mérite de tenir la route et de livrer un récit suffisamment riche pour intéresser… Le ton du film est joliment donné,
oscillant entre drôlerie du quotidien et moments plus dramatiques. C’est justement dans ces moments de flottement étonnant entre blagues potaches et tragédie de l’existence que « Mike » tire ses
meilleures cartouches ! Les personnages sont quant à eux très bien incarnés, tous rendus remarquablement attachants par des acteurs qui n’hésitent pas à montrer leurs failles : Marc-André
Grondin, Eric Elmosnino et Christa Theret sont tous les trois impeccables…

Bonus DVD : Le film est accompagné d’un sympathique « making of » de quinze minutes, pourvu d’une voix off très amusante, qui change un peu des reportages de tournage
promotionnels habituels…



 



Mise en perspective :



- Bus Palladium, de Christopher Thompson (France, 2010)































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vendredi 28 octobre 2011

[Fil ciné] Les films de septembre 2011


Index des sorties ciné



Semaine après semaine, suivez le fil des sorties ciné du point de vue de Phil Siné. Les liens renvoient aux critiques des films présentes sur le blog...



 



Semaine du 7 septembre 2011



- Habemus Papam, de Nanni Moretti (Italie, 2011)
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- Présumé coupable, de Vincent Garenq (France, 2011)
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- Au revoir, de Mohammad Rasoulof (Iran, 2011)
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- Carré blanc, de Jean-Baptiste Leonetti (France, 2010)
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- Alice, de Jan Svankmajer (Tchécoslovaquie, 1988)
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- Le départ, de Jerzy Skolimowski (Belgique, 1967)
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Semaine du 14 septembre 2011



- Warrior, de Gavin O'Connor (Etats-Unis, 2011)
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- Et maintenant on va où ? de Nadine Labaki (Liban, 2011)
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- Fright Night 3D, de Craig Gillepsie (Etats-Unis, 2011)
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Semaine du 21 septembre 2011



- Shark 3D, de David R. Ellis (Etats-Unis, 2011)
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- L'Apollonide : souvenirs de la maison close, de Bertrand Bonello (France, 2011)
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- Restless, de Gus Van Sant (Etats-Unis, 2011)
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- Attenberg, d'Athina Rachel Tsangari (Grèce, 2010)
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Semaine du 28 septembre 2011



- Les hommes libres, d’Ismaël Ferroukhi (France, 2010)
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- We need to talk about Kevin, de Lynne Ramsay (Etats-Unis, Grande-Bretagne,
2011)

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- Notre Paradis, de Gaël Morel (France, 2011)
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- Un été brûlant, de Philippe Garrel (France, 2010)
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- Ceci n'est pas un film, de Jafar Panahi et Mojtaba Mirtahmasb (Iran, 2011)
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jeudi 27 octobre 2011

[Jeu] Gagnez vos places pour "Donoma" au Grand Rex à Paris le 5 novembre !


donoma_au_grand_rex.jpgQuoi ? Vous n'avez toujours pas vu
"Donoma", de Djinn Carrenard ?! Ca tombe super bien, car une avant-première du film a
lieu le 5 novembre au Grand Rex à Paris : cliquez sur l'image ci-dessus pour plus d'infos !



Et si vous ne voulez pas dépenser un centime pour voir un film qui a coûté 150 euros, Phil Siné vous file des places GRATUITES ! 10 places seront ainsi offertes aux plus rapides d'entre
vous qui en feront la demande à phil.sine[at]free.fr
(précisez vos nom, prénom, téléphone et si vous souhaitez une ou deux places - eh non, pas
plus ! - pour la projo...)



Pour vous faire envie, n'oubliez pas que Phil Siné a écrit que "Donoma propose une vraie petite expérience, inventive et astucieuse, en-dehors des schémas trop traditionnels du cinéma, rappelant
alors combien le travail de l’image doit être un chantier permanent épris de libertés". Pour lire l'intégralité de sa critique sur le film, c'est par ici !



[Jeu terminé - Bravo aux gagnants !]































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mercredi 26 octobre 2011

[Critique] La Mosquitera, d’Agustí Vila



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La Mosquitera, d’Agustí Vila (Espagne, 2010)



Sortie le 19 octobre 2011



Note :
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A défaut de moustiques, sans doute effrayés par la moustiquaire du titre espagnol, « La Mosquitera » est un drôle de film aux faux airs de documentaires animaliers. On y croise en effet des
chiens, des chats, des oiseaux, des cochons sauvages… et, accessoirement, quelques êtres humains, sous la forme d’une famille bourgeoise et de quelques individus satellites autour d’eux.

Tout ce petit monde va justement se livrer à de bien curieuses manières, toutes à classer probablement du côté de la pulsion animale, la constitution de tout ce bestiaire dans le film n’ayant
bien sûr rien d’innocent… Les chiens sont en recherche constante de nourriture, un chat à bout finit par se défenestrer, un pigeon gît au milieu du salon… Les êtres humains, eux, oscillent entre
leurs pulsions sexuelles et leurs pulsions de mort et de destruction, les deux étant fatalement liées, cela va de soi ! Le père s’en va maladroitement baiser la bonne quand la mère a une liaison
qui tourne au SM avec le meilleur ami de son fils, quinze ou seize ans tout au plus, non sans avoir par inadvertance eux quelques gestes incestueux auparavant, en confondant son fils et son ami…
Le fils quasi mutique semble quant à lui comme absent au monde, préférant la compagnie des animaux à celle de sa famille… On y voit par ailleurs un animal se faire délibérément achever sous les
roues d’une voiture et une petite fille se faire perversement torturer par sa mère.

Le tout est filmé par petites touches subtiles, laissant venir peu à peu des séquences qui auraient pu être insoutenables, mais qu’il filme avec une banalité presque rassurante… « La Mosquitera »
est justement construit sur cet effet de décalage ambigu et fascinant qui crée un sentiment d’inquiétante étrangeté… On sourit enfin régulièrement grâce aux traces d’humour noir très présentes et
incisives, qui dénotent des intentions qui partent au-delà des premières apparences. Ce premier film n’en est que plus passionnant et mystérieux, et gagne une profondeur que nous explique plus
précisément son réalisateur : "J’ai voulu faire La Mosquitera dans un ton mineur. Les personnages du film ne craignent qu’une seule chose : les moustiques. Pour eux, la vie est comme un ruisseau
qui s’écoule, et le bonheur consiste à construire un barrage sur ce ruisseau. Mais ce bonheur est comme l’eau stagnante : il pourrit. Et les moustiques, alors, peuvent être aussi féroces que des
loups."































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mardi 25 octobre 2011

[Critique] Metropolis, de Fritz Lang (Allemagne, 1927)



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Metropolis, de Fritz Lang (Allemagne, 1927-2010)



Note :
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Neuf mois de tournage, 36 000 figurants, un budget d’environ 30 millions d’euros (5 millions de marks de l’époque) : « Metropolis » était déjà en son temps un projet colossal et impressionnant !
Le flop retentissant qu’il fut à sa sortie en 1927 fut l’une des causes des multiples coupes et remontages que dû subir le film au cours des décennies… Cette énième version restaurée de 2h33
(alors que le film durait encore 1h20 dans les années 80 !) semble être la plus proche de celle de l’œuvre originale de Fritz Lang… jusqu’à ce que l’on retrouve une nouvelle copie perdue au fin
fond du désert australien ou de la banquise arctique, bien entendu !

Film ancré dans l’expressionnisme allemand, muet et en noir et blanc, « Metropolis » marque d’emblée par sa puissance visuelle… Très en avance sur son temps, devenu « culte » au fil des années et
de ses diverses ressorties, on est en effet très vite subjugué par le pouvoir évocateur de toutes ces images qui défilent et que l’on se prend en pleine face ! Au détour de certaines scènes ou de
certains plans, d’effets spéciaux et de prouesses techniques remarquables, on est parfois tenté de penser que Lang avait déjà tout inventé du cinéma qui nous accompagne encore aujourd’hui… On est
même troublé par la modernité de l’affichage du titre du film au début (digne d’un générique de Saul Bass !) ou même par la façon dont certains cartons se présentent (écriture en forme de
pyramide ou imitant la descente dans les profondeurs suburbaines).

Rien de surprenant, donc, de retrouver à rebours dans « Metropolis » toutes les visions emblématiques qui nous ont marqué dans le cinéma plus contemporain et proche de nous… Les plans de la ville
futuriste de Metropolis, justement, n’ont rien à envier à ceux de « Blade Runner » ou du « Cinquième élément ». On retrouve dans le chef-d’œuvre de Lang les voitures volantes de « Retour vers le
futur 2 » ou même l’androïde C3PO de « Star Wars » ! Quelques images horrifiques rappellent même l’univers des films d’épouvante : des mains qui se dresse façon morts vivants à la Romero ou la
grande faucheuse elle-même surgissant dans les fantasmes prophétiques des personnages…

Mais le film ne se cantonne pas à sa force iconographique, puisque l’histoire de « Metropolis » est elle aussi capitale dans la construction du cinéma moderne. Elle reprend d’ailleurs plusieurs
thèmes qui parcourront par la suite tout le cinéma de science-fiction, jusqu’aux films les plus récents sur le sujet ! L’asservissement de l’homme à la machine, notamment, est illustré avec un
incroyable pessimisme, tout le contraire de ce qu’en fera par exemple un peu plus tard Charlot dans « Les temps modernes », prenant plutôt le parti d’en rire… Ici, les ouvriers se font
littéralement dévorer par une machine infernale dans une vision onirique terrifiante !

Les rapports sociaux décrits dans « Metropolis » en font d’autre part une puissante fable politique : l’univers présenté dans le film est fatalement pyramidal, avec les riches jouissant au sommet
et les pauvres misérables travaillant laborieusement dans la crasse et l’obscurité des profondeurs souterraines… Heureusement, l’histoire d’amour entre un fils de bonne famille et une pouilleuse
des bas-fonds vient modérer un peu la noirceur d’ensemble. La phrase gimmick du film est d’ailleurs pleine d’espoir : "Le médiateur entre le cerveau et les mains doit être le cœur"… Et même si
Lang a toujours renié la fin de son film (il dira notamment "je n'aime pas Metropolis, […] la conclusion est fausse, je ne l'acceptais déjà pas quand je réalisais le film" dans « Les Cahiers du
cinéma » de septembre 1959), cet optimisme discret nous rappelle malgré tout que l’homme n’est peut-être pas toujours complètement mauvais…



 



Mise en perspective :



- Exposition "Metropolis" à la Cinémathèque française du 19 octobre 2011 au 29 janvier 2012



- La Saga "Star Wars" selon Phil Siné



- Retour vers le futur, de Robert Zemeckis (Etats-Unis, 1985)































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[Sortie] Real Steel, de Shawn Levy



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Real Steel, de Shawn Levy (Inde, Etats-Unis, 2011)



Sortie le 19 octobre 2011



Note :
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La critique de "Real Steel" par Phil Siné est disponible à cette
adresse...































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lundi 24 octobre 2011

[Jeu] 10 codes VOD à gagner pour le film "Le chat du rabbin"



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chat du rabbin



Grâce à UniversCiné, plate-forme de vidéos à la demande (VOD) qui propose le meilleur du cinéma indépendant, Phil Siné vous permet cette
semaine de gagner 10 codes promotionnels pour voir le film "Le chat du rabbin" depuis leur site. "Le chat du rabbin" est une adaptation délicieuse et trépidente par Joann Sfar
lui-même de sa truculente bande dessinée : retrouvez la critique
du film par Phil Siné en cliquant par là
...



Pour participer, rien de plus simple : il vous suffit de faire "miaou" en commentaire de cet article, puis d'envoyer vos nom, prénom et e-mail à phil.sine[at]free.fr avant le lundi 31 octobre à minuit.



En cas de trop nombreuses participations, les gagnants seront tirés au sort. Les
codes seront envoyés aux gagnants dans la semaine suivant les résultats. Phil Siné ne poura être tenu responsable de la non distribution des lots. Une seule participation par famille. Jeu réservé
à la France Métropolitaine, Corse incluse.



[Jeu terminé - Bravo aux gagnants !]































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dimanche 23 octobre 2011

[Critique DVD] Kill Katie Malone, de Carlos Ramos Jr.


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Kill Katie Malone, de Carlos Ramos Jr. (Etats-Unis, 2010)



En DVD et Blu-Ray le 19 octobre 2011 chez SND-M6 Vidéo



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Il est toujours un peu délicat de dire du mal d’un film dont un distributeur vous a gentiment envoyé le DVD gratos à votre domicile… Il existe bien sûr toujours des moyens détournés de dire (un
peu) du bien du long métrage sans pour autant mentir ou vendre son âme au généreux donateur, notamment en insistant sur les quelques bonnes idées que l’on a noté ici et là, noyé dans la masse
d’images calamiteuses… et en faisant tout bonnement abstraction du reste, ou en l’envoyant vite fait balader au détour d’un paragraphe plus ou moins élogieux, genre « tout cela est trop trop
bien, même si l’on note un regrettable ralentissement de l’action passé le premier quart d’heure du film » (traduire : on se fait chier au bout de dix minutes à regarder ce navet abscons !) Rien
à voir pourtant avec le traitement que je m’apprête à faire de « Kill Katie Malone », vous vous doutez bien, un film dont un
gentil distributeur m’a pourtant envoyé la copie DVD gratuitement !

Bon, reconnaissons d’abord les faiblesses de ce long métrage, le genre même à se retrouver perdu dans la masse des films qui sortent directement en DVD tellement ils n’ont pas grand intérêt : le
film n’est pas très original, le scénario est assez banal, les acteurs sont plutôt moyens, certains dialogues parfaitement ineptes, et surtout les scènes d’horreur manquent sévèrement de mordant…
Mais sortie de là, le film est carrément bien ! (héhé…)

Vous l’aurez compris, « Kill Katie Malone » n’a rien d’extraordinaire… Mais soulignons qu’il ne possède rien de honteux pour autant ! Le film est sans temps morts, certains effets spéciaux
joliment réalisés et l’on suit finalement l’histoire sans s’ennuyer… Ce qui n’est déjà pas si mal, mine de rien ! Pas le chef-d’œuvre du siècle, donc, mais suffisamment de quoi passer une bonne
fin de soirée à ne pas réfléchir sur son canapé… Sans compter que les amateurs d’histoire de fantômes devraient apprécier les différentes façons dont l’esprit diabolique de la morte se manifeste
aux pauvres étudiants idiots et sans défenses. On peut rester frustré devant le manque de gore ou de sang frontal du film, mais il semble ici qu’il s’agissait d’un choix délibéré du metteur en
scène, qui privilégie pour le coup les effets de suggestions… Ca ne fait pas peur pour un sou, mais on peut cependant s’en amuser un moment !



 



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2010







 Lors des précédents jours du Saigneur...































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