samedi 30 novembre 2013

[Fil ciné] Les films de novembre 2013


Index des sorties ciné



Semaine après semaine, suivez le fil des sorties ciné et des films vus par Phil Siné. Les liens renvoient aux critiques des films présentes sur le blog...



 



Semaine du 6 novembre 2013



- Quai d’Orsay, de Bertrand Tavernier (France, 2012)
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- Mes séances de lutte, de Jacques
Doillon (France, 2012)

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- Inside Llewyn Davis, d’Ethan et Joel Coen (Etats-Unis, 2013)
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- Violette, de Martin Provost (France, Belgique, 2013)
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- Une femme douce, de Robert Bresson (France, 1969)
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- La Stratégie Ender, de Gavin Hood (Etats-Unis, 2013)
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Semaine du 13 novembre 2013



- La Vénus à la fourrure, de Roman Polanski (France, 2013)
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- Il était une forêt, de Luc Jacquet (France, 2012)
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- Les rencontres d'après minuit, de Yann Gonzalez (France, 2013)
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- La dernière corvée, de Hal Ashby (Etats-Unis, 1974)
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Semaine du 20 novembre 2013



- Borgman, d’Alex Van Warmerdam
(Pays-Bas, 2013)

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- Le Mépris, de Jean-Luc Godard (France, 1963)
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- Les garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne (France, 2013)
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Semaine du 27 novembre 2013



- Dario Argento's Dracula, de Dario Argento (France, Espagne, Italie, 2012)
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- Una Noche, de Lucy Mulloy (Etats-Unis, Grande-Bretagne, 2012)
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- The Immigrant, de James Gray (Etats-Unis, 2013)
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- La marche, de Nabil Ben Yadir (France, 2013)
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- Amazonia, de Thierry Ragobert (France, Brésil, 2013)
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- Wajma, une fiancée afghane, de Barmak Akram (Afghanistan, France, 2013)
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vendredi 29 novembre 2013

[Jeu] La Star mystère # 24


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Réponse : James Franco



Trouvé par Pi



Jouez et gagnez plein de cadeaux avec Phil Siné : guettez la publication des jeux sur le blog, soyez le premier à donner la bonne réponse en commentaire et accumulez un maximum
de points afin de choisir le lot que vous convoitez parmi la liste mentionnée un peu plus bas…



Règle de la « Star mystère » : Devinez quelle personnalité du cinéma se cache sur l’image ci-dessus et gagnez un point si vous parvenez à être le premier à donner la bonne
réponse en commentaire !



A partir de 3 points cumulés, vous pourrez choisir un cadeau parmi les suivants en en faisant la demande à 3615philsine@free.fr :
- 1 badge collector « I [love] Phil Siné » (3 points)
- 1 badge collector « I [star] Phil Siné » (3 points)
- 1 lot des 2 badges collector (4 points)
- DVD « The calling » de Richard Caesar (3 points)
- DVD  "Karaté Dog", de Bob Clark (5 points)
- DVD « Tropical Malady », d’Apichatpong Weerasethakul (5
points)
- 1 TV écran plasma 100 cm (1000 points)
- 1 voyage pour 2 personnes à Hollywood (1300 points)
- DVD « Sugarland Express » de Steven Spielberg (6 points)
- DVD « Le candidat » de Niels Arestrup (5 points)
- DVD "Killing Sharks" de Pat Corbitt et Gary J.
Tunnicliffe
(5 points)
- DVD "Jack Frost" de Michael Cooney (5 points)
- Coffret DVD Série "Le Caméléon" Saison 1 : épisodes 1 à 11 (8 points)
- DVD L’avion de l’Apocalypse, d’Umberto Lenzi (5 points)
- DVD Monster Brawl, de Jesse T. Cook (5 points)
- DVD Subwave, d'Anton Megerdichev (5 points)



Scores actuels :



MaxLaMenace_89 : 7 points



π : 7 points



Cachou : 6 points



Titoune : 4 points
Foxart : 4 points



Docratix : 2 points
Papa Tango Charlie : 2 points



Adèle de Saint-O : 2 points



Mister Loup : 2 points



Bruce Kraft : 1 point
Niko (de CinéManga) : 1 point
Squizzz : 1 point
FredMJG : 1 point
Marc Shift : 1 point
Cinédingue : 1 point



Maitre Savalle : 1 point



Dom : 1 point



Ronnie : 1 point



Stanley Schnitzler : 1 point



Romainst : 1 point



Zo : 1 point



Didi : 1 point



 



Bonne chance à toutes et à tous !































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mercredi 27 novembre 2013

[Sortie cinéma] Una Noche, de Lucy Mulloy



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Una Noche



de Lucy Mulloy



(Etats-Unis, Grande-Bretagne, Cuba, 2012)



Sortie le 27 novembre 2013




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Le soleil de Cuba, un triangle amoureux, le désir de fuite... et même un requin : le premier long métrage de la réalisatrice américaine Lucy Mulloy réserve tout de même plein de surprises !



Découvrez la critique complète d'"Una Noche" par Phil Siné en suivant ce
lien...































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lundi 25 novembre 2013

[Sortie cinéma] Dario Argento's Dracula, de Dario Argento



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Dario Argento's
Dracula



de Dario Argento



(France, Espagne, Italie, 2012)



Sortie le 27 novembre 2013




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« Dario Argento’s Dracula » est probablement le meilleur film du maître du « Giallo » depuis… bien longtemps ! Ce n’est cependant pas encore tout à fait ça, mais cette adaptation relativement
fidèle du célèbre roman de Bram Stocker n’est pas non plus complètement honteuse, pour peu qu’on la regarde avec une certaine indulgence, un fond de nostalgie et surtout pas mal de second degré…



Retrouvez la critique complète du Dracula d'Argento par Phil Siné en suivant ce
lien...































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vendredi 22 novembre 2013

[Critique] Trois couleurs : Bleu, de Krzysztof Kieslowski



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Trois couleurs :
Bleu



de Krzysztof Kieslowski



(Suisse, Pologne, France, 1993)




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Premier volet de la trilogie française « Trois couleurs », en référence au drapeau national et à la devise de notre patrie (étrangement imbriqués pour un Bleu liberté, un Blanc égalité et un
Rouge fraternité), « Bleu » suit le parcours de Julie (subtile Juliette Binoche !), qui vient de perdre son mari et sa petite fille dans un accident de voiture. De son renoncement au monde à son
retour à la vie, on constate très vite que Kieslowski prend le contre-pied du « cahier des charges » qu’il s’était pourtant imposé : loin de tout travail attendu ou scolaire sur la « liberté »
censément illustrée ici, le cinéaste impose une complexité assez fine, en dépit de l’apparente simplicité de ses images… En effet, de quelle liberté parle-t-on lorsque l’on pense au personnage de
Julie : être débarrassée de sa « charge » familiale alors que tout semblait pourtant respirer l’amour dans son foyer ? la liberté de refaire sa vie alors qu’elle cherche plutôt à la fuir
désormais ? la liberté d’être désagréable avec les autres ou au contraire de les aider malgré l’injustice que l’on a subi ? la liberté de choix entre la vie et la mort finalement ? Les pistes
demeurent ouvertes et se multiplient à l’envie dans une œuvre fascinante et passionnante, d’une richesse rare et pourtant d’une fluidité presque évidente…

A vrai dire, tout le cinéma de Kieslowski se retrouve condensé dans « Bleu » : c’est finalement par l’économie - de mots, de mouvements, d’effets… - que le cinéaste réussit à en dire le plus !
Comme pour chacun de ses films, on assiste à une véritable leçon de cinéma, jusque dans des « détails » de mise en scène. Le réalisateur a expliqué lui-même la difficulté d’un simple plan : celui
d’un morceau de sucre que le personnage de Julie trempe dans son café avant de le laisser tomber dedans. De longues heures de préparation pour trouver le bon morceau de sucre, qui s’imbibe de
café en 5 secondes, plutôt qu’en 3 ou en 10 : une durée de plan de 10 secondes aurait été trop longue alors que 3 aurait été trop courte ! Il fallait 5 secondes pour faire comprendre au
spectateur ce détail, sur lequel Julie se concentre, comme pour oublier le monde et les êtres qui l’entourent… Son personnage est absent au monde et la mise en scène le montre par tous ces menus
détails : un homme agressé qui vient chercher secours dans son immeuble, une vieille dame qui essaie de porter une bouteille à bout de bras dans le container pour le verre… Julie détourne à
chaque fois le regard, pour mieux ne pas les voir. La vie lui a tout pris, elle ne veut donc plus rien lui donner.

Cela n’est qu’un exemple, quand l’intelligence infinie et la profondeur philosophique discrète du cinéma du réalisateur polonais déborde en réalité de toute part ! Les images sont toujours fortes
et puissantes, de par justement leur dépouillement même : Julie qui va à la piscine pour qu’on ne la voit pas pleurer dans l’eau, un écran de télé qui montre des gens épris de liberté sauter à
l’élastique dans le vide (sauter dans le vide, simuler la mort, pour mieux retrouver goût à la vie ?), Julie qui laisse un chat faire à une famille souris ce que le destin a fait à la sienne pour
ensuite s’en dédouaner sur une voisine qui veut bien nettoyer le carnage à sa place… Au début du film, juste avant l’accident, un jeune homme joue au bilboquet et réussit son coup au moment même
où la voiture se crashe dans un arbre : le bonheur des uns doit-il être équilibré par le malheur des autres ? Il y a aussi tout ce bleu, partout, tout le temps, magnifiquement rendu par une
photographie maîtrisée : le bleu comme le blues, le bleu à l’âme, le bleu des coups que la vie nous donnent… Et puis cette symbolique de la partition inachevée : le mari de Julie était un grand
compositeur et travaillait sur une musique importante… La partition est jetée, puis retrouvée, puis jouée mystérieusement à la flûte par un vagabond, avant d’être complétée par Julie et
l’assistant de son mari… La vie continue, coûte que coûte, pour ceux qui restent.































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mardi 19 novembre 2013

[Jeu] Gagnez 10 codes VOD pour des films de Chris Marker !



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Grâce à UniversCiné, Phil Siné vous offre 10 codes VOD pour voir en streaming ou en téléchargement (en vous connectant depuis la
plate-forme d’UniversCiné
) l'un des films de Chris Marker proposés : Sans Soleil, Chats perchés, Le joli mai, Le tombeau d'Alexandre, La Jetée ou encore (prochainement) Le fond de l'air est
rouge… C'est vous qui choisissez votre programme !

Pour participer, il vous suffit d'envoyer un gentil petit message à Phil Siné pour lui en faire la demande par mail à 3615philsine@free.fr. Les 10
premiers à répondre recevront un code VOD !

Bonne chance à toutes et à tous !



Retrouvez les avis de Phil Siné sur quelques films de Chris Marker :



- Chats perchés, de Chris Marker (France,
2003)



- Le Joli Mai, de Chris Marker et Pierre Lhomme (France, 1963)



- Level Five, de Chris Marker (France, 1996)



Ou sur l'oeuvre de Chris Marker :



- Regard neuf sur Olympia 52, de Julien Faraut (France, 2013)































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dimanche 17 novembre 2013

[Critique] Sex Addict, de Frank Henenlotter


sex_addict.jpgSex Addict



de Frank Henenlotter



(Etats-Unis, 2008)



Le Jour du Saigneur # 133




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Las des exigences des producteurs qui le bridaient toujours dans ses ambitions « artistiques », Frank Henenlotter aura mis plus de quinze ans à revenir à la réalisation d’un film, avec l’aide de
son ami rappeur R.A. Thorburn. Et quand on regarde ce « Bad Biology » (traduit en bon français par « Sex Addict », très probablement en croyant le rendre ainsi plus « vendeur »), on regrette très
amèrement que le cinéaste n’ait pas pu réaliser plus de films que ça : seulement six – dont trois consacrés à une trilogie – depuis son culte et mythique « Basket case » en 1982 ! Son cinéma est pourtant si inclassable, si
fou, si libre et politiquement incorrect qu’il incite à la plus haute admiration : mais c’est justement son caractère unique et inidentifiable qui freine généralement les ardeurs des
producteurs…

Dans « Sex Addict », Henenlotter poursuit ses descriptions métaphoriques de la dépendance, notamment à la drogue, par le biais cette fois-ci de la sexualité… et on peut dire qu’il se lâche
complètement et n’y va pas par le dos de la cuillère. Il suffit pour s’en rendre compte d’évoquer les deux jour_du_saigneur_bis.jpgpersonnages principaux du film : Jennifer et Batz. La première est ce qu’on peut appeler une nymphomane de première catégorie, mais elle
n’y peut rien, puisque son problème n’est pas psychologique mais littéralement physique : née avec sept clitoris dans la chatte, son corps lui en demande trop en matière sexuelle et ses orgasmes,
sans limites, se révèlent quasiment monstrueux, au point de laisser mourir ses amants dans la folie incontrôlable de l’instant ! Quant au second, s’étant fait coupé la bite par accident à la
naissance (c’est ballot, mais ce sont des choses qui arrivent…), il a grandi en s’injectant des stéroïdes et autres drogues viriles jusqu’au jour où sa queue a « repoussé », mais dans des
proportions gigantesques et en développant sa propre conscience… On le voit alors parfois en pleine conversations et disputes exaltées avec son engin démesuré, un peu comme le « héros » de
l’inénarrable « Brain Damage » !

Ces deux personnages « hors norme » et finalement monstrueux sont bien sûr fait, inéluctablement, pour se rencontrer et vivre ainsi l’orgasme absolu. Mais avant que cela n’arrive dans un
tragi-comique dénouement, ils vont s’adresser directement à nous spectateurs pour nous expliquer un peu leur difformité respective et leur façon de l’appréhender. Si Jennifer, dissuadée par sa
famille et les médecins, se sera empêchée de coucher avec des hommes jusqu’à un âge avancé, elle finira par s’y vautrer et vivre pleinement ses plaisirs, allant même jusqu’à considérer que si
Dieu l’a faite ainsi, c’était pour coucher avec elle : elle attend donc impatiemment cette extase grandiose avec le divin ! Consciente de sa dépendance (« Une bite est pour moi comme une dose
pour un camé »), elle s’y vautre à fond, faisant parfois se terminer ses rapports sexuels dans le sang et exigeant l’absence de préservatif lors des coïts, afin d’être fécondée. Car un autre
caractère étonnant de sa « difformité » est un rythme de grossesse accéléré, lui permettant d’accoucher deux heures après l’acte sexuel… et puisque cela lui permet d’avoir un plaisir encore plus
grand que la pénétration, elle ne va donc pas se gêner ! Quant aux « bébés monstres » qui sortent de son vagin, ne les considérant pas comme des véritables humains, elles les laissent mourir
tranquillement dans une baignoire ou dans une poubelle… jouissif !

De son côté, Batz vit en quelque sorte l’exact opposé de la situation de Jennifer, en faisant tout pour brider ses pulsions, sachant que son organe ne pourrait pas s’adapter à une anatomie
féminine « normale »… Sauf qu’entre lui et sa bite, il est souvent difficile de savoir qui contrôle qui et qui finira par avoir le pouvoir : c’est un peu Docteur Jekyll et Mister Hyde à la sauce
porno au fond, et ça se révèle proprement délirant et hilarant ! Pour calmer ses ardeurs, Batz a même construit une énorme machine chargée de branler sa bite, lui-même n’ayant pas assez de force
avec ses deux mains… et le jour où sa bite prend le dessus et défonce une pute, celle-ci continue d’avoir un orgasme toute seule, plus d’une heure après l’acte : qu’à cela ne tienne, Batz la
bâillonne et s’en va l’abandonner dans une ruelle sombre… une scène typique du cinéma atypique et fou d’Henenlotter !

Le scénario de « Sex Addict » se lâche souvent complètement dans un déluge d’horreur pornogore ahurissant et réjouissant ! La mise en scène du réalisateur se permet toutes les audaces, comme par
exemple filmer la tête d’un homme depuis l’intérieur du vagin de Jennifer, en montrant les sept clitoris se dresser dans un bruit à la fois étrange et terrifiant, un peu comme des serpents qui
sifflent… La séquence de l’énorme bite de Batz, en partie en caméra subjective, qui s’en va se promener toute seule la nuit, cassant les cloisons des maisons avec son prépuce pour aller de chatte
en chatte et distribuer les orgasmes à des visages de femmes d’abord terrifiés par la bête, vaut elle aussi son pesant de « grosses cacahuètes », si l’on peut dire ! Le film se termine dans un
délire exponentiel, entre un massage cardiaque et un « bouche à bite » à la queue de Batz mourante, une délicieusement perverse et hérétique réplique de Jennifer pendant son orgasme divin (« Je
sentais Dieu et tous les disciples au fond de mon vagin ») ou encore la naissance de ce délirant « bébé bite »… « Sex Addict » nous prouve bel et bien que l’esprit underground et irrévérencieux
du cinéma triple « bis » d’Henenlotter n’est pas mort ! Dommage seulement que l’on n’y ait pas droit un peu plus souvent…



Autres films de Frank Henenlotter :



Basket case (Frères de sang) (1982)



Basket Case 2 (Frères de sang 2) (1990)



Elmer, le remue-méninges (1987)



Frankenhooker (1989)































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