Après avoir établi une sélection de 54 films qui auraient mérité d’apparaître dans mon palmarès intime des meilleurs films de l’année 2009, je me suis retrouvé contraint de faire des choix
drastiques, de procéder à des éliminations injustes et déchirantes et de favoriser finalement la diversité (de genres, de nationalités, de sujets…) à d’autres critères pourtant tout aussi
recevables…
Tout ça pour dire que je livre ici un classement des treize meilleurs films de l’année (dix, c’était quand même un peu juste…), qui est parfaitement subjectif et qui n’a pas la moindre valeur
critique ni la moindre autorité universelle ! Ceci est donc avant tout un instantané en toute innocence de mes coups de cœur de mon année cinéma…
1 Morse, de Tomas Alfredson
(Suède)
2 Country teacher, de Bohdan Slama (République
tchèque)
3 Hadewijch, de Bruno Dumont (France)
4 Non ma fille tu n’iras pas danser, de Christophe Honoré (France)
5 Tetro, de Francis Ford Coppola
(Etats-Unis-Argentine)
6 J’ai tué ma mère, de Xavier Dolan (Québec)
7 Inglorious basterds, de Quentin Tarantino
(Etats-Unis-Allemagne)
8 Bancs publics, de Bruno Podalydès (France)
9 Navidad, de Sebastian Lelio
(Chili-France)
10 The box, de Richard Kelly (Etats-Unis)
11 Jaffa, de Keren Yedaya (Israël)
12 Erik Nietzsche, de Jacob
Thuesen (Danemark)
13 Dragonball evolution, de James Wong (Etats-Unis)
Si « Tetro », tout juste sorti, s’immisce de justesse dans le
classement, de nombreux autres films en ont été rejetés à cause de leur lointaine distance temporelle, qui les a peu à peu rendu moins palpable, même s’ils furent à l’époque autant de révélations
et de chocs visuels ! C’est pour cela, entre autre, que je ne pouvais décemment pas me résoudre à une micro-liste de treize titres sur les 297 films inédits qui m’ont été donné de voir en salle
au cours des douze derniers mois (sur un total de 421 (nombre gagnant même pas fait exprès ! héhé), comme quoi je me fais aussi pas mal de reprises). Je me suis ainsi permis d’établir quelques
sous-catégories ludiques et sans conséquence…
Les 7 coups de cœur de 2009 :
Dans tes bras, d’Hubert Gillet (France)
Everything is fine, de Yves-Chritian Fournier (Canada)
Boy A, de John Crowley (Grande-Bretagne)
Mary et Max, de Adam Elliot (Australie)
Elève libre, de Joachim Lafosse (France-Belgique)
Eden à l’Ouest, de Costa-Gavras (France-Italie-Grèce)
A propos d’Elly, de Asghar Farhadi (Iran)
Les 7 coups de poing de 2009 :
Gran Torino, de Clint Eastwood (Etats-Unis)
Je suis heureux que ma mère soit vivante, de Claude et Nathan Miller (France)
Canine, de Yorgos Lanthimos (Grèce)
Un prophète, de Jacques Audiard (France)
La journée de la jupe, de Jean-Paul Lilienfeld (France-Belgique)
Welcome, de Philippe Lioret (France)
La route, de John Hillcoat (Etats-Unis)
Les 5 coups de tripes (à l’air) de 2009 :
La dernière maison sur la gauche, de Denis Iliadis (Etats-Unis)
Vertige, d’Abel Ferry (France)
Jusqu’en enfer, de Sam Raimi (Etats-Unis)
Jennifer’s body, de Karyn Kusama (Etats-Unis)
Zombieland, de Ruben Fleischer (Etats-Unis)
Les 5 coups d’éclat (de rire) de 2009 :
Whatever works, de Woody Allen (Etats-Unis)
(500) jours ensemble, de Marc Webb (Etats-Unis)
Les beaux gosses, de Riad Sattouf (France)
Romaine par moins 30, de Agnès Obadia (France)
Brüno, de Larry Charles (Etats-Unis)
Les 3 grands chocs esthétiques de 2009 :
Katalin Varga, de Peter Strickland (Grande-Bretagne-Hongrie-Roumanie)
Les trois singes, de Nuri Bilge Ceylan (Turquie)
Ponyo sur la falaise, de Hayao Miyazaki (Japon)
Les 3 documentaires inventifs de 2009 :
No popcorn on the floor, de Gaël Mocaër (France)
I am because you are, de Nathan Rissman et Madonna (Etats-Unis)
Surfwise, de Doug Pray (Etats-Unis)
Et puis 5 derniers pour la route :
Tokyo sonata, de Kiyoshi Kurosawa (Japon)
Les noces rebelles, de Sam Mendes (Etats-Unis)
The chaser, de Na Hong-Jin (Corée du Sud)
Le bal des actrices, de Maïwenn (France)
Antichrist, de Lars Von Trier (Suède-Italie-Pologne-Allemagne-France-Danemark)
Si ce bilan de l’année cinématographique vous inspire, je vous incite alors vivement à le commenter abondamment et sans retenue ! Si vous en avez la patience ou l’envie, vous pouvez aussi me
proposer votre propre palmarès, que je me ferai un plaisir de lire et de critiquer à mon tour…
Très bonne année (cinéphile comme il se doit) à toutes et à tous !
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