jeudi 28 février 2013

[Fil ciné] Les films de février 2013


Index des sorties ciné



Semaine après semaine, suivez le fil des sorties ciné et des films vus par Phil Siné. Les liens renvoient aux critiques des films présentes sur le blog...



 



Semaine du 6 février 2013



- Tu honoreras ta mère et ta mère, de Brigitte Roüan (France,
2011)

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- La fille de nulle part, de Jean-Claude Brisseau (France, 2012)
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- Gangster Squad, de Ruben Fleischer (Etats-Unis, 2012)
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- Hitchcock, de Sacha Gervasi (Etats-Unis, 2012)
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- Wadjda, de Haifaa Al Mansour (Arabie Saoudite, 2012)
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- Hiver nomade, de Manuel von Stürler (Suisse, 2012)
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Semaine du 13 février 2013



- Antiviral, de Brandon Cronenberg (Canada, 2012)
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- Flight, de Robert Zemeckis (Etats-Unis, 2012)
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- Naître père, de Delphine Lanson (France, 2012)
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- Passion, de Brian De Palma (France, Allemagne, 2012)
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Semaine du 20 février 2013



- Die Hard : Belle journée pour mourir, de John Moore
(Etats-Unis, 2013)

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- Elefante Blanco, de Pablo Trapero (Argentine, France, Espagne, 2012)
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- Vive la France, de Michaël Youn (France, 2012)
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- Les chevaux de Dieu, de Nabil Ayouch (Maroc, France, 2012)
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- Miller's Crossing, de Joel Coen (Etats-Unis, 1990)
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Semaine du 27 février 2013



- La porte du paradis, de Michael Cimino (Etats-Unis, 1980)
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- Bestiaire, de Denis Côté (France, Canada, 2012)
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- Sublimes créatures, de Richard LaGravenese (Etats-Unis, 2013)
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mercredi 27 février 2013

[Critique] Vive la France, de Michaël Youn



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(France, Taboulistan,
2012)



Sortie le 20 février 2013




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N’y allons pas par quatre chemins : « Vive la France » est drôle… Pour peu que l’on aime l’humour gras et le comique troupier, les gags du nouveau film de Michaël Youn devraient convaincre son
public cible. Bien sûr, le loustic incontrôlable ne fait pas dans la dentelle, mais c’est justement pour ça qu’on l’aime, après tout ! Sa vision de la France déborde de caricatures poussives et
de clichés à outrance, mais justement tellement exagérés qu’ils en sont sublimés : les deux héros du film traversent le pays avec toutes les images d’Épinal que l’on peut en avoir, passant à la
moulinette tous les poncifs régionaux sur les corses, les marseillais, les gens du Sud-Ouest et bien sûr pour finir les parisiens…

Cette épopée hexagonale de deux bergers du Taboulistan (le fameux pays à l’origine de la recette du taboulé, à qui les libanais aurait volé la paternité !), venus en France en mission kamikaze
(ils doivent se faire exploser sur la tour Eiffel !), rappelle les mésaventures de « Borat » en Amérique, le personnage imaginé par Sacha Baron Cohen… Sauf que le duo formé par les toujours
convainquant Michaël Youn et José Garcia ne se révèle pas aussi caustique et satirique que pouvait l’être leur modèle… Ici, l’humour est plus souvent potache que politique, et l’on pourra être
assez déçu par « Vive la France » à cause de cela, tant le réalisateur nous avait habitué à aller bien plus loin dans « Fatal », son premier film ! Si l’on rit ainsi dans « Vive la France », qui est un divertissement
honnête et dans l’ensemble bien réalisé, on regrette pourtant régulièrement qu’il ne soit pas aussi corrosif que « Fatal ». De même, « Fatal » faisait preuve de plus d’audace dans sa forme et se révélait bien plus
fou et plus rythmé, là où « Vive la France » fait preuve de plus de consensus et de banalités visuelles ou narratives… C’est dommage, mais pas bien grave non plus : on s’en remettra, et Michaël
Youn lui aussi, assurément !



Perspective :



- Fatal, de Michael Youn































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mardi 26 février 2013

[Critique] Cloud Atlas, de Lana Wachowski, Tom Tykwer, Andy Wachowski



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(Etats-Unis, 2012)



Sortie le 13 mars 2013




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coeur


Si l’adaptation du roman « Cartographie des nuages » de David Mitchell avait tout du projet fou et parfaitement casse-gueule, force est de constater que les frère et désormais sœur Wachowski («
Matrix », « Bound »…), aidés par le réalisateur allemand Tom Tykwer (« Cours,
Lola, cours ! », « Le parfum »…), relèvent le défi avec une aisance et un brio très impressionnants ! La façon dont le scénario – et le montage – entremêle les six (!) récits parallèles de
l’histoire, situés dans des cadres spatio-temporels différents (de 1849 à 2321 et de la Grande-Bretagne au Pacifique…), demeure en tout point sidérant, en développant avec habileté tout un jeu de
correspondances au sein de récits proliférant et palpitants, qui finissent par tous se répondre les uns les autres. Ici un musicien compose une symphonie qui non seulement sera écoutée par un
autre personnage du futur, mais qui sert aussi de bande originale au film tout entier ; là une question trouvera une réponse au sein d’une autre histoire… et tous les personnages semblent liés
les aux autres à travers le prisme de la réincarnation, chaque acteur du film incarnant d’ailleurs un personnage différent dans chaque segment narratif, laissant libre cours au concept des vies
antérieures, et à celui du karma, chaque action d’un personnage dans une vie ayant forcément une conséquence pour le personnage qu’il incarnera dans la suivante…

Mais loin de livrer une sorte de patchwork informe de philosophie de gourou « new age », « Cloud Atlas » révèle au contraire des possibilités infinies, doublées d’une intelligence et d’une
finesse assez surprenante pour un film de cette ampleur… Les questionnements métaphysiques apparaissent assez spontanément et ne sont jamais appuyés. Chacun devrait par ailleurs trouver dans le
film des réponses à ses propres doutes, en fonction de son style de vie ou de sa situation… Car le long métrage semble vouloir embrasser l’univers tout entier en un peu moins de trois heures (qui
semblent passer en un instant !), et il a la subtilité de le faire avec une modestie et une retenue qui nous ramène toujours du côté de l’humain et de l’intime, soit de la destinée de chacun des
personnages…

C’est en revanche avec une sacrée démesure visuelle et dramatique que les réalisateurs déroulent les fils noués de leurs multiples récits. Si la mise en scène est grandiose, elle sait toujours
demeurer au service de l’histoire, et surtout de ses différentes tonalités. Il est d’ailleurs fascinant de voir ainsi se télescoper sans heurt, avec une fluidité incroyable, des scènes de romance
associées à des scènes de violences futuristes, ou des moments de franches comédies imbriquées dans un thriller paranoïaque… Tous les genres s’emmêlent sans pour autant que l’esprit du spectateur
ne s’embrouille : on reste au contraire constamment scotché devant cette œuvre grandiose qui semble aspirer à la totalité et au rang de « film ultime » ! Ambitieux et novateur, le film ne recule
devant aucune audace, qui le transforme finalement en œuvre d’équilibristes, dont la volonté prégnante semble être de réinventer le cinéma à chaque plan…

Si le casting de « Cloud Atlas » est en outre assez impressionnant (Tom Hanks, Halle Berry, James D’Arcy, Hugh Grant, Susan Sarandon…etc.), il y a un côté très ludique à tenter de reconnaître
chaque acteur au sein de chaque époque… les réponses au quiz seront révélées dans le générique de fin, alors restez bien jusqu’au bout ! Les maquillages et les effets spéciaux, impressionnants,
permettent en effet de les transformer parfois radicalement, au point de ne plus reconnaître les visages qui jusque-là nous étaient familiers. Mais cette volonté de « trans »-former leurs
comédiens, tout aussi bien capables de changer de sexe ou de nationalité en l’espace d’un plan, outre la potentialité de jeu qu’elle offre, appuie aussi très probablement les intentions profondes
des auteurs, inhérentes par exemple au fait que l’un(e) d’eux ait pu passer de Larry à Lana… Si l’on est amené à vivre plusieurs vies au fil des siècles, on serait donc à même de vivre en tant
qu’homme ou en tant que femme, en tant que blanc ou en tant que noir, en tant que puissant ou en tant que faible, et ainsi de suite… Nulle vie ne devrait donc se croire plus importante que
l’autre, car tout cela ne serait bien sûr qu’arrogance, que le karma se ferait un plaisir de punir dans la vie suivante ! « Cloud Atlas » deviendrait alors comme une ode merveilleuse à la
différence et aux êtres marginaux, les seuls peut-être capables d’instiller un peu plus de tolérance en ce monde ou même de lancer les révolutions… Le trio Wachowski / Tykwer prend ainsi la
défense des opprimés - qu’ils soient femmes, homosexuels, pauvres, vieux, « non-humains », etc. - dans un film qui invite à plus d’amour et de communions entre les êtres… Un message inattaquable
au sein d’un film formellement abouti et révolutionnaire : que demander de plus au cinéma ?!



Perspective :



- Bound, d’Andy et Larry Wachowski































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lundi 25 février 2013

[Critique] Little Odessa, de James Gray



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(Etats-Unis, 1994)




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Premier film d’une jeune prodige de 24 ans, « Little Odessa » impressionne d’emblée par son extrême perfection formelle et dramaturgique. James Gray y impose avec une assurance époustouflante un
talent rare : chaque plan semble longuement réfléchi, chaque mouvement de caméra habilement pensé, chaque personnage intensément étudié… On se retrouve alors devant une sorte de quintessence
cinématographique, une forme d’objet filmique qui se dresse comme un classique incontournable dès le moment de sa sortie en salles. Les codes du polar et du film noir y sont magistralement
restitués et magnifiés, mais « Little Odessa » court aussi bien au-delà, en empruntant notamment à la structure universelle des tragédies antiques !

La situation familiale ici décrite exploite par exemple la notion de Fatum et de questionnement existentiel avec force, mais toujours avec une infinie discrétion, les concepts philosophiques ou
même psychanalytiques n’apparaissant qu’en filigrane d’une intrigue qui se suffit à elle-même… La simplicité apparente des enjeux demeure d’ailleurs exemplaire et permet à chacun de projeter ses
propres interprétations. On y suit le cheminement de Joshua (Tim Roth, d’une sobriété épatante !), tueur à gages contraint de revenir sur les lieux de son enfance pour les besoins d’un contrat,
alors même qu’il a coupé jadis tous les ponts avec sa famille… Sauf que son petit frère Reuben (Edward Furlong certainement dans son plus beau rôle) apprend son retour dans le quartier et cherche
à reprendre contact avec lui. A partir de là se noue une tragédie familiale autant shakespearienne qu’œdipienne, rendue éminemment touchante par la force de ses interprètes : Maximilian Schell y
incarne un père brutal mais convaincu de faire le bien, Vanessa Redgrave une mère en train de mourir d’un cancer, véritable incarnation du mal qui ronge de l’intérieur les rapports familiaux… Le
rapport impossible au père y est particulièrement prégnant, les personnages ne sont jamais simples à comprendre (on peut tour à tour les aimer ou les rejeter pour leurs actes) et le tout finira
évidemment de la pire façon possible, Joshua perdant un à un tous les membres de sa famille : il survit dans la mesure où il est en réalité peut-être déjà mort, ayant fait les mauvais choix des
années auparavant…

L’admiration que l’on peut avoir pour « Little Odessa » est multiple et ne peut s’arrêter à la seule exégèse de sa perfection visuelle ou morale… La passion du cinéaste pour une certaine
cinéphilie y est notamment prégnante d’un bout à l’autre et il rend ici un hommage vibrant pour un certain cinéma américain qu’il admire et qui a marqué sa vie. Outre les diverses citations plus
ou moins directes, du New-York de Scorsese aux cow-boys des westerns, l’un des personnages du film, probable projection autobiographique de l’auteur, se révèle visiblement très cinéphile : il
s’agit de Reuben, que l’on retrouve à deux reprises dans une salle de cinéma, une fois seul et une autre avec son frère et une ancienne petite amie de celui-ci. Il est intéressant d’observer
l’évolution du personnage à ce niveau : d’abord simple spectateur – autant des films qu’il voit en salles que de la tragédie familiale qu’il vit – il deviendra par la suite acteur de l’action.
Privé de la fin d’un western, dont la bobine brûle, stoppant net la projection et renvoyant le personnage au vide de l’écran blanc, Reuben se saisira à la fin d’une arme pour aller aider son
frère : un plan sublime le montre alors en ombre chinoise derrière un drap blanc (symbole évident de la toile de projection cinématographique), bientôt troué par une balle qui abattra également
le jeune homme, que l’on distingue mort à travers le trou du drap / écran… une façon métaphorique de franchir l’écran de cinéma ? Délaisser la toile pour enfin accepter la vie, mais se voir
tragiquement tué par celle-ci ? Surinterprétation probable d’un chef-d’œuvre atemporel qui n’a néanmoins certainement pas fini de livrer toutes ses clés !































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dimanche 24 février 2013

[Critique] Evil Dead, de Sam Raimi



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(Etats-Unis, 1981)



Le Jour du Saigneur # 104




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Premier long métrage de Sam Raimi, que celui-ci a commencé à réaliser à l’âge de vingt ans, « Evil Dead » possède la tonalité potache de la bonne bande réalisée entre potes, une bonne partie de
l’équipe étant des amis du lycée ou de l’université de l’apprenti cinéaste, futur maître d’œuvre de la trilogie « Spiderman » ! Hallucinant de voir parfois où naissent certains êtres de grands talents,
d’autant que le scénario du film ne se révèle pas mirobolant : cinq jeunes gens un peu décervelés s’en vont se reposer quelques jours dans une cabane isolée au beau milieu des bois, dans laquelle
ils découvrent un livre étrange et un enregistrement de quelqu’un lisant une incantation, qui finit par faire revenir à la vie l’âme de démons trop longtemps endormis ! Un pitch éminemment
simple, mais néanmoins redoutablement efficace, pour preuve la quantité de films qui s’engouffreront dans la brèche par la suite, « Evil Dead » venant finalement de lancer une nouvelle mode dans
le cinéma d’horreur !

Cependant, bien plus que dans son histoire, qui part très rapidement en live, jour_du_saigneur_bis.jpgl’aspect le plus précurseur du long
métrage apparaît essentiellement dans sa mise en scène audacieuse et dans ses effets spéciaux astucieux… Si le manque de moyens demeure visible de façon quasi ostentatoire pendant toute la durée
du film, force est de constater que les talents conjoints du réalisateur et du monteur (assisté d’un certain… Joel Coen !) permettent à « Evil Dead » de dégager une vraie personnalité et surtout
une réelle efficacité dans son genre ! Sam Raimi propose ainsi des cadrages souvent étonnants et une virtuosité plutôt admirable de sa caméra, dont les mouvements demeurent parfois tout
simplement hallucinants. La mise en scène est libre et un montage haché permet de gommer de nombreux aspects cheap et approximatifs de l’ensemble…

Bon, c’est tout de même vrai aussi que le film a sacrément vieilli et qu’il appartient à son temps comme on dit ! Les acteurs jouent plutôt mal (surtout les filles déguisées en démones !), leurs
personnages frôlent le degré zéro niveau psychologie, les scènes de bastons s’avèrent à force un peu répétitives et monotones, les excès en tout genre semblent là pour masquer la pauvreté de
moyens… etc. Le film demeure néanmoins un vrai symbole d’une certaine façon de faire du cinéma gore et a acquis avec le temps un statut culte qu’il n’est pas près de perdre, tant sa générosité et
son inventivité font souvent plaisir à voir : maquillages et effets spéciaux carrément précurseurs, que l’on retrouvera mille fois copiés par la suite ! Végétation vivante qui attrape les
personnages, visages démoniaques tuméfiés, effets sonores excessifs, décomposition de corps en stop motion… « Evil Dead » est une mine d’or, qui servit de référence à tout le cinéma d’horreur des
années 80 !



La saga Evil Dead :



Evil Dead 2, de Sam Raimi



Evil Dead 3 : L’armée des ténèbres, de Sam Raimi



Evil Dead, de Fede Alvarez



Perspectives :



- Spider-Man, de Sam Raimi



- Bad Taste, de Peter Jackson































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samedi 23 février 2013

[Jeu] Les Rois du Caméo # 10


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Réponse : Alfred Hitchcock (sur le journal) dans "Lifeboat"



Trouvé par π



Jouez et gagnez plein de cadeaux avec Phil Siné : guettez la publication des jeux sur le blog, soyez le premier à donner la bonne réponse en commentaire et accumulez un maximum
de points afin de choisir le lot que vous convoitez parmi la liste mentionnée un peu plus bas…



Règle des « Rois du caméo » : Un caméo est l’apparition furtive en forme de clin d’œil d’une personnalité que l’on n’attend pas dans un film (souvent le réalisateur du film
lui-même). Devinez le titre du film et le nom de la personne du caméo représenté sur la photo ci-dessus et gagnez un point si vous parvenez à être le premier à donner la bonne réponse en
commentaire !



A partir de 3 points cumulés, vous pourrez choisir un cadeau parmi les suivants :
- 1 badge collector « I [love] Phil Siné » (3 points)
- 1 badge collector « I [star] Phil Siné » (3 points)
- 1 lot des 2 badges collector (4 points)
- DVD « The calling » de Richard Caesar (4 points)
- DVD « L’étrange créature du lac noir » de Jack Arnold
(accompagné du documentaire "Retour sur le lac noir") (5 points)
- DVD « Flandres » de Bruno Dumont (dans une superbe édition collector digipack
double-DVD, débordante de bonus passionnants !) (5 points)
- DVD  "Karaté Dog", de Bob Clark (5 points)
- DVD « Tropical Malady », d’Apichatpong Weerasethakul (5
points)
- 1 TV écran plasma 100 cm (1000 points)
- 1 voyage pour 2 personnes à Hollywood (1300 points)
- DVD « Sugarland Express » de Steven Spielberg (6 points)
- DVD « Le candidat » de Niels Arestrup (5 points)
- DVD "Killing Sharks" de Pat Corbitt et Gary J.
Tunnicliffe
(5 points)
- DVD "Jack Frost" de Michael Cooney (5 points)



Scores actuels :
Romainst : 15 points



MaxLaMenace_89 : 7 points
Titoune : 4 points
Foxart : 4 points
Cachou : 4 points



π : 4 points



Docratix : 2 points
Papa Tango Charlie : 2 points
Bruce Kraft : 1 point
Niko (de CinéManga) : 1 point
Squizzz : 1 point
FredMJG : 1 point
Marc Shift : 1 point
Cinédingue : 1 point



Maitre Savalle : 1 point



Dom : 1 point



Mister Loup : 1 point



 



Bonne chance à toutes et à tous !































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vendredi 22 février 2013

[Critique] La belle endormie, de Marco Bellocchio



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(France, Italie,
2012)



Sortie le 10 avril 2013




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Après le balourd « Vincere », Marco Bellocchio parvient à livrer une œuvre plus
subtile avec cette « Belle endormie ». Il y utilise encore une fois l’Histoire, mais une Histoire hyper récente cette fois-ci, puisqu’il évoque le débat suscité en Italie en 2008 sur le sort
d'Eluana Englaro, une jeune femme plongée dans le coma depuis 17 ans. La légitimité de l’euthanasie dans certains cas désespérés a ainsi provoqué l’émoi de toute une nation…

Sans jamais véritablement prendre parti sur la question, Bellocchio nous présente toute une ribambelle de personnages, comme autant de destins liés à cette question alors sous les feux de
l’actualité… Il entremêle les histoires avec une belle aisance scénaristique et filme des comportements divers, des réactions souvent paradoxales, toujours avec une passion fougueuse qui donne
toute son intensité à son cinéma… Derrière le tourbillon médiatico-politique des manifestations, il s’attache à ceux qui se laissent parfois dévoyer de leurs convictions par amour ou à d’autres
qui ont renoncé à vivre, justement parce que quelqu’un qu’ils aimaient demeure en sursis depuis trop longtemps… Les acteurs – et surtout les actrices ! – sont absolument remarquables devant la
caméra du cinéaste italien, Isabelle Huppert en tête, bien évidemment, mais également une jeune actrice que l’on avait déjà remarqué dans « La solitude des nombres premiers », Alba Rohrwacher…



Perspective :



- Vincere, de Marco Bellocchio































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jeudi 21 février 2013

[Ciné Boy 8] Jai Courtney (présenté par Pamela)


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Né à Sidney en mars 1986, Jai Courtney est un très joli petit tas de muscles, qui a fait ses débuts dramatiques à la télévision australienne en 2008, via des séries inconnues au bataillon sous
nos tropiques : « Packed to the Rafters » et « All Saints ». C’est en 2010 qu’il se fait remarquer sous les traits du gladiateur – forcément très dénudé – Varro, dans la première saison de la série américaine « Spartacus » !



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Après des débuts timides au cinéma (« Stone Bros » de Richard Frankland ?), c’est aux côtés de Tom Cruise (le Ciné Boy idéal des années 80 !) dans « Jack Reacher » qu’il crève l’écran, même s’il
n’y est pas très gentil… Côté gentillesse, il se rattrape heureusement dans « Die Hard : Belle journée pour mourir » en incarnant le fils de
l’increvable croulant John McClane (Bruce Willis). On peut néanmoins se demander si la relève est véritablement assurée, tant le film est pourri…



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Si les choix de carrière et le jeu dramatique de Jai Courtney ne laissent pas présager la naissance d’un grand acteur, on lui souhaite quand même de jouer généreusement avec sa plastique à se
damner aussi longtemps qu’elle pourra le lui permettre, même s’il le fait dans des films d’action sans intérêt… On lui pardonnera tout sans hésiter pour peu qu’il tombe son t-shirt à chaque fois
!



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A très bientôt, pour déshabiller ensemble un autre Ciné Boy…
Pam est là !



[Retrouvez toutes les chroniques de Pamela via l'index des contributeurs]



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