dimanche 31 janvier 2010

Jeu : les 7 degrés de séparation # 4



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Avec son premier film tout à fait merveilleux, Joann Sfar a remis
Serge Gainsbourg à l’honneur. Ce génie de la chanson s’est également essayé plusieurs fois au cinéma et a côtoyé bien des actrices… Etait-il également un génie du cinéma ? Pas facile de trancher au
regard de son travail dans le domaine, mais facile en tout cas de le relier à un cinéaste de génie comme Orson Welles, en quelques degrés de séparation que je vous propose de chercher… A moins que
vous ne préfériez essayer de le lier à un autre chanteur, dont on dit qu’il est son digne héritier : Benjamin Biolay. Dans un cas comme dans l’autre, les liens doivent se faire par des films et en
aucun cas par des chansons ou des clips ! (trop facile sinon…)

Deux chaînes de liens possibles cette semaine, mais un seul point attribué (faut pas abuser, quand même !), à celui qui aura la plus courte ! (J’attends déjà les blagues vaseuses, là…)

Pour ceux qui préfèrent potasser un peu la règle de ce jeu étrange avant de participer, c’est par
ici !


Et nous tenons donc cette semaine notre premier grand gagnant : Knorc ! Avec les 2 points qu’il a
remporté haut la main grâce à toutes ses relations entre frères
, il atteint le score fatidique de 3 points, qui lui permettent de choisir un DVD parmi cette liste fastueuse :
    « Evolution » d’Ivan Reitman (édition limitée avec jaquette
holographique !)
    « Akoibon » d’Edouard Baer
    « The calling » de Richard Caesar (une sorte d’ersatz de « La malédiction », qui ne m’a pas paru nécessiter de chronique sur ce blog… vous voilà averti ! :o)

On applaudit en tout cas tous notre ami Knorc encore une fois, que je laisse me dicter son choix en compagnie de ses coordonnées postales dans la rubrique « contact »… et désolé pour les autres,
mais : « scores à zéro » pour repartir dès la semaine prochaine sur de bonnes bases… Bonne chance à tous et à gromanche prochain !






























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Top Cinéma 2010 selon Phil Siné


amours imaginaireswere the world mineoncle boonmee



1 - Les amours imaginaires, de Xavier Dolan (Canada, 2010)



2 - Were the world mine, de Tom Gustafson (Etats-Unis, 2010)



3 - Oncle Boonmee (celui
qui se souvient de ses vies antérieures), d’Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande, 2010)



ghost writerdaniel anamammuth



guerrier silencieuxgainsbourgscott pilgrim



4 - The ghost writer, de Roman Polanski (France, 2010)



5 - Daniel & Ana, de Michel Franco (Mexique, 2010)



6 - Mammuth, de Gustave Kervern et Benoît Delépine
(France-Groland, 2010)



7 - Le guerrier silencieux, de Nicolas Winding Refn (Danemark,
2010)



8 - Gainsbourg (Vie héroïque), de Joann Sfar (France, 2010)



9 - Scott Pilgrim, d’Edgar Wright (Etats-Unis, 2010)



10 - La régate, de Bernard Bellefroid
(France-Belgique-Luxembourg, 2010)



11 - Lebanon, de Samuel Maoz (Israël, 2010)



12 - Inception, de Christopher Nolan (Etats-Unis, Grande-Bretagne,
2010)



regatelebanoninceptionkaboom



potichelondon nightsle nom des genssingle man



13 - Kaboom, de Gregg Araki (Etats-Unis, 2010)



14 - Potiche, de François Ozon (France, 2010)



15 - London Nights, d’Alexis Dos Santos (Grande-Bretagne, 2010)



16 - Le nom des gens, de Michel Leclerc (France, 2010)



17 - A single man, de Tom Ford (Etats-Unis, 2010)



18 - Fin de concession, de Pierre Carles (France, 2010)



19 - Shutter Island, de Martin Scorsese (Etats-Unis, 2010)



20 - Achille et la tortue, de Takeshi Kitano (Japon, 2010)



21 - Agora, de Alejandro Amenabar (Espagne, 2010)



fin de concessionshutter islandachille tortueagora



Voici venu le temps des rires et des chants (après tout, c’est les fêtes, il paraît qu’il faut rire et chanter…), mais c’est aussi (et peut-être surtout, en ce qui nous concerne ici) le temps des
Tops et des Bilans ! Si en 2010, Phil Siné a vu 422 films, dont 341 au cinéma et 247 sortis cette année, il a du coup bien du mal à faire son choix devant pareille profusion, surtout que la
qualité était bien souvent au rendez-vous… Comme je trouve effectivement toujours cela frustrant de ne retenir que 10 films de l’année écoulée, quand 100 mériteraient selon moi de figurer sur la
« liste », je vous propose du coup rien de moins qu’un Top 20 (et une poussière) de mes films préférés en 2010… Et comme c’était toujours aussi déchirant pour moi de sacrifier tant d’autres films
formidables, j’en ai réparti plus d’une trentaine d’autres en trois catégories parfaitement artificielles : les meilleurs films de genre, les films les plus « remarquables » et mes films « coups de cœur » (cliquez sur les liens adéquats pour les découvrir).

Mais revenons à notre « Top 20 »… Le « podium » est occupé par trois films qui se seront jusqu’au bout disputés la première place, jusqu’à ce que le hasard détermine finalement leur
positionnement respectif. Ils méritaient tous, à vrai dire, le statut de « grand vainqueur », mais il m’a semblé plus pertinent d’y placer le film d’un tout jeune cinéaste, capable tout à la fois
de faire la synthèse d’un cinéma passé et de projeter son art dans l’avenir. Xavier
Dolan
n’est pas seulement beau et fougueux, il immisce dans ses films une intelligence, une grâce, une sincérité et un perfectionnisme qui force le respect et l’admiration ! Et puis il a
l’air de posséder surtout cette qualité déterminante qui manque parfois à nombre d’acteurs du métier : la passion pour son travail et la détermination à tout sacrifier pour l’art… Le geste est
beau, certes, mais il engendre aussi dans son cas des chefs-d’œuvre, à commencer par ce deuxième et merveilleux long métrage que sont « Les amours imaginaires ». Nous attendons désormais la suite avec une « folle »
impatience !

Si Dolan passe haut la main le cap bien souvent casse-gueule du second film, Tom Gustafson a malheureusement eu bien du mal, lui, à imposer son coup d’essai dans la cour des longs, après
notamment un très prometteur court métrage… Malgré un accueil toujours enthousiaste dans les
nombreux festivals où il a été présenté avant sa sortie en salle, « Were
the world mine
» a pourtant été condamné à une carrière ultra confidentielle en France, doté d’une seule copie pour tout le territoire hexagonal ! Un scandale qui mériterait d’être corrigé
par un succès foudroyant du DVD, disponible déjà depuis six mois… Mais ne rêvons pas, cette
comédie musicale fauchée mais incroyablement brillante et réjouissante est d’ores et déjà classée dans la catégorie des films hyper cultes pour les quelques heureux élus qui auront eu la chance
de l’entrevoir et injustement ignorés de la plus grande partie de l’humanité cinéphile…

Dernier élément de notre tiercé gagnant 2010, « Oncle Boonmee » demeure à tout
point de vue comme un étrange et fascinant rêve éveillé… Dans sa forme même, il égraine de superbes et intenses images contemplatives et oniriques, qui nous emportent dans les rêveries atypiques
d’un réalisateur thaïlandais enfin révélé au monde : Apichatpong Weerasethakul, dont c’est pourtant déjà le sixième film… Mais cette révélation, qui résonne comme la naissance d’un cinéaste
majeur à qui l’on souhaite la carrière la plus longue possible, est due essentiellement à une Palme d’or inattendue, mais cependant parfaitement légitime. Inattendue dans la mesure où le Festival
de Cannes couronne traditionnellement un film certes de grande qualité mais généralement plus accessible ou de facture plus « classique » (laissant les films plus « expérimentaux » au Grand Prix
du Jury). Légitime parce que mettre en avant des pans entiers de cinématographies majeures et néanmoins sans visibilité devrait toujours demeurer la mission principale de ce Festival mondial du
septième art !

Dans la suite du classement, vous retrouverez un échantillon éclectique et à tendance internationale (autant que faire se peut) des meilleurs films de l’année écoulée selon votre serviteur :
l’absolument parfait dernier film de Polanski, l’intense et passionnante gravité psychologique d’un atroce fait divers mexicain, l’élégance formelle d’une grandiose épopée viking, la comédie culte et humaine aussi grosse qu’un « Mammuth »,
la coolitude d’un looser fantasmé en super héros, le félin et subtil premier film du plus génial des auteurs de bandes dessinées
contemporains
, etc… Il vous suffit de cliquer sur les liens ou les affiches correspondantes pour en savoir un peu plus sur les films mentionnés ! (c’est magique !)

L’année 2010 s’achève, et en attendant déjà impatiemment les films qui feront 2011, je vous souhaite à toutes et à tous un excellent début de nouvelle année !



 



Mise en perspective :



- Nouvel an et palmarès 2009



- 21 films pour le 21e siècle



- 12 films de genre en 2010



- 12 films « remarquables » en 2010



- 15 films « Coup de cœur » pour 2010































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Mother, de Joon-ho Bong (Corée du Sud, 2010)

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Note :
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« Mother » est un film vraiment étonnant et inattendu. On y suit l’itinéraire d’une mère dont le grand fils attardé aurait commis un meurtre : celui de la pute du quartier, si l’on puit dire. Face
à un système judiciaire expéditif, pressé de classer l’affaire en jetant son fils en prison, la mère va elle-même mener l’enquête et s’acharner surtout à tout faire pour innocenter son fils et le
sortir de sa geôle… y compris l’irréparable ! Car au fond, c’est bien connu lorsque l’on s’attaque à un être cher, peu importe la vérité : seul le bien de l’être aimé doit compter !

Il y a vraiment des plans surprenants dans « Mother » : un personnage étrangement coupé à la taille par la pelouse au milieu d’un terrain de golf, la mère filmée en plongée dans un cimetière formé
de nombreux cercles surélevés… L’esthétique du film est très soigné et vraiment original ; on y décèle la main d’un grand cinéaste : Joon-ho Bong nous livre une mise en scène puissante et subtile
pour un film à l’histoire souvent déroutante…

Le personnage du fils, débile léger, semble maintenu dans son état fragile par une mère possessive et ultra protectrice, toujours derrière lui, guidée par un amour exacerbé… Elle fait encore dormir
son fils dans son lit, celui-ci y prenant d’ailleurs une posture fœtale, comme un gros bébé, un enfant qui n’a jamais vraiment quitté le ventre de sa génitrice. Cette relation aux frontières de
l’inceste est décrite tout en douceur par le cinéaste, sans démonstration trop appuyée, ce qui rend le film bien plus intrigant encore…

Un autre thème fort du film passe par le rapport à la mémoire. Le fils semble prisonnier d’une amnésie quasiment permanente et se frotte frénétiquement les tempes lorsqu’il veut essayer de
retrouver la mémoire : des images lui reviennent alors, pas forcément les bonnes, pas forcément aux bons moments… La mère, elle, s’acharne à retrouver la mémoire du fils de son côté, mais
lorsqu’elle y est confrontée, la voyant dans toute sa cruelle vérité, elle va tout faire pour l’effacer à nouveau, pour rendre la liberté à son enfant en maintenant l’état d’amnésie et en
transformant surtout la vérité… La mère devient elle-même criminelle, mais évitera d’y penser encore une fois que les choses seront rentrées dans l’ordre, parce que seul l’oubli possède une vertu
cathartique à ses yeux, pour le meilleur mais surtout pour le pire, dans la mesure où des innocents devront payer… Cette femme monstrueuse est semble-t-il l’incarnation d’un Etat coréen qui oublie
volontairement des pans entiers de sa sombre et terrible Histoire !

Malgré quelques longueurs, « Mother » est un film éclatant ! La noirceur et l’atmosphère assez glauque y est contrebalancée par un humour souvent décalé et salvateur. Un humour parfois très noir,
vous l’aurez compris : la scène où le fils tue la jeune fille, puis s’approche du corps étendu, se penche vers elle pour lui dire qu’il ne faut pas traîner par terre, demeure quand même un moment
assez extraordinaire…






























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Sound of noise, d’Ola Simonsson & Johannes Stjarne Nilsson (Suède, 2010)



sound of noise



Note :
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Lire la critique du film par Phil Siné































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samedi 30 janvier 2010

La colline a des yeux, d’Alexandre Aja (Etats-Unis, 2006)

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Note :
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Une famille dans laquelle tout le monde semble se détester traverse le désert dans une caravane. Une mauvaise route indiquée par un pompiste mal intentionné les mène droit en enfer… Parce que la
colline a des yeux pour les voir, mais parce qu’elle est surtout peuplée de créatures dégénérées et assoiffées de vengeance ! Le français Alexandre Aja signe là un remake extraordinaire d’un
classique de l’horreur signé Wes Craven. A-t-il réussi à dépasser le maître dans cette version d’une puissance indéniable et à la rare violence ? On tâchera de laisser à chacun se faire sa propre
idée, en évoquant cette « Colline a des yeux » comme une oeuvre nouvelle et originale…

Evacuons très vite le sous-texte politique pas idiot, mais qui n’est pas franchement non plus ce qui intéresse le plus le spectateur moyen du cinéma gore. En montrant des monstres qui sont en
réalité les victimes des essais nucléaires américains dans le désert, Aja ne fait pas qu’accuser le gouvernement des Etats-Unis pour son silence sur les conséquences de tels méfaits, il pose aussi
une ambiguïté forte sur la notion de bourreaux et de victimes dans son film. Qui sont les véritables coupables au bout du compte dans cette histoire ? Y’a-t-il le moindre personnage innocent devant
nos yeux ? La question est en tout cas posée…

La réussite de « La colline a des yeux » tient bien sûr avant tout à sa parfaite maîtrise formelle et à son talent méticuleux à faire monter l’horreur cran par cran, jusqu’à lui faire atteindre des
sommets dans l’abomination. On assiste ainsi à une gradation dans l’horreur, avec une alternance de scènes fortes qui jouent souvent sur l’accumulation rapprochée de la violence et d’autres moments
de courts répits, permettant aux personnages de se préparer à riposter… Le cycle infernal de la vengeance est présenté avec une puissance admirable ! L’efficacité des scènes d’horreur à nous faire
carburer à l’adrénaline tient tout à la fois à une mise en scène brutale et convaincante qu’à l’intelligence des situations présentées. Le film joue en effet sur les paradoxes des espaces, comme
l’intérieur et l’extérieur de la caravane, faisant se jouer différentes actions au même moment. Il parvient à nous démontrer aussi qu’on peut vraiment effrayer le spectateur avec une véritable
prison à ciel ouvert (ici, le désert) et pas seulement dans des lieux clos ou oppressants, véritables clichés du film d’épouvante. Le contraste entre le jour et la nuit prouve également que même en
plein jour, on est à l’abri de rien ! Quant à cette façon d’avoir littéralement mis des yeux à la colline, filmant constamment ses personnages en point de vue subjectif, comme s’ils étaient
observés en permanence par une puissance obscure et inconnue, elle renforce encore plus cette sensation de terreur qui parcourt tout le film pour le bonheur et la jouissance de ses spectateurs en
quête de sensations fortes !






























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15 films « Coup de cœur » pour 2010


En attendant le 31 décembre et son Top Cinéma 2010 selon Phil Siné, petite sélection en 15 « coups de cœur » de merveilleux films qui ont eux aussi fait l’année cinéma. Il y en a pour tout le
monde, pour les petits comme pour les grands, et parfois même pour les petits ET
pour les grands à la fois
! Il y en a avec des beaux jeunes hommes en costumes d’hier ou en tongs d’aujourd’hui. Il y en a pour les adeptes de l’humour juif, d’un humour plus psychanalytique ou même carrément de la grosse blague potache allemande ! Il y en a pour ceux qui préfèrent la mélancolie de
l’enfance, entre l’Espagne et la Géorgie… Bref ! Il y a eu toutes les émotions au cinéma en 2010, pour faire
battre nos cœurs de cinéphiles, qui sauront apprécier de retrouver les critiques des films en cliquant sur l’affiche qui leur correspond…



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soul kitchenprincesse montpensierthe social network































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vendredi 29 janvier 2010

Arrietty : le petit monde des chapardeurs, de Hiromasa Yonebayashi (Japon, 2011)



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Note :
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Sortie nationale le 12 janvier 2011



 



Dernière petite merveille des Studios Ghibli, « Arrietty » est une nouvelle fois un très beau film d’animation, plein d’émotion et de poésie… Bien que réalisé par une nouvelle recrue, Hiromasa
Yonebayashi, l’ombre de Hayao Miyazaki plane cependant sur le long métrage, puisque le célèbre cinéaste en a signé le scénario. Alors bien sûr, les images n’ont pas ici la même force ou le
lyrisme de fantaisie du maître, mais on demeure quand même rudement admiratif de tant de finesse et d’intelligence…

Pourtant, tout a l’air assez simple dans « Arrietty » : une famille de « chapardeurs », des êtres minuscules façon « Minipouces » (pour ceux qui se souviennent), vit derrière les murs d’une
maison d’êtres humains, dans laquelle Sho, un petit garçon malade du cœur, vient se reposer avant une grave opération… Sauf que la jeune et téméraire Arrietty se laisse malencontreusement voir
par celui-ci, mettant en péril la sécurité de sa famille, qui se voit contrainte à quitter les lieux… Une belle et incroyable amitié aura quand même le temps de naître entre les deux enfants de
ces deux univers si proches et pourtant si séparés…

Chose bien trop rare de nos jours, le film prend son temps pour installer son univers et ses personnages. On découvre la vie souterraine des chapardeurs comme un émerveillement, comme si l’on
redevenait un temps l’enfant que nous étions naguère… On s’attache aux personnages, mais aussi à leur environnement : le spectacle de la nature tout autour de la maison, les fleurs que va
cueillir Arrietty pour décorer sa chambre, les animaux aussi, à commencer par ce chat formidable qui se fait attaquer par les corbeaux et qui aidera nos amis à la fin…

Tout cela est fort beau, un brin écologique, porté par un humour subtil, et devrait ravir les petits comme les grands… Surtout que l’histoire, bien que très simple, n’est jamais pour autant
simpliste. Les personnages sont dotés de vrais caractères, avec une vraie psychologie, ce qui confère au film une forme de réalisme inattendu… On saura également apprécier la musique, composée
d’ailleurs par la française Cécile Corbel, dont les sonorités bretonnes et celtiques fusionnent à merveille avec l’univers d’ « Arrietty ». Quant à la fin, qui a l’intelligence de fuir un happy
end trop mielleux, elle sait surprendre tout en ne dénotant pas avec cet incroyable expérience des sens !































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