Le bel âge, de Laurent Perreau (France, 2009)

Note :

Le problème avec « Le bel âge », c’est que tout le film semble ne pas parvenir à tout ce pourquoi il semble pourtant avoir été fait : montrer l’apprivoisement progressif et mutuel entre une jeune
fille de tout juste 18 ans et son grand-père, qui l’a pris en charge à la mort de sa mère… Alors bien sûr, il y a quelques scènes réussies et parfois toute mignonnettes, mais la plus grande partie
du temps que dure le film (et il dure, croyez-moi !), les deux personnages vivent des vies séparées et visiblement irréconciliables, sans compter qu’elles sont inintéressantes au possible. Le tout
est plombé par une mise en scène pataude qui accumule les maladresses, et ce ne serait encore rien si le grand-père n’avait pas l’air d’un vieux machin solitaire et décati qui a juste peur de
mourir et si la fille ne ressemblait pas à une parfaite incompréhension adolescente qu’on a juste envie de gifler pendant tout le film ! C’est d’autant plus triste qu’on aurait tellement envie
d’aimer les interprètes de ces pénibles personnages, qui sont rien de moins que Michel Piccoli (excusez du peu !) et une jeune fille qui ne paraît pas si antipathique comme ça (Pauline Etienne).
Tant pis…