dimanche 24 janvier 2010

Renne d’un jour, de Robin Queen (Etats-Unis, 2004)



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Note :
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Si Philis m'était conté...



 



Philis est un renne un peu fourbe et libidineux qui travaille pour le Père Noël. Quand ce dernier le surprend au lit avec sa femme, la Mère Noël, rien ne va plus au Pôle et Philis se retrouve
renvoyé à seulement quelques jours de la grande nuit de Noël… Philis va alors chercher à se venger en réussissant à intercepter les cadeaux de Noël de chaque enfant pour les remplacer par des
objets plus à son goût : vibromasseurs, godes ceinture, canards aux vibrations bien particulières, robes SM en cuir de Barbie, j’en passe et des meilleurs… ou des pires ! Il faut voir la tronche
des gamins et surtout des parents quand ils déballent les cadeaux au matin du 25 décembre…

Vous l’aurez compris, « Renne d’un jour » n’est pas un film d’animation comme les autres et n’est pas à mettre devant tous les yeux, et plus particulièrement devant les plus innocents ! Mais
en-dehors de son scénario assez délirant et finalement drôle et plein d’humour (on s’amuse vraiment à le visionner, pour peu que l’on ait l’esprit un peu retors), l’aspect le plus hallucinant (et
proprement ahurissant !) du long métrage vient probablement de l’histoire de sa conception. En réalité, le film est encore officiellement dans les cartons aujourd’hui, même si quelques copies
commencent à circuler sous le manteau… En 2004, Robin Queen, alors jeune prodige montant des studios Disney, est chargé de concevoir un conte de Noël d’un genre un peu nouveau, capable de plaire
aux parents autant qu’aux enfants : comme il a de longue date gagné la confiance de ses patrons, on lui laisse carte blanche sur ce projet ! Sauf qu’au lieu de respecter à la lettre le cahier des
charges des œuvres émanant de la firme Disney, ce petit malin va se mettre à partir dans des délires hallucinants… Il confiera plus tard qu’au début, c’était surtout pour jouer, et comme il
voyait que son équipe semblait le prendre au sérieux et que les producteurs ne venaient pas trop fourrer leurs nez dans ses affaires, il a fini par y aller pour de bon et réaliser jusqu’au bout
son histoire de petit Renne pervers, avec des dérives incroyables et frontales de zoophilie et de pratiques sexuelles extrêmes, allant jusqu’à transformer la Mère Noël en véritable folle du cul,
le Père Noël en vieux vicieux frustré à grosses tendances pédophiles (depuis que sa femme ne veux plus dormir avec lui), et on ne vous raconte même pas ce qu’il fait avec les lutins scabreux qui
fabriquent les jouets…

Cet « accident industriel » a quelque chose d’incroyable et de sulfureux, de suffisamment scandaleux pour faire se retourner le grand Walt dans sa tombe et pour avoir mis sur les nerfs les grands
patrons de chez Disney qui ont très vite étouffé l’affaire et licencié Robin Queen, qui a bien du mal à retrouver du travail depuis toute cette histoire… N’empêche que ce qu’il a réussi à
accomplir laisse songeur : réaliser un long métrage d’animation (certes dans une animation assez « simple » et bon marché, avant tout destinée au marché de la vidéo, mais quand même !) dans son
intégralité, sans éveiller les soupçons de qui que ce soit au sein même de la plus grande firme spécialisée dans ce domaine, laissant le loisir de découvrir le produit finalisé aux producteurs le
jour même de sa première projection… A peine croyable !































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4 commentaires:

  1. Une Mère Noël zoophile qui se tappe le renne du Père Noël, fallait oser...

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  2. Et comment t'as réussi à mettre la main dessus ?

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  3. Mais ? Enfin, tu as perdu le sens commun ?

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  4. comment donc ? tu ne reves pas de voir ce film toi ?! :)

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