vendredi 28 février 2014

[Fil ciné] Les films de février 2014


Index des sorties ciné



Semaine après semaine, suivez le fil des sorties ciné et des films vus par Phil Siné. Les liens renvoient aux critiques des films présentes sur le blog...



 



Semaine du 5 février 2014



- La voleuse de livres, de Brian Percival (Etats-Unis, Allemagne, 2013) 
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- RoboCop, de José Padilha (Etats-Unis, 2014)
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- Jack et la mécanique du coeur, de Stéphane Berla et Mathias Malzieu (France, 2013)
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- Goltzius et la Compagnie du Pélican, de Peter Greenaway (Pays-Bas, France, Grande-Bretagne, Croatie, 2012)
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- Un beau dimanche, de Nicole Garcia (France, 2013)
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Semaine du 12 février 2014



- Blue Velvet, de David Lynch (Etats-Unis, 1986)
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- Abus de faiblesse, de Catherine Breillat (France, 2012)
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- La belle et la bête, de Christophe Gans (France, Allemagne, 2014)
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- Les grandes ondes (à l’ouest), de Lionel Baier (Suisse, France, Portugal,
2013)

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- For those in peril, de Paul Wright (Grande-Bretagne, 2013)
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- Ida, de Pawel Pawlikowski (Pologne, 2013)
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Semaine du 19 février 2014



- Bethléem, de Yuval Adler (Israël, Allemagne, Belgique, 2013)
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- Only lovers left alive, de Jim Jarmusch (Allemagne, Grande-Bretagne, France,
Chypre, 2013)

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- Gloria, de Sebastian Lelio (Chili, 2013)
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- La grande aventure Lego, de Phil Lord et Chris Miller (Etats-Unis, Australie, 2014)
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Semaine du 26 février 2014



- Phantom of the paradise, de Brian De Palma (Etats-Unis, 1974)
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- The Grand Budapest Hotel, de Wes Anderson (Etats-Unis, 2013)
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- Week-ends, de Anne Villacèque (France, 2014)
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- Le sens de l'humour, de Marilyne Canto (France, 2013)
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- Les bruits de Recife, de Kleber Mendonça Filho (Brésil, 2012)

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- Non-Stop, de Jaume Collet-Serra (Etats-Unis, France, 2014)
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mercredi 26 février 2014

[Jeu] Gagnez 10 codes VOD pour "La vie d'Adèle" d'Abdellatif Kechiche



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Grâce à UniversCiné, Phil Siné vous offre 10 codes VOD pour voir en streaming ou en téléchargement (en vous connectant depuis la
plate-forme d’UniversCiné
) "La vie d'Adèle" d'Abdellatif Kechiche, dont Phil
Siné vous avait dit le plus grand bien
et qu'il a classé à la 3e place de son Top
Cinéma 2013
!



Pour participer, il vous suffit d'envoyer un gentil petit message à Phil Siné pour lui en faire la demande par mail à 3615philsine@free.fr. Les 10
premiers à répondre recevront un code VOD !

Bonne chance à toutes et à tous !































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mardi 25 février 2014

[Arrêt sur image] 12 years a slave : la pendaison de Solomon Northup



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C’est un plan séquence mémorable,
qui s’éternise à l’écran, mais juste ce qu’il faut, le temps de saisir au fond la quintessence même de l’ensemble du film « 12 years a slave » : la problématique de l’esclavage, soit la
domination d’un peuple sur un autre par le simple fait de se prétendre supérieur à lui… Le cinéaste Steve McQueen (« Hunger », « Shame ») est un spécialiste de ces plans séquences qui marquent, en esthète habile et fascinant
de l’image. Dans cette scène électrochoc, le personnage de Solomon Northup, incarné par Chiwetel Ejiofor, reste pendu à une corde durant des secondes qui doivent lui sembler des heures. La durée
du plan détermine très justement cette subjectivité du temps ressenti, fatalement plus long dans les instants désagréables – justement celui que vit le personnage à ce moment-là, avec
l’incertitude de savoir s’il va effectivement mourir ou si on va lui sauver la vie. Celui qui l’a pendu vient d’être chassé par son « propriétaire » esclavagiste, qui se montre ainsi clément en
lui sauvant la vie, mais d’une clémence éminemment ambiguë, puisqu’elle est tempérée par le fait qu’il sauve un homme qui lui a coûté de l’argent et qui lui sert quotidiennement de main d’œuvre,
mais aussi parce qu’il le laisse un long moment au bout de sa corde sans le détacher…




Mais l’aspect le plus troublant de la séquence vient juste après, quand la vie 12 years a slavereprend «
normalement » après l’incident, alors même que le personnage pend toujours au bout de sa corde, faisant ce qu’il peut pour garder la pointe des pieds au sol afin de ne pas s’écrouler et ainsi
mourir… Les autres esclaves reprennent alors leurs activités habituelles autour de lui, comme si de rien n’était. Ils ne le font bien sûr non pas par manque de compassion pour lui mais uniquement
guidés par la peur des représailles de leur maître s’ils intervenaient et venaient le détacher par exemple… C’est bien la cristallisation de cette peur invisible à travers cette image qui pose
les fondamentaux de la domination de l’homme par l’homme. Les mêmes problématiques se poseront avec la question juive ou même les dominations de classes sociales actuelles : pourquoi ceux qui
sont écrasés et qui sont pourtant plus nombreux que ceux qui les oppriment ne font pas masse pour se rebeller ? Peut-on qualifier de lâcheté cette peur égoïste et irrationnelle qui relève
purement et simplement de l’instinct de conservation : me protéger moi-même avant d’aider mon prochain…

[Nouvelle rubrique sur le blog de Phil Siné, « Arrêt sur image » reviendra régulièrement sur ces petites séquences
marquantes et cultes qui font les grands films…]































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dimanche 23 février 2014

[Critique] Only lovers left alive, de Jim Jarmusch



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Only lovers
left alive



de Jim Jarmusch



(Allemagne, Grande-Bretagne, France, Chypre, 2013)



Le Jour du Saigneur # 137



Sortie le 19 février 2014




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« Même s'ils sont séparés par de grandes distances spatiales, les deux éléments ne sont pas indépendants et il faut les considérer comme un système unique » : en nous expliquant le principe
d’intrication quantique (eh oui, pas moins !), Jim Jarmusch nous parle bien évidemment du couple que forme les deux personnages principaux de son nouveau film… Adam et Eve (c’est leurs prénoms)
ont beau vivre séparément (lui à Détroit, elle à Tanger), ils sont constamment soudés l’un à l’autre, unis par un grand mystère… Unis par la pensée, unis par la musique… et unis bien sûr par la
malédiction qui est la leur : vampires, ils ont épuisés le monde depuis des siècles, blasés de vivre encore parmi ceux qu’ils appellent les « zombies », soit les autres humains, vivant encore
mais malades, drogués, contaminés… tristes ! Seuls des morts-vivants amoureux se dressent encore parmi des vivants presque déjà morts, en somme : « Only lovers left alive », comme le clame très
bien le titre du film…

Tom Hiddleston et Tilda Swinton portent à merveille l’atmosphère poétique et jour_du_saigneur_bis.jpgéthéré du long métrage : lui en charme
livide et distant, elle en froideur fascinante… L’univers qu’ils habitent demeure profondément « jarmuschien » : une sorte de balade sous hypnose, faite de mélancolie douce, de références
cultivées, de charme vintage et d’un humour discret mais irrésistible… Le cinéaste revisite le mythe du vampire, mais en respectant ses codes romantiques (contrairement à bon nombre de
propositions contemporaines, essentiellement adressées aux adolescents…) Il y ajoute ses lubies et tout ce qui fait l’étonnant méli-mélo qui caractérise son cinéma : ici, la musique – à travers
les vinyles ou les guitares de collection – se « dealent » comme de la drogue, la littérature s’invite par diverses citations ou par des valises qu’on remplit de bouquins, et les corps sont
filmés avec une étrangeté formaliste très belle (il faut voir notamment les poses que prend le couple en dormant, mêlant ou « intriquant » leurs membres au point qu’on se demande à qui chacun
d’eux correspondent…) Un nouveau très beau voyage onirique que le réalisateur rétro-culte nous propose, en forme de trip sous morphine au plus profond de lumineuses ténèbres…



Autres films de Jim Jarmusch :



The limits of control (2009)



Mystery train (1989)































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samedi 22 février 2014

[Critique] Bethléem, de Yuval Adler






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Bethléem



de Yuval Adler



(Israël, Allemagne, Belgique, 2013)



 Sortie le 19 février 2014




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Premier film du réalisateur israélien Yuval Adler, "Bethléem" marque par la force de son discours et la conviction de sa mise en scène. Rare film "politique" à avoir eu un succès dans son pays
d'origine, son point de vue sur le conflit israélo-palestinien semble interroger... Il est assez fascinant d'observer que sa réception par le public demeure pour le moins contrastée, dans la
mesure où certains le considèrent plutôt neutre et pas engagé d'un côté ou de l'autre, quand d'autres l'accusent de propagande pro-israélienne, le héros palestinien finissant par mal agir à la
fin devant la haute tenue morale du personnage appartenant aux services secrets israéliens... Rien que cette ambivalence dans son interprétation rend finalement le long métrage extrêmement
intrigant!



Mais "Bethléem" vaut avant tout pour sa réalisation extrêmement efficace et inspirée, qui sait imbriquer savamment la dure réalité d'un pays dans une fiction mémorable. Il faut dire que
l'écriture du scénario a nécessité de longues recherches, aussi bien du côté israélien que palestinien, afin de rendre compte avec une précision épatante d'une situation politique explosive...
L'emploi d'acteurs non-professionnels - et néanmoins talentueux - durcit en outre l'aspect réaliste et presque documentaire de l'ensemble...



Outre cette évocation pertinente et palpable du monde via un récit rivalisant avec les meilleurs thrillers, le film de Yuval Adler sait par ailleurs rendre ses personnages crédibles et surtout
humains... L'attachement que l'on peut avoir pour le jeune Sanfur, le héros du film, tient autant à l'interprétation subtile de l'acteur qu'à l'écriture de son portrait. La situation déchirante
dans laquelle il se retrouve rend d'ailleurs puissamment et symboliquement compte des déchirements des nations qui s'affrontent : partagé entre son grand frère engagé dans un groupuscule
"terroriste" plus ou moins proche du Hamas (mais là aussi, les rapports ont l'air complexes et problématiques) et un agent de la police secrète israélienne (qui l'a pris sous son aile en vu d'en
faire un indic), il se sent bientôt rejeté autant par son monde d'origine que par son "mentor" en territoire ennemi... La séquence finale, mémorable et atroce, vient clore dans la douleur un film
sombre et fort, que l'on n'oubliera certainement pas de sitôt !































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mercredi 19 février 2014

[Portrait vaginal] Charlotte Gainsbourg : Sexe et Genre


nymphomaniacDéjà dans « Antichrist », qui lui valut un prix
d’interprétation à Cannes amplement mérité, Charlotte Gainsbourg se lançait dans une masturbation frontale toute chatte à l’air sous le regard dévorant (et lubrique ?) de la caméra de Lars von
Trier. Il est amusant de constater qu’à l’heure où sort « Nymphomaniac »,
nouvelle mise à l’épreuve de l’anatomie génitale de l’actrice par le génie danois, le réalisateur d’un tout autre genre Riad Sattouf en remet une couche dans son « Jacky au royaume des filles »
en affublant dans un plan truqué numériquement la fille de Jane Birkin et de Serge Gainsbourg d’un sexe… d’homme !

C’est d’ailleurs bien par le trucage – numérique ou mécanique – que Lars von Trier maltraite à loisir le vagin de sa comédienne dans son dernier chef-d’œuvre… « Nymphomaniac » montre son sexe
constamment pénétré, 09 charlotte gainsbourgsouillé, maltraité,
jouissant et souffrant tour à tour. Si c’est par des tours de passe-passe – vagin artificiel ou doublure par une actrice porno – que le cinéaste nous montre frontalement son anatomie la plus
intime, son organe sexuel et son rapport à lui n’en demeure pas moins le sujet même du film ! L’audace de Charlotte Gainsbourg est indéniable à se frotter ainsi à l’œuvre morbide et hyper-sexuée
de Lars von Trier et remet presque en perspective le regard que nous avions sur l’actrice et sur la carrière passionnante et admirable qu’elle s’était déjà construite…

Evoquons ne serait-ce que ses débuts au cinéma, avec ses airs de garçon manqué questionnant déjà les notions de genre et d’identité sexuelle… Claude Miller en tirera le meilleur dans «
L’effrontée » ou « La petite voleuse », charlotte_serge_gainsbourg.jpget son père, Serge
Gainsbourg, l’exploitera jusqu’au stade d’une ambiguïté qui fera largement polémique avec le film « Charlotte for ever », décrivant les rapports quasi-incestueux entre un père et sa fille… Il
composera d’ailleurs pour sa fille tout un album de chansons portant le titre du film et comptant notamment le mythique et magnifiquement ambigu « Lemon
incest »
.



Perspectives :



- Nymphomaniac : Volume 1, de Lars von Trier



- Nymphomaniac : Volume 2, de Lars von Trier



- Polémique Nymphomaniac : Visas de censure modifiés



- Melancholia, de Lars Von Trier



- L’arbre, de Julie Bertucelli



- Persécution, de Patrice Chéreau































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mardi 18 février 2014

[Jeu] Les 7 degrés de séparation, nouvelle série # 1


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Eh oui, c'est le grand retour du jeu qui fit naguère la mythologie du blog de Phil Siné : "Les 7 degrés de séparation". Intégré cette fois-ci aux autres jeux
proposés, le principe reste le même : vous gagnez un point si vous reliez deux personnalités du cinéma en un minimum de degrés (cf. règle ci-dessous). Pour cette fois, je vous propose de relier
Vincent Lacoste à Guillaume Gouix : vous avez jusqu'au 25 février 2014 pour participer...



Le point est remporté par Cachou qui propose : Vincent Lacoste > Noémie Lvovsky (dans Camille redouble) > Guillaume Gouix (dans Copacabana)



Jouez et gagnez plein de cadeaux avec Phil Siné : guettez la publication des jeux sur le blog, soyez le premier à donner la bonne réponse en commentaire et accumulez un maximum
de points afin de choisir le lot que vous convoitez parmi la liste mentionnée un peu plus bas…



Règle des « 7 degrés de séparation » : Reliez les deux personnalités du cinéma proposées en un minimum de "degrés de séparation" (et un maximum de 7!) sur le mode de "X a joué
avec Y dans tel film qui a joué avec Z dans tel autre" (pour relier X à Z) et le joueur qui aura constitué une chaine avec le moins de degrés au bout d'une semaine dans les commentaires de ce
billet remporte le point ! (Plus de détails sur ce jeu avec sa présentation et sa règle lorsqu'il
fut lancé jadis sur ce blog...
)



A partir de 3 points cumulés, vous pourrez choisir un cadeau parmi les suivants en en faisant la demande à 3615philsine@free.fr :
- 1 badge collector « I [love] Phil Siné » (3 points)
- 1 badge collector « I [star] Phil Siné » (3 points)
- 1 lot des 2 badges collector (4 points)
- DVD « The calling » de Richard Caesar (3 points)
- DVD  "Karaté Dog", de Bob Clark (5 points)
- DVD « Tropical Malady », d’Apichatpong Weerasethakul (5
points)
- 1 TV écran plasma 100 cm (1000 points)
- 1 voyage pour 2 personnes à Hollywood (1300 points)
- DVD « Sugarland Express » de Steven Spielberg (6 points)
- DVD « Le candidat » de Niels Arestrup (5 points)
- DVD "Killing Sharks" de Pat Corbitt et Gary J.
Tunnicliffe
(5 points)
- DVD "Jack Frost" de Michael Cooney (5 points)
- Coffret DVD Série "Le Caméléon" Saison 1 : épisodes 1 à 11 (8 points)
- DVD L’avion de l’Apocalypse, d’Umberto Lenzi (5 points)
- DVD Monster Brawl, de Jesse T. Cook (5 points)
- DVD Subwave, d'Anton Megerdichev (5 points)
- Nouveau > Double DVD Godzilla : Godzilla vs Biollante et Godzilla vs Mechagodzilla II (8 points)



Scores actuels :



π : 11 points
MaxLaMenace_89 : 7 points
Cachou : 6 points
Titoune : 4 points
Foxart : 4 points
Docratix : 2 points
Papa Tango Charlie : 2 points



Adèle de Saint-O : 2 points



Mister Loup : 2 points



Bruce Kraft : 1 point
Niko (de CinéManga) : 1 point
Squizzz : 1 point
FredMJG : 1 point
Marc Shift : 1 point
Cinédingue : 1 point



Maitre Savalle : 1 point



Dom : 1 point



Ronnie : 1 point



Stanley Schnitzler : 1 point



Romainst : 1 point



Zo : 1 point



Didi : 1 point



 



Bonne chance à toutes et à tous !































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