samedi 29 janvier 2011

« Lesbiennes et tueuses » : des filles qui « en ont » !


Du samedi 29 janvier au dimanche 6 février 2011, vivez intensément la (grosse) semaine « spéciale lesbiennes et tueuses (et parfois même un peu vampires) »
sur le blog de Phil Siné, en 1 prologue et 7 films !

faster pussycat kill killLesbiennes, tueuses et fières de l’être !




On dit souvent que certaines filles sont des vraies « tueuses » pour dire qu’elles ont des couilles ou qu’elles savent dresser les mâles comme bon leur semble… Elles aggravent d’ailleurs leur cas
dans ce sens lorsqu’elles sont lesbiennes ! Au cinéma, la définition de « tueuses » a souvent été prise au sens propre et ces femmes fatales ont même parfois été transformées en de pures
lesbiennes, éradiquant ou castrant les mâles autour d’elles pour mieux s’accaparer leurs attributs ! Et puis des filles avec des canons de revolvers dressés droits devant elles, c’est quand même
rudement canon !

Longtemps, l’aspect lesbien de ces tueuses a été gommé et n’apparaissait alors qu’à travers des scènes ou des dialogues cryptés, typiquement à l’adresse des populations homosexuelles, seules à
même à l’époque de décoder les signaux… Le puritanisme outre-atlantique n’a jamais arrangé la face du cinéma américain, et plus particulièrement hollywoodien, mais n’empêche que des merveilles
d’ambiguïté comme « Faster pussycat ! Kill ! Kill ! » ont quand même
pu naître en plein cœur des années 60 ! Et même à l’aube des 90’s, les allusions demeurent discrètes et subtiles, comme on peut l’observer dans des films populaires comme « Thelma et Louise »…

Il faudra attendre des œuvres comme « Bound » pour assister à des choses plus
explicites et sulfureuses, voire même nettement plus positives pour des héroïnes qui ne sont alors plus forcées de mourir à la fin du film ! Il faut dire qu’à ce moment-là, la foufoune dépravée
de la chaudasse « bisexuelle tueuse » Sharon Stone avait déjà sévi et bien ouvert la brèche dans « Basic Instinct », de Paul Verhoeven…

Mais si les lesbiennes sont des tueuses, ce n’est pas pour rien non plus ! Elles peuvent être guidées par l’argent, bien sûr, à la façon des femelles vénales de « Faster pussycat ! », mais la plupart du temps, ce n’est rien d’autre que
l’amour qui les guide dans leur rage destructrice… Un amour pour la vulve qui les pousse ainsi à tuer tout ce qui les empêche de concrétiser leurs véritables sentiments : il peut s’agir des
hommes, tous salauds et pervers comme dans « Monster », ou des parents qui cherchent
à séparer deux jeunes filles « trop proches » dans un film comme « Créatures célestes »…

Enfin, on ne pouvait pas ouvrir un dossier pareil sans le clore sur la dernière grande tendance du cinéma « lesbo-meurtrier », que « Les prédateurs », de Tony Scott, avait déjà magnifiquement
annoncé dès 1983 : la lesbienne tueuse vampire ! Loin d’égaler les relations dévorantes entre Catherine Deneuve et Susan Sarandon, les filles sexy aux canines acérées d’aujourd’hui demeurent
quand même pleines d’intérêt dans l’improbable « Lesbian Vampire
Killers
» ou le tendance « Nous sommes la nuit », où une véritable
meute féminine se forme autour d’une lesbi-vampire plus âgée…



 



Participez activement à la semaine des "tueuses lesbiennes" : si vous avez déjà chroniqué (ou si vous allez le faire imminemment) un film "bourré" de ce
genre de filles sur votre blog, n'hésitez pas à m'en parler afin que j'en publie le lien ci-dessous !



 



Mise en perspective :



- Nous sommes la nuit, de Dennis Gansel (Allemagne, 2010)



- Faster Pussycat ! Kill ! Kill ! de Russ Meyer (Etats-Unis, 1965)



- Bound, d’Andy et Larry Wachowski (Etats-Unis, 1996)



- Lesbian Vampire Killers, de Phil Claydon (Grande-Bretagne,
2008)
 



- Monster, de Patty Jenkins (Etats-Unis, 2003)



- Thelma et Louise, de Ridley Scott (Etats-Unis, 1991)



- Créatures célestes (Heavenly Creatures), de Peter
Jackson (Nouvelle-Zélande, 1995)



- Bas-fonds, d'Isild Le Besco (selon Plan C)































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5 commentaires:

  1. Sinon, il y a aussi la dernière pub Bordeau-Chesnel (3 lesbiennes dans une ouature).............. OK je sors.

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  2. C'est vrai que c'est un thème intéressant à développer. J'avais été bluffé par Bound à l'époque. Et je me rends compte que les lesbiennes que j'ai chroniqué, que se soit dans
    Even cowgirls get the blues, Naissance des pieuvres, Les larmes amères de Petra von Kant... ne sont pas des tueuses.

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  3. Une chronique de Mulholland Drive ça compte ou pas ?

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  4. Ah y des interprétations qui disent qu'elles sont une même personne ? Je n'ai jamais lu ça mais je pense que c'est un peu tiré par les cheveux...

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  5. héhé, je crois avoir lu ça quelque part à l'époque de la sortie du film...

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