mardi 18 janvier 2011

[Critique] Père Noël Origines, de Jalmari Helander


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Père Noël Origines, de Jalmari Helander (France, Norvège, Suède, Finlande, 2010)



Sortie le 14 décembre 2011



Note :
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Sur le papier, « Père Noël Origines » fait fichtrement envie, en particulier si l’on affectionne le cinéma un peu tordu et si la « magie de Noël » nous donne généralement de furieuses envies de
massacres ! Cette façon de revisiter le mythe du Père Noël en le transformant en vieil « Hibernatus » primitif décongelé et ressuscité, dont le seul but est de fouetter à mort ou d’ébouillanter
jusqu’à l’os les petits enfants pas sages, a réellement un potentiel monstre dans le domaine de la série B bien azimutée…

Pourtant, le film que l’on attendait n’arrive jamais vraiment au cours d’un long métrage que l’on pourrait sans mentir qualifier de bien laborieux, voire mollasson… Si le côté un peu foutraque,
pour ne pas dire brouillon, du scénario, dont on ne sait jamais vraiment où il va nous emmener, présente un intérêt indéniable, on reste néanmoins largement sur sa faim au fur et à mesure que se
déroule l’histoire… Le ton du film reste peut-être trop fluctuant, lié probablement à la polyphonie des points de vue amenés par les personnages : on ne sait ainsi jamais vraiment qui est le «
héros » pour de bon, s’il s’agit du petit garçon, de son père, de son ami, du mégalo découvreur du Père Noël… voire du Père Noël (et de ses avatars) lui-même ?

PNO se perd ainsi dans un récit situé entre le conte de Noël détourné et le film d’horreur, hésitant trop souvent entre comédie et bain de sang et ne réussissant finalement ni l’un ni l’autre…
Pas assez gore pour plaire aux amateurs, pas assez drôle et moral pour en faire un spectacle familial décalé, le film de Jalmari Helander reste une petite curiosité qui garde le mérite de son
originalité… Si l’on restera dubitatif devant certains effets spéciaux numériques assez malheureux, on pourra être séduit par les décors neigeux à perte de vue, en particulier pour le contraste
saisissant entre la pureté du blanc et la violence du rouge sang (ah oui, le père du petit garçon de l’histoire est boucher, notamment de rennes, ce qui se révèle un détail assez plaisant au
final). Le petit twist rigolo venant conclure l’histoire et nous ramenant à la magie (mercantile) de Noël finira par nous convaincre de conserver une certaine bienveillance à l’égard d’un film
certes maladroit, mais riche en détails sympathiques…



Le jour du Saigneur à l'index !































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3 commentaires:

  1. J'ai bien accroché à ce film qui change des films de Noel habituel. Ça surprend, mais c'est vrai que l'ambiance est particulière et non définie. 


    Un film idéal à voir en cette période de fêtes !

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  2. Le film avait eu bonne prese sur le forum du bifff 2011. Mais faut avouer que le plateau n'est pas folichon, folichon....Donc j'suis pas étonné de lire ton article décrivant le film avec pas mal
    de défaut.


     


    Ber

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  3. oui malheureusement... j'étais pourtant très alléché à la base ! :)

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