dimanche 22 janvier 2012

[P.S. # 13] Le Hobbit / Le roi du curling / Mon père va me tuer


En un clin d’œil, Phil Siné vous livre dans ses « P.S. » ses « Pastilles Sinéphiles », soit des films dont il vous parle
plus rapidement qu’à l’accoutumée !


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Le Hobbit : un voyage inattendu, de Peter
Jackson

(Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, 2012)
Sortie le 12 décembre 2012




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Et c’est reparti pour trois tours, pourrait-on dire à propos de ce « préquel » du « Seigneur des anneaux », livre plus modeste de Tolkien mais que l’on s’acharne tout de même à adapter en trois
films de trois heures… il n’y a pas de petits profits à Hollywood ! Certes, c’est visuellement très riche et très réussi, c’est plein d’effets spéciaux fantastiques, mais le tout transpire la
redite, de la même façon que les deuxième et troisième volets de la première trilogie semblait déjà de trop. Le principe d’une adaptation littéraire, c’est aussi de faire des choix et de trancher
dans le lard : pourquoi retranscrire les multiples digressions de l’histoire quand un seul film de deux heures aurait certainement suffi à venir à bout de « Bilbo le Hobbit » ! Le fort sentiment
de déjà-vu, auquel s’ajoute une mise en scène académique et un manque d’audace évident, finissent par faire de ce gros machin bien ronflant l’un des films les plus ennuyeux qui soit… C’est drôle
de constater par ailleurs que c’est en cherchant à atteindre une forme de perfection technique et formelle que les faiseurs hollywoodiens parviennent à atteindre la plus désespérante vacuité
!


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Le roi du curling, d’Ole
Endresen

(Norvège, 2011)
Sortie le 2 janvier 2013




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Truls Paulsen est un névrosé du curling, ce curieux sport apparemment sans intérêt qui créa pourtant un véritable engouement en Norvège après une médaille d’or aux Jeux Olympiques de 2002…
Fortement atteint psychologiquement, notre « Roi du curling », aidé par sa femme et un séjour à l’hôpital, a du renoncer à son activité favorite… sauf que le jour où il doit aider son meilleur
ami gravement malade, le seul moyen de gagner de l’argent lui semble évident : reprendre sans attendre la compétition ! Si le film d’Ole Endresen part avec de bonnes intentions et si l’on
comprend toute la conviction qu’il met à son ouvrage pour nous faire rire, on se rend malheureusement vite compte d’une lourdeur, notamment dans un humour gras et vulgaire pas assez contrôlé, et
d’un récit mal maîtrisé, alternant maladresses et passages à vide… On regarde le tout sans grande conviction, malgré les efforts évidents d’acteurs aux trognes bien fendardes !


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Mon père va me tuer,
de Daniele Cipri

(Italie, 2012)
Sortie le 2 janvier 2013




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Petite comédie italienne de rien du tout, « Mon père va me tuer » déploie pourtant toute une série d’éléments qui en font petit à petit un film charmant et assez intrigant… Une famille perd sa
fille lors d’un règlement de compte mafieux et tente d’obtenir une indemnisation de l’Etat. Si l’argent tarde à arriver, les personnages ne se privent néanmoins pas de le dépenser et lorsqu’il
est enfin là, la décision du père de tout investir dans une superbe voiture – comme un pur signe extérieur de richesse – va déclencher l’engrenage qui mène à la tragédie… Un caractère exagéré et
burlesque désamorce en grande partie le drame et plonge le long métrage dans une mouvance de comédie sociale, avec toute une galerie de personnages bien taillés ! La mise en scène est plutôt
agréable et réserve de très bonnes surprises, comme des passages musicaux tout à fait inattendus… Reste quelques longueurs et un scénario qui manque sans doute un peu de rigueur, qui n’empêche
cependant pas de passer une séance agréable.































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6 commentaires:

  1.  Houlà, "le hobbit" se fait tailler un short ! Décidément, le mois de décembre nous fait dissonner sur tous les
    tons. Un parfum de fin du monde ?

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  2. C'est bien vrai ça Neil ! J'ai déjà loué mon costume d'Elfe pour l'an prochain

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  3. Bah non c'est passionnant le hobbit. J'étais ravi de reprendre trois heures dans le royaume de la Comté, et j'irai voir les deux autres avec autant de plaisir :)

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  4. Papa tango Charlie24 décembre 2012 à 08:10

    Quel cruauté envers le hobbit! Tu n'es donc pas tombé sous le charme d'un nain ou deux? Ou peut être trois ou quatre? Je trouve justement que le film rend punchy l'aventure de bilbo avec des nains
    très très tres réussis. Joyeux Noël Phil ! :)

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  5. Ah mais c'est quand même vrai ce que tu dis sur le déjà-vu et le manque de surprises, petite déception pour moi à cause de ça... j'ai trouvé le film trop long aussi et je comprends donc ta
    critique, surtout que tu ne baignes pas comme moi à la base dans un monde d'elfes, de nains capables ou nains patients, d'orcs (orthographe de Warcraft mais j'assume) et de lapins de
    compétition ! 

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  6. mais c'est vraiment nains portent quoi !!

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