dimanche 22 janvier 2012

[Critique] The Darkest Hour, de Chris Gorak


jour du saigneur



The Darkest Hour 3D, de Chris Gorak



(Etats-Unis, 2011)



Sortie le 11 janvier 2012



Note :
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Après un modeste mais honorable premier film passé complètement inaperçu sur un attentat bactériologique au sein d’une grande métropole (« Los Angeles Alerte Maximum »), Chris Gorak remet le couvert avec un autre
genre de catastrophe, légèrement plus fun et « hollywoodienne » : une invasion extraterrestre ! Sauf que loin des budgets de blockbusters, « The Darkest Hour » se rapproche bien plus volontiers
du bon vieux film de série B que du cinéma de classe A, ce qui au final n’est vraiment
darkest hour
pas fait pour nous déplaire… Avec cette histoire d’une bande de post-ados américains qui se retrouvent confrontés à des aliens invisibles lors de leur
passage à Moscou, le réalisateur tape un grand coup dans le cinéma de genre, avec notamment une esthétique et surtout un traitement de l’intrigue qui rappelle à plus d’un titre les réjouissants
et démentiels « Skyline » ou « Attack the block », sortis ces derniers
mois…

Si la trame du film ressemble plus à un tour de montagnes russes qu’à un scénario mûrement réfléchi, il n’empêche que « The Darkest Hour » nous reste sur la rétine comme un divertissement
superficiellement ludique et mystérieusement sympathique… Les personnages sont bien entendus caricaturaux comme c’est pas permis mais leurs acteurs ont des petites bouilles suffisamment agréables
pour nous laisser prendre au jeu en leur compagnie de ce « survival » dans lequel tout est possible, à commencer par un ordre de disparition des personnages pour le moins surprenant :
heureusement, d’autres individus font leur apparition en cours de route, ce qui rend finalement l’ensemble bien plus alerte encore !

Le film ne lésine pas sur les effets spéciaux, plus ou moins réussis d’ailleurs, mais toujours sacrément délirants ! La façon dont les humains meurent quand ils sont touchés par les aliens est
carrément cool… Quant aux extraterrestres eux-mêmes, la vision qu’on a d’eux une fois que nos héros ont un peu gratté sous leurs carapaces « invincibles » (et invisibles, donc !) demeure sobre
mais néanmoins bien couillue ! Les idées finissent au fond par se multiplier à l’écran comme les petits pains de Jésus (toutes les trouvailles autour du concept électrique sont assez bien vues
!), et même si cette cascade de saynètes mises bout à bout les unes aux autres laisse plutôt le sentiment d’accumulation sans gros enjeu derrière, on en passe pas moins un savoureux moment, digne
de nos meilleurs « plaisirs coupables » d’adolescent…

La fin de « The Darkest hour » se révèle en plus un pur bonheur, tant le film prend une ampleur – certes à voir au centième degré (comme l’ensemble du film, d’ailleurs !) – lorsqu’il transforme
nos jeunes héros insouciants du début en petits soldats prêts à livrer bataille contre les envahisseurs… La guerre des mondes peut alors enfin commencer, laissant déjà imaginer les suites les
plus délirantes à cette aventure, peut-être réalisées par un Chris Gorack plus fun que jamais, sur qui la série Z peut désormais compter à l’aise !



 



Autre film de Chris Gorack :



- Los Angeles Alerte maximum, de Chris Gorak































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4 commentaires:

  1. Grosse (très gross) déception pour moi. Je n'en reviens toujours pas qu'il ait quand même fallu qu'ils nous montrent les extra-terrestres alors que tout l'intérêt du film résidait pour moi dans
    le fait qu'ils restaient un mystère (j'aurais tellement préféré qu'ils ne soient que des entités d'énergie sans "conscience", juste le besoin de se nourrir, ç'aurait été tellement plus
    impressionnant que ces bestioles sous protection).


    Puis j'ai été très très déçue par la fin. Pour moi, c'était un film qui devait se terminer de manière beaucoup plus sombre. Je suppose que personne n'a les couilles de dire "ça y est, là, on est
    tous foutus" à Hollywood...


    Mais, surtout, avec ce film-ci, j'ai eu la "confirmation" que, pour moi, Emile Hirsch avait eu un moment de grâce dans "Into the wild" qui ne s'est jamais reproduit depuis... Il m'a agacée ici!

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  2. papa tango charlie24 janvier 2012 à 01:49

     Voilà une critique qui sublime un film que j'ai bien apprécié. Moi aussi ça m'a bien plu... est c'est vrai que ça me rappelle avec plaisir les "the faculty" etc... 

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  3. Ah tiens ! C'est pas si mal que ça finalement ! Quand il sortira en Bluray, j'y jetterai un coup d'oeil.

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  4. oui je trouve qu'on passe un moment bien fun... mais j'ai un peu l'impression d'être le seul à penser ça... ;)

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