dimanche 1 janvier 2012

[Critique] S.O.S. Fantômes (Ghostbusters), d’Ivan Reitman



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S.O.S. Fantômes (Ghostbusters), d’Ivan Reitman (Etats-Unis, 1984)



Note :
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Comédie fantastique très typée années 80, « SOS Fantômes » appartient à ces films de pur divertissement que l’on peut revoir avec une grande et attachante nostalgie… Quel effet pourrait avoir
pareil film sur un individu le découvrant seulement aujourd’hui : mystère… L’essentiel n’est-il pas que les grands enfants que nous sommes restés depuis les « eighties » s’éclatent encore comme
des petits fous devant la potacherie d’Ivan Reitman ?

A défaut d’un scénario très développé ou méticuleusement travaillé, avouons-le, « SOS Fantômes » propose avant tout une histoire sympatoche et originale, un peu bordélique aussi, qui n’empêche
fonctionne plutôt bien, notamment dans les nombreux ressorts de comédie qu’elle exploite ! Trois pseudo scientifiques spécialisés dans le paranormal, renvoyés de l’Université dont ils exploitent
sans honte les ressources pour réaliser des expériences idiotes (et leur permettant souvent de draguer quelques jolies filles au passage), décident de mettre sur pied leur propre entreprise :
celle de chasseurs de fantômes… Si leurs débuts sont peu convaincants, les clients vont finir par se faire trop nombreux : normal, puisque la fin du monde approche et que les revenants sont en
effervescence, un démon qui habite pour l’instant dans le frigo de Sigourney Weaver projetant de dominer le monde entouré de ses nombreux valets ectoplasmiques… Bref ! D’une trame complètement
délirante, Ivan Reitman va surtout accoucher d’un film particulièrement désopilant…

Les blagues fusent, surtout lorsque l’on constate bien souvent l’inconséquence des trois larrons, qui s’improvisent chasseurs de fantômes, comme on partirait dans l’espace sans avoir consulté le
mode d’emploi de la fusée… Sauf que ça finit par marcher et qu’ils finiront en héros de la cité, ayant libéré New York d’un terrible danger ! Dan Aykroyd et Harold Ramis, qui ont par ailleurs
signés le scénario du film, incarnent à merveille deux des trois héros, avec un potentiel comique formidable, chacun dans sa catégorie : l’un dans un humour pince sans rire et l’autre dans un
style de benêt un peu pataud… Mais c’est bien sûr Bill Murray qui leur vole la vedette, cabotinant à mort dans un rôle de dragueur et blagueur invétéré, jamais à court de bons mots en toute
circonstance ! Les seconds rôles ne manquent pas de peps non plus, notamment Sigourney Weaver et Rick Moranis, voisins dans le même immeuble, qui finiront possédés en couple copulateur
improbable, alors que la première rejetait sans cesse les avances du second dans la vie quotidienne.

D’un fantôme glouton vert hantant les couloirs d’un hôtel à un Bibendum Chamollow géant semant la terreur tel un Godzilla japonais dans les rues de New York, les effets spéciaux restent plutôt
réussis et sympathiques, même si l’aspect comédie domine, à travers un humour décalé et un peu fou, qui traverse ce film rythmé et complètement culte. Pour le vérifier, il vous suffit de
fredonner l’hymne entraînant des « Ghostbusters » pour constater l’enthousiasme qu’il déclenche illico dans le c(h)œur de tous les cinéphages un peu geeks : « When there's something strange in
your neighborhood... Who you gonna call?… Ghostbusters !! »



Perspective :



- Evolution, d’Ivan Reitman (Etats-Unis, 2001)































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5 commentaires:

  1. Ca fait un bail que je l'ai pas revu mais j'en garde un bon souvenir :)

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  2. Vu au cinéma lors de sa sortie et j'avais vraiment apprécié. Pas revu depuis, faut que je me chope le dvd pour mater aujourd'hui avec mes enfants :)

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  3. Un film que j'ai adoré pendant mon adolescence mais qui malheureusement n'a pas très bien vieillit.


    Faux-Raccord

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  4. oui mais on le regarde toujours avec bienveillance et nostalgie... ;)

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