Ce n’est pas un hasard, vous vous en doutez, si le tout premier film chroniqué sur ce blog fût « Giorgino » de Laurent Boutonnat : premiers (et uniques à ce jour) pas d’actrice pour la
chanteuse Mylène Farmer, premier véritable échec dans sa carrière pourtant pleine d’éclats… Son désir de cinéma, pourtant si fou et si brûlant, fût ainsi tué dans l’œuf, la condamnant à
poursuivre dans l’univers musical qui lui réussit si bien !
A l’occasion de la sortie de son neuvième album studio (en près de 30 ans de carrière !) et peu avant son sixième spectacle (dont la tournée débutera en septembre 2013), Phil Siné, dont les
premiers émois farmeriens remontent à l’enfance, a décidé de lui rendre hommage sur son blog consacré au cinéma… La perspective sur son œuvre en sera bien sûr purement cinématographique, dans la
mesure où cette œuvre, aux sources aussi riches que multiples, demeure particulièrement marquée et nourrie par le septième art !
Dès lundi, et tout au long de la semaine, une série d’articles vous permettra ainsi de plonger dans les rapports que Mylène Farmer entretient avec le cinéma. On commencera par retourner aux
sources même de sa carrière avec le film « Frances », consacré au terrible destin de
l’actrice Frances Farmer, que son entourage et Hollywood s’acharna à rendre folle pour la punir de son anticonformisme et de son indépendance, et dont Mylène déclara avoir emprunté le patronyme
pour trouver son nom de scène… On tâchera ensuite d’analyser quels liens Mylène Farmer
entretient avec le cinéma, à travers ses chansons, leur mise en textes, archi référencés, et leur véritable « mise en scène » ! Puis on essaiera de démontrer la force toute cinématographique
qui se dégage de son œuvre à travers ses clips (en en choisissant un au hasard),
et à travers ses concerts (en prenant pour exemple l’un de ses plus
impressionnants, qu’elle donna à Bercy treize soirs durant dans la froideur hivernal du mois de janvier 2006).
Programme de la semaine spéciale Mylène Farmer :
- Critique : Frances, de Graeme Clifford
- Analyse : Mylène Farmer et le cinéma
- Le clip California, d'Abel Ferrara, analysé par Nicole Brenez
- Critique : Que mon cœur lâche, de Luc Besson
- Live : Avant que l’ombre à Bercy, de Mylène Farmer
Bonus :
- Giorgino, de Laurent Boutonnat
- Critique de "Monkey Me", le nouvel album de Mylène Farmer, par Not-Zuul
- Mylène Farmer en vidéo sur MylèneTV.com
Très bonne idée, parfaitement d'actualité!
RépondreSupprimerA lundi avec grand plaisir!
Quelle bonne idée!
RépondreSupprimerj'ai considéré ses clips comme de vrais films jusqu'à "que mon coeur lâche" mon préféré ... après, j'ai trouvé les clips plus paresseux malgré quelques bonnes idées. Ses premiers concerts sont
aussi ceux que je trouve les plus riches et sont mes préférés ( 89 et 96 je crois)!
Eh bien je ne connais pas du tout ce que fait cette artiste, mais je serais vraiment ravie d'en savoir un peu plus... Vive la semaine qui s'annonce, donc !
RépondreSupprimerYeah ! Je découvre à peine sa musique de mon côté et c'est à vrai dire avec un enthousiasme de plus en plus délirant depuis que j'ai écouté son nouvel album et vu quelques extraits de live... En
RépondreSupprimerrevanche pour le cinéma, je ne savais rien du tout (mais comme toujours!), donc c'est trop chouette cette semaine spéciale ! Et j'adore ta jolie bannière aussi ;)
Oh mais maintenant que tu le dis... tu as choisi celle d'Anamorphosée plutôt que Innamoramento, c'est un choix purement esthétique je suppose ? :) En tout cas elle est très belle, parfaite pour
RépondreSupprimerta bannière, bravo! (et j'aime beaucoup l'album en outre)
c'est un choix purement de ce que j'ai trouvé en fait... ;)
RépondreSupprimerinnamoramento a une graphie d'ailleurs très spécifique... et le disque propose à mon avis la plus belle pochette de la chanteuse par ailleurs (mais c'est une parenthèse qui sert à rien en fait :)
merci !