mardi 16 mars 2010

Precious, de Lee Daniels (Etats-Unis, 2010)

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Note :
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Ce qui est drôle avec « Precious », c’est qu’on peut le voir comme une « grosse » (hum… désolé !) comédie « gorifique » ! Dommage qu’il ne l’assume pas vraiment et cherche trop souvent à se
revendiquer comme un drame sociologisant des plus sordides et finalement pas des plus fameux… Ah, c’est sûr, on ne peut que se désoler devant le sort de la pauvre Precious (déjà, avec un nom
pareil…) : violée par son papa (qui lui a fait quand même deux beaux enfants, dont une petite trisomique, c’est sympa de sa part !), battue par sa maman (parce qu’elle la déteste depuis qu’elle lui
a « pris » son mari alors qu’elle venait d’avoir trois ans… véridique !), rejetée de tous et pour finir atteinte du sida ! N’en jetez plus, s’il vous plaît… Pourtant, tout le film n’est qu’un
enchaînement des trucs les plus glauques qui puissent arriver à l’énorme cétacé qui lui sert d’héroïne. Le tout traité entre la psychologie de comptoir et le misérabilisme le plus écœurant !
J’étais mort de rire au moment de la scène la plus « gore » du film (et je crois que mes voisins de sièges, tous en train de pleurer comme des « précieuses », m’en ont un peu voulu) : on y voit la
pauvre Precious revenir à la maison après son second accouchement et sa mère lui en vouloir à mort, à grand coup de casseroles dans la tronche et de bébé jeté par terre… A gros renfort de ralentis
bien crasses, je jubilais à l’idée de voir Precious finir par tomber sur son bébé et l’étouffer avec son grand corps de baleine, et j’espérais voir la mère encastrer la télévision dans la tête de
sa fille, ça aurait quand même été une chouette fin pour un film d’horreur ! Mais non, cet idiot de Lee Daniels fait continuer son film vers le drame social, avec assistante sociale, bons
sentiments et nouveaux espoirs pour l’avenir, que le personnage n’a d’ailleurs pas : elle va crever du sida, point barre ! La mise en scène, encore, serait parfaite dans un film de genre, mais là
elle devient tout bonnement sinistre : gros plans dégueux sur les visages, images tremblées, et vas-y que je te zoomes, et que je te dézoomes, et que je te fais le champs, le contrechamps et de
nouveau le champs dans un même plan complètement épileptique… waaah ! Et tout ça, c’est sans compter ces délirantes séquences hyper kitsch au cours desquelles on voit le personnage principal
s’imaginer qu’elle est une belle princesse avec plein de robes fluos et un merveilleux prince charmant sur sa belle moto… Mon dieu mais qu’est-ce que c’est mauvais ! Mais on se marre quand même
bien, ça, y’a pas à dire…






























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4 commentaires:

  1. Bon, euh... j'ai tout lu et un constat s'impose: faut VRAIMENT que t'arrêtes la coke, ça te rends hargneux ! lol

    en tous cas tu ne m'a pas coupé l'envie de le voir, je sais au moins que - au pire - j'ai une chance de me fendre la gueule ou de chouiner comme tes voisins de rangée...

    Par contre,là trop mal au dos pour aller au ciné, du coup ça sera NI L'arbre et et la forêt, Ni La régate, comme ça au moins ça règle le problème du choix !

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  2. pas un truc que j'irai voir
    j'en ai marre de voir du social avec des gens qui sont autres etc...
    pas pour moi

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  3. Ba t'y va vraiment fort (comme la fille). En tous cas, je comptait pas aller voir ce film.
    Et très belle baniére de blog !

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  4. oui, je me suis un peu laché... ;)
    merci pour la bannière, mais je n'ai pas fait grand chose en fait... héhé

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