mardi 23 février 2010

Percy Jackson : le voleur de foudre, de Chris Columbus (EU, 2010)

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Note :
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Que tous les fans de Harry Potter, qui frémissaient à l’idée de voir son odyssée cinématographique bientôt toucher à sa fin, se rassurent : la relève est désormais assurée ! Le nouveau petit
sorcier plein de ressources s’appellent Percy Jackson… et il n’est pas sorcier en fait, il n’est rien de moins qu’un demi-dieu : le croisement entre Poséidon et une mortelle de notre monde moderne…
Apparemment, lui aussi adapté d’une grande saga de la littérature jeunesse, ce premier film en appelle beaucoup d’autres ! Ce qui est marrant, c’est qu’il est réalisé par Chris Columbus, celui qui
justement avait mis en scène les premiers films d’Harry Potter, par ailleurs les moins intéressants… Son style plutôt enfantin semble cependant avoir un peu mûri pour l’occasion, avec des effets
spéciaux toujours plus impressionnants… Mais après tout, Percy n’a pas 11 ans comme Harry faisant ses premières classes à l’école des sorciers, mais l’âge d’un jeune homme déjà robuste et bien
constitué !

Le thème de la mythologie est vaguement l’occasion d’enseigner ludiquement au jeune public les figures emblématiques du panthéon des dieux grecs, malgré les approximations de rigueur, généralement
par facilité à l’égard de l’intrigue. On a droit bien sûr à une vision très américaine des mythes gréco-latin, avec notamment le Mont Olympe situé juste au-dessus de l’Empire State Building à New
York et les Enfers placés avec beaucoup d’humour juste en dessous de Hollywood… C’est léger et sans conséquence, mais finalement plutôt amusant.

Tout semble esquissé à gros traits dans ce « Voleur de foudre » : l’intrigue suit un chemin plutôt convenu, le scénario tire des ficelles sans surprise… On est clairement dans la facilité et
l’écriture paresseuse ! On a par ailleurs déjà vu tout ce côté jeu de piste et film d’aventure fantastique par le passé, un peu comme si on se retrouvait quelque part entre « Les goonies » et «
Indiana Jones », avec cascades, énigmes à résoudre et effets spéciaux en rafale. Mais ce pouvoir d’évocation de figures filmiques passées donne aussi peut-être sa force au long métrage : pris d’une
vague nostalgie, même le spectateur adulte devrait très vite y trouver son compte… Mais là encore, sans véritable transcendance.

Si l’on ajoute à ça des personnages très clichés et à la psychologie taillée au burin (le personnage éponyme ne semble pas très longtemps affecté par la mort de sa mère, comme s’il savait
finalement qu’elle n’était pas vraiment morte pour de vrai… mouarf !), on devrait pour le coup obtenir un film assez catastrophique, émaillé par ailleurs de décors de carton-pâte plutôt kitsch ! Et
pourtant, contre toute attente, le charme opère et on se prend au jeu… Est-ce son côté sucré et léger complètement assumé ? Est-ce son rythme endiablé qui ne nous laisse pas une seule seconde pour
nous ennuyer ? Est-ce encore la sympathie que l’on éprouve d’emblée pour ces jeunes acteurs tout mignons, à commencer par Logan Lerman, fougueux et impulsif comme le demi-dieu qu’il incarne ? Quoi
qu’il en soit, un film avec une apparition aussi « médusante » d’Uma Thurman, toujours classe et électrique, ça ne se refuse définitivement pas !






























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6 commentaires:

  1. J'irais surement voir ce film uniquement pour la présence d'Uma Thurman

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  2. Ouais, c'est de la merde. :)
    Bon, si j'avais eu 20 ans de moins, peut être que ça l'aurait fait cela dit.

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  3. Je crois que je n'ai jamais aimé un seul film de Columbus...
    Tout le contraire d'un sympathique faiseur à la Donner...

    Même les deux Potter ne sont vraiment pas terrible...

    pas envie de voir ça du tout...

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  4. Je deteste Harry Potter et tout les personnage comme lui. Ce film n'a pas l'air si mal (tu est d'ailleur plutôt enthousiaste), mais je doute quand même.

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  5. Je ne sais pas si tu en as reçu et supprimé, mais l'article sur ce film semble attirer chez moi les ados qui écrivent en langage sms et qui sont à la limite de l'insulte parce que je n'ai pas aimé
    ce film. J'ai laissé les softs, mais hier j'ai par exemple effacé le message d'un ado non familier avec l'orthographe usuelle qui n'a pas supporté que je n'aime pas ce film ("mes t qui toi tarlouse
    pour dir sa, c un film génial", un truc dans ce goût-là; je n'ai pu m'empêcher de lui faire la leçon dans une réponse dans laquelle je l'ai prévenu que j'effacerai le comm après lui avoir laissé le
    temps de lire ce que je lui avais écris - en gros une exhortation à ne pas tenir des propos homophobes sur mon blog, à écrire correctement et à respecter l'avis des autres, c'est la prof en moi qui
    ressort ^_^).

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  6. il y a du bon et du moins bon mais j'ai globalement aimé
    sans chercher à aller au -delà du simple plaisir de voir le film je trouve le film pas mal foutu même si certains aspects auraient pu se construire différemment

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