vendredi 1 juillet 2011

[Festival] Inside Paris Cinéma 2011 # 1


paris cinema 2011
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Mais que fait la poliss du Festival ?



Clap de départ pour le Festival Paris Cinéma, 9e édition ! Après la conférence de presse le
mois dernier
, votre serviteur était convié ce jeudi soir à la soirée d’ouverture, avec la projection de « Polisse » de Maïwenn (Prix du Jury au dernier Festival de Cannes), en présence de
l’équipe du film…

Tout avait pourtant si bien commencé ! Tapis rouge devant le Gaumont Opéra, retrouvailles pleines d’émotion avec une partie des membres du Jury des blogueurs (oui oui, celui-là même dont je fais moi aussi partie cette année… c’est d’ailleurs un peu
grâce à ça que j’étais présent ce soir-là, soit dit en passant !), un joli sac du festival rempli de cadeaux (le catalogue complet du festival – normalement payant pour la populace –, deux ou
trois revues partenaires dont on taira bien sûr les noms ici…), ainsi que de quoi manger (un petit sachet sucré-salé d’un traiteur visiblement réputé – qui m’a servi de repas du soir mais qui ne
m’a à vrai dire guère enthousiasmé (faut dire que je n’aime pas les olives… et c’était avec des olives, pas de bol !) –, ou encore un mélange d’épices pour guacamole en sachet (mais ça, je ne
sais pas quoi en faire, alors si ça intéresse quelqu’un, contactez-moi !) Un peu plus tôt dans la journée, j’avais même obtenu mon accréditation : un super pass à mon nom avec un beau bandeau
rouge estampillé « Jury », sans doute le même qu’a obtenu Mathieu Demy et le reste du «
vrai » jury
(mais avec des noms différents tout de même, puisque tout le monde ne s’appelle pas « Phil Siné » !) Et surtout – oui SURTOUT ! –, on nous avait « placé » dans la salle, à un rang
d’honneur avec vue imprenable sur l’écran… Trop la classe, quoi !

Et pourtant, patatra ! Juste avant que les festivités ne commencent, évacuation précipitée du Jury des blogueurs de la salle des invités, direction la « salle du peuple », là où l’on entasse ceux
qui paient leurs places… Tout ça parce qu’une actrice un peu réputée (appelons là A. Demoustier ou Anaïs D., afin de préserver son anonymat) et ses amis n’avaient pas de places dans la salle
archi-blindée des VIP ! Moi à qui l’on avait refusé un « + 1 » (ça veut dire un « invité » pour les non-initiés), je me retrouvais soudainement parmi des rangées de sièges pleines de « + 2 » et
de « + 100 » absolument anonymes… Bon, je ne m’attendais pas non plus à être traité comme la star que je ne suis pas, mais ce petit « cafouillage » technique, ni très agréable ni rempli de tact,
m’a soudainement bien remis les pieds sur terre ! D’ailleurs, pourquoi c’est le Jury des blogueurs
qu’on vire en premier : notre existence purement « virtuelle » nous permettrait moins que les autres d’avoir une « vraie » place dans la « vraie » salle avec les « vrais » invités ? Je n’ai
clairement rien contre les organisateurs (qui sont tous très gentils et qui ont vraiment l’air de faire ce qu’ils peuvent : notre « référente » avait d’ailleurs l’air très gênée de la situation…
mais oui, on t’aime encore, Alexandra !), m’enfin tout cela fut une rétrogradation bien frustrante… Trop la loose, quoi !

Mais bon, c’est vrai que l’équipe du film est quand même venue nous saluer (vraiment très brièvement cependant) avant la projo, c’est vrai que Maïwenn est un personnage assez extravagant, que
l’on ne se lasse pas d’observer à l’état sauvage, et que voir Jérémie Elkaïm passer si près de mon
propre corps a quelque chose de rudement excitant… C’est vrai aussi que la présence de Niels Schneider, le bel ange aux cheveux bouclés des « Amours imaginaires », portant joliment un élégant chapeau tout juste deux rangs
devant moi, avait quelque chose de rassurant (genre "il y a quand même une star dans la salle !") et de revigorant… Il faut bien se consoler après tout, d’autant que le film sur l’écran
était absolument remarquable et que je vous en reparlerai bien sûr très bientôt !

A suivre : Le festival commence pour de bon samedi, avec notamment une « Nuit du cinéma » dès 20h au Forum des
images
, remplie de porno nippons (ni mauvais ?), de momies de série B et de vampires lesbiennes… ça promet !



 



Précédemment :



- Inside Paris Cinéma 2011 # 0 : la conférence de presse































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5 commentaires:

  1. Un pouce en bas pour Anaïs D. !
    Sinon sympathique résumé de cette soirée chaude/froide.
    (Si tu as l'occasion de t'entretenir avec Pauline L., dis lui que sur Silence Action, on n'a jamais parlé d'elle, mais on l'aime beaucoup, stp !)

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  2. C'est officiel, je suis complètement jaloux Phil ^_^

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  3. Quelle horreur, voir un film avec la populasse, ça craint : c'est sans doute pour être raccord avec Polisse (jeu de mot foireux).
    PS : La classe, Niels Schneider, trop cool !

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  4. populasse, polisse... euh... suis pas sûr... tu m'expliqueras ? ;)


    oui, niels était très discret et très attentif aussi... un bon gars, visiblement !

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