lundi 25 juillet 2011

[Critique] Les branchés à Saint-Tropez, de Max Pécas



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Les branchés à Saint-Tropez, de Max Pécas (France, 1983)



Note :
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« Les branchés à Saint-Tropez » est la première partie de la trinité tropézienne selon Max Pécas, qui sera complétée quelques années plus tard avec les non moins remarquables « Deux enfoirés à
Saint-Tropez » et « On se calme et on boit frais à Saint-Tropez ». Le pitch y est aussi mince que la ficelle des strings que portent les jeunes femmes dans le film : deux couples de jeunes gens
un peu volages partent en vacances à Saint-Tropez, perdent leur argent et squattent finalement la maison prêtée par un copain… Mise à part quelques cocktails au bord de la plage, quelques jeux de
ballon et moult infidélités, il ne se passe ensuite pas grand chose, sinon une vague histoire de trafic de faux-monnayeurs, dont le repaire est justement la villa où se sont installés nos amis,
ce qui n’est vraiment pas de chance ! Bien sûr, tout cela n’est qu’un prétexte à une course poursuite un peu débile ou à étirer laborieusement le film vers la durée du long métrage… On est en
réalité dans une affligeante comédie où les gags ne sont pas drôles et où les acteurs sont mauvais comme des glands tombés du chêne beaucoup trop tôt ! Pécas signe une sorte de sous-« Bronzés »,
surfant sur le succès des films de vacances de l’équipe du Splendid : rattrapé par sa réputation libidineuse, il quitte très vite la comédie pour la franche polissonnerie estivale, dans laquelle
les filles à gros nibards se retrouvent « topless » en toutes circonstances. La scène d’ouverture du film apparaît très vite comme le gag le plus drôle, pourtant clichetonneux à souhait et éculé
jusqu’à la corde : on y voit l’un des personnages se retrouver nu comme un vers sur son pallier suite à un courant d’air qui a fait claquer la porte de son appartement. Il s’invite alors en tenue
d’Adam chez sa vieille voisine tout émoustillée afin de passer par le balcon… Ah ah ah ! Pourtant, tout est si mauvais et si con, tout est si vulgaire et inconcevable dans ce joyau de la
filmographie pécasienne qu’on y prendrait presque honteusement un certain plaisir… et puis certaines répliques valent quand même que l’on s’y arrête : « Pour que tu sois heureux, il faut que tu
vives avec une paire de fesses… mais pas n’importe laquelle : une paire de fesses qui fasse la lessive, le ménage et la bouffe ! », « Tu fais l’amour comme un homme des cavernes : rapide ! », «
Téléphone ! – Laisse-le sonner, il fait son travail… »































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5 commentaires:

  1. Mouarf, du Max Pecas... ça sent les vacances tout ça : je vous félicite pas, m'sieur ^^

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  2. Putain, y a du Max Pécas ici !!! Trop fou, trop bon !

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  3. Ahhhhh ! Max Pecas ! Quel grand penseur et quel grand cinéaste ;)

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  4. Miam, miam ! Une comédie tellement nulle et navrante qu'elle en devient curieusement géniale !

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