dimanche 17 juillet 2011

[Critique] Hostel, d’Eli Roth


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Hostel, d’Eli Roth (Etats-Unis, 2005)



Note :
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On pourra reprocher à « Hostel » de nous gratifier d’une introduction un brin trop longue, au cours de laquelle on suit trois jeunes cons anglo-saxons en quête de filles faciles lors de vacances
à travers l’Europe de l’Est… A vrai dire, le temps qu’ils parviennent jusqu’à leur dernière (et bien évidemment fatale !) destination, au fin fond paumé d’une Slovaquie caricaturale et arriérée,
une bonne demi-heure s’est déjà écoulée. Ensuite, même s’il respecte joliment les règles du cinéma de genre, notamment à travers le principe de gradation dans l’horreur, on peut regretter que le
film gâche un peu certaines de ses cartouches, en les tirant hors champs ! Ainsi, on ne verra que la tête coupée du premier garçon mystérieusement disparu, sans savoir exactement les horreurs
qu’il a du subir avant d’en arriver là… et si on assiste à l’exécution sadique du second, on peut la trouver vite expédiée et rester sur sa faim en matière de « torture porn » !

A vrai dire, le film décolle véritablement lorsque l’on suit l’itinéraire solo du dernier des trois pauvres mecs qui se sont laissés piéger comme des bleus dans une impasse qui se révèlera au
bout du compte furieusement alléchante ! Tout est en gros condensé dans la dernière demi-heure du long métrage… mais quelles 30 minutes fantastiques en même temps ! Cette fois-ci, on suit le
jeune homme jusqu’à son installation dans la chambre où il sera torturé, et on commence alors à mieux comprendre de quoi il en retourne. Un retournement inopiné de situation lors de sa mise à
mort (finalement ratée, donc !) nous permettra alors de le suivre dans sa fuite éperdue, tout en découvrant progressivement les enjeux et les acteurs du lieu où il s’est laissé enfermer… On
s’abstiendra d’en dire plus pour préserver l’effet de surprise au spectateur encore innocent, mais on peut affirmer sans révéler grand chose que le gore proposé tient la route, que la tension est
très joliment créée par le réalisateur et que la fin transforme le dernier « survivant » en héros vengeur magnifique, sanguinaire à souhait et guidé par sa seule soif de vengeance… Le pied !



 



Au cours des précédents jours du Saigneur































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6 commentaires:

  1. Le film met beaucoup de temps à démarrer 3/4 d'heure avant d'avoir le moindre cri, la moindre goutte de sang ! Le début se résume à sexe drogue et rock'n roll... Sympa mais on est pas là pour ça
    ! Ca monte lentement en puissance mais vraiment très très lentement. Le dernier 1/4 d'heure est le seul digne d'intérêt mais on a eu le temps de s'ennuyer... Jamais les bourreaux, le pourquoi du
    comment de l'existence d'un tel lieu de barbarie n'est approfondie. Sans compter qu'on a jamais vraiment peur, juste 1-2 chocs visuels... trop peu, grande déception... 0/4

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  2. Vu une fois et ça me suiffit amplement. C'est quand même bien fichu mais c'est trop gore pour que je puisse retenter l'expérience.

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  3. On en faisait tout un foin! j'lai loué et trouvé cela surestimé à souhait!


    J'avais eu la même impression sur le premier film d'Eli roth qu'on décrivait comme le nveau Evil dead. Au final je restais déçu de la vision de Cabin fever.

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  4. C'est vrai que le film met un peu de temps à démarrer, mais c'est aussi ce qui fait son charme. Il passe peu à peu du teen-movie (qu'il caricature gentiment) à l'horreur pure et bien bien gore.
    Un divertissement d'horreur sans grande prétention et qui remplit honnêtement son contrat.

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  5. Je déteste le N°1 autant que j'adore le N°2... Zéro pointé pour moi aussi

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  6. ah oui ? y'a nettement pire pourtant...

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