dimanche 27 juin 2010

Dernières séances : Année bissextile, Le caméléon, Dog Pound


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Année bissextile
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de Michael Rowe (Mexique, 2010)
> Caméra d’or à Cannes, voici un très beau film sur l’ultra moderne solitude, dans lequel une jeune femme est prête à toutes les extrémités (notamment sexuelles) pour un peu de tendresse et de
chaleur humaine… C’est à la fois beau et intense, un peu cru, filmé en huis clos dans un appartement et en plans fixes qui durent (comme la bite !)

Le caméléon
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de Jean-Paul Salomé (Canada, France, 2010)
> Malgré un sujet a priori passionnant (l’usurpation d’identité d’enfants disparus par un jeune homme confus), le film a bien du mal à nous intéresser. Le cinéaste aurait certainement gagné à
moins diluer son intrigue à travers plusieurs personnages et à se concentrer sur le « caméléon » en question, par ailleurs magnifiquement interprété par le non moins magnifique Marc-André Grondin
!

Dog Pound
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de Kim Chapiron (Etats-Unis, 2010)
> Un film fort et brutal, véritable plongée dans l’enfer d’une prison pour mineurs. Une atmosphère à la violence palpable, une mise en scène coup de poing et de jeunes acteurs très
convaincants… Déjà vu, certes, mais néanmoins bien (re)vu !































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7 commentaires:

  1. J'ai moi aussi vu ANNEE BISSEXTILE aujourd'hui, une Caméra d'Or coup de poing de plus, après SAMSON ET DELILAH l'année dernière.


    Bizarrement, je n'y ai pas vu la même chose que toi, pas une quête d'affection, ou tout au moins pas seulement : pour moi, la force du film, qui n'est cependant pas exempt de longueurs - loin de
    là -, tient à sa capacité à dévoiler progressivement un drame familial, à mesure que l'on en apprend davantage sur le passé et la psycholoie du personnage féminin. Pourtant, on ne sort à aucun
    moment de son appartement, après y être rentré lors de la deuxième scène (la première nous la montre effectivement en quête d'affection, séduite par un homme au premier coup d'oeil, l'air
    affamé).


    Je te donne mon interprétation des choses : cette année bissextile est la première depuis la mort du père, la première, donc, où l'anniversaire de ce décès est possible. Et l'héroïne, qui vit
    dans une sorte de torpeur morbide tout en écoutant ses désirs détraqués (certainement hérités de son viol incestueux), semble en fait mettre minucieusement au point un rituel macabre : son propre
    suicide, pervers au possible, qui doit arriver le 29 février, obligatoirement.


    Et la fin du film est ainsi bouleversante, puisque c'est l'amour qu'elle porte à son frère, le lien familial donc, qui la guérit d'un mal lui aussi hérité de sa famille. Le plan du suicide est
    tombé à l'eau, on peut supposer qu'elle n'attendra pas quatre ans supplémentaires. La vie peut (re)commencer.

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  2. c'est même très mauvais le caméléon, à éviter à tout pris. Et j'ai du mal avec Grondin et sa petite tête de martyr à la con.

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  3. eh ça suffit de tout dire des films ici 

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  4. Le Camélèon se fait exploser partout. Par contre, parait que Dog Pound est un réussite (que tu as l'air de confirmer).

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  5. "Année Bissextile" ... Le film est un huis clos étouffant (99% du film dans l'appartement de la fille) qui permet de vivre la solitude de l'héroïne et sa vie vide de tout autre plaisir que le
    sexe. Le calendrier nous permet de penser que la femme cache quelque chose de plus enfoui... Mais quoi ?! Jamais le film ne donne d'indice, on reste trop en retrait sur le sujet de fond. Un
    réalisme brut et direct notamment dans les scènes de sexe en gêneront certain, un film intéressant qui vaut le détour néanmoins.


    "Dog Pound" ... On devine un véritable boulot en amont sur ce film d'un réalisme qui fait froid das le dos. Vu les faits cette prison juvénile leur permet de faire seulement 3 mois ?!!! Si tout
    ce passe pour le mieux pas de suite judiciaire ?!! On a de quoi se poser des questions devant la violence psychopathe de ces détenus. Les acteurs sont tous impeccables voir même plus, avec un
    charisme impressionnant pour des inconnus. Assez d'accord avec toi sur l'absence de point de vue, voir même une certaine complaisance. Shapiron prouve en tous cas qu'il a le talent pour faire
    encore mieux. Par contre du "déjà-vu" ?! A quel film pense-tu ?!

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  6. personnellement, s'il est diffusé dans mon gaumont, j'irai voir dog pound.

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