samedi 11 mai 2013

[Post Scriptum n°15] De Danny Boyle à Mylène Farmer, de Xavier Dolan à Indochine…



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Et c’est parti pour une nouvelle mouture des « P.S. » de Phil Siné, soit ses « Pastilles Sympathiques » pour « Phans de Sinéma », dans une version d’ailleurs peut-être plus
proche de ce que je voulais arriver à faire à l’origine : soit non pas enchaîner les mini critiques dans des paragraphes différents, mais un peu tout mélanger au sein d’un même texte, bourré de liens cliquables pour vous en mettre plein la vue ! Ce qui n’a rien d’évident, lorsque l’on s’adresse à un public aussi exigeant que toi, cher lecteur
adoré… autant dire alors que la formule de cette rubrique risque encore de bien évoluer avec le temps, voire de mourir à nouveau pour mieux renaître de ses cendres !

Pour cette « seconde première fois », je pourrais vous parler de mon émerveillement devant le nouveau film de Robert Redford, « Sous surveillance », mais je le ferai plus
certainement dans un article dédié je l’espère très vite
… Si les sorties de la semaine n’avaient rien de follement excitant (la traditionnelle pauvreté cinéphile avant l’explosion cannoise le
15 mai ?), il se dégageait néanmoins la promesse du dernier Danny Boyle, ewan mcgregor biscinéaste cool et sympa (« La plage », «
127 heures ») : « Trance »… J’avoue que j’étais un peu en transe pour aller le voir, et le
film, assez malin, commençait d’ailleurs plutôt bien ! Mais quelle déception devant ce dénouement interminable et trop explicatif, sans compter qu’il revêt visuellement un caractère franchement
ridicule… Je suis quand même resté étonné d’entendre la musique de la chanson « Bleu noir » de Mylène Farmer (composée en réalité par Moby et interprété par lui dans le film) lors de la scène dite de « l’abricot épilé de Rosario Dawson », qui en a mis plus d’un(e) en
émoi ! Et fasciné, aussi, par l’étrange ressemblance de l’acteur James McAvoy avec Ewan McGregor, premier acteur fétiche de Boyle avec qui ça ne s’était pas très bien terminé : le cinéaste
ferait-il un transfert sur son nouvel acteur, d’autant que cette notion psychanalytique est au cœur de « Trance », justement ?

Je pourrais vous parler, aussi, du nouveau clip d’Indochine, celui de la chanson « College Boy », qui possède un intérêt cinématographique à plus
xavier dolan 3d’un titre ! D’abord, c’est le petit Xavier Dolan («
J’ai tué ma mère », « Les amours imaginaires ») qui l’a réalisé, et ça, déjà, ce n’est pas rien… Ensuite
parce que la mise en scène y est remarquablement belle et au service d’une noble cause : dénoncer l’intolérance, notamment à l’école, et visiblement l’homophobie en particulier. L’utilisation du
format d’image 4/3 comme pour « Laurence Anyways » permet au jeune réalisateur de
sublimer les corps et les visages dans un noir et blanc superbe, et de nombreuses idées dramatiques, comme la symbolique des bandeaux sur les visages (pour se voiler la face) ou la métaphore de
la crucifixion (« Tout ce que vous faites aux autres, c'est à moi que vous le faites » selon Jésus himself !) sont là pour marquer les esprits et encourager à l’ouverture d’esprit, qui sait…

Et puis « je pourrais vous parler de ses yeux de ses mains, je pourrais vous parler de lui jusqu’à demain »… ou alors plus simplement vous encourager à aller jeter un œil (ou même peut-être les
deux !) à l’exposition Jacques Demy à la Cinémathèque
française
!































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3 commentaires:

  1. j'aime tes PS (je dervrais adopter ce principe tant les retards s'accumulent en billet de ciné sur mon blog ).


    Pas fan réellement d'Indochine j'ai trouvé très beau le clip ! Une belle réussitte !


    Bises et bon dimanche


     

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  2. PS du PrinSécranoir : J'ai subi la même déconvenue devant le dernier Boyle. J'en suis sorti avec la tronche en miettes (j'vous raconte pas le tableau )


    Je me suis rué parmi les premiers à l'expo Demy ("mais qu'allons nous faire de tant de bonheur" ?) et j'ai sous le coude une petite spéciale Jacquot toute prête à la publication (je peaufine, je
    peaufine, ...).


    Côté Dolan, je passe mon tour, comme tu t'en doutes.

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  3. Non sinon celle de n'avoir pas encore vu "une chambre en ville" "Lady Oscar", "Model shop" et "le jour le plus important..." (le coffret est encore cher et j'en possède déjà la moitié) ou
    bien encore de n'avoir pas pu m'asseoir sur le trône-chat de Jean Marais.

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