mercredi 21 janvier 2009

Gens de Dublin, de John Huston (Etats-Unis-Grande-Bretagne-Irlande, 1987)

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Note :
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Contrairement à ce que laisse entendre le titre français, ce film de John Huston, qui est également son dernier, n’est pas une adaptation du recueil de nouvelles « Dubliners » de James Joyce, mais
l’utilisation d’une seule, celle qui clôt l’ouvrage et qui donne également son titre original au film : « The dead ». Un titre d’ailleurs bien plus parlant et bien plus évocateur à la vision de ce
long métrage à l’ambiance funèbre… Au cours d’une réception pour célébrer l’épiphanie chez les sœurs Morkan, à Dublin en 1904, on assiste à un ballet tantôt gai tantôt mélancolique de discours et
de conversations, de chants et de danses… On est happé par l’enchaînement de ces diverses saynètes, filmées quasiment en temps réel, comme pour mieux signifier l’écoulement du temps qui passe,
lentement mais fatalement… Et peu à peu, au gré aussi de la neige qui tombe au dehors comme au dedans des êtres, c’est la mort, qui guette chaque personnage, qui apparaît en toile de fond à ce film
très beau et très poétique, duquel on ressort tristes, mais paisibles…






























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1 commentaire:

  1. Tu évoques de manière synthétique et pourtant très belle la gravité du film, dont on ressort effectivement apaisé mais également subjugué par l'émotion de cette dernière tirade sur "the living" et
    "the dead", pris au sens "l'ensemble du Vivant" et "l'ensemble du Mort". Philosophique et magnifique ! Le dernier Huston et l'un des plus beaux selon moi.

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