dimanche 3 juin 2012

[Critique] Dracula 3D, de Dario Argento



dracula_3D.jpg
(France, Espagne, Italie,
2012)




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« Dario Argento’s Dracula » est probablement le meilleur film du maître du « Giallo » depuis… bien longtemps ! Ce n’est cependant pas encore tout à fait ça, mais cette adaptation relativement
fidèle du célèbre roman de Bram Stocker n’est pas non plus complètement honteuse, pour peu qu’on la regarde avec une certaine indulgence, un fond de nostalgie et surtout pas mal de second
degré…

Si l’on s’amuse d’ailleurs assez à travers certaines séquences de « Dracula jour du saigneur3D », on est en droit de soupçonner plus
particulièrement la maladresse plutôt que l’ironie d’Argento comme cause de nos fous rires… On se croirait parfois presque dans le cinéma de Jean Rollin ! Car il faut bien avouer que les effets spéciaux relèvent souvent plus de
la série B que du grand film fantastique maîtrisé : les transformations de Dracula en divers animaux (volatile, loup et même une mante religieuse géante top délire !) sont notamment assez
catastrophiques. Mais c’est justement ce côté fauché et bricolé du film qui lui donne aussi tout son charme et son intérêt : le film et sa mise en scène presque vieillotte possède pour le coup un
plaisir rétro assez savoureux…

Bien sûr, entre plusieurs scènes purement jouissives et fendardes, on pourra aussi trouver du temps pour s’ennuyer, puisque le film aurait certainement beaucoup gagné à être en partie resserré…
L’effet 3D a lui aussi ce côté parfois ludique que l’on pouvait apprécier dans les 80’s, mais sur le long terme il finit quand même par piquer les yeux ou sans doute même nous faire piquer du
nez… à moins que le vrai coupable ne soit le rythme un brin soporifique de l’ensemble ?

Côté casting, l’accablement cède là aussi la place au sourire bienveillant tant l’outrance du jeu de certains semble maintenir une distance drolatique que l’on croirait voulue ! Si Rutger Hauer
s’en sort tout de même bien, ses partenaires sont plutôt exécrables, mais au fond on s’en fout tant qu’il y a du nichon… à commencer par ceux d’Asia Argento, d’ailleurs, que son papa prend
visiblement toujours beaucoup de plaisir à filmer voluptueusement… Perverses et troublantes obsessions !



Perspective :



- Giallo, de Dario Argento (Italie, 2008)



Index du Jour du Saigneur































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3 commentaires:

  1. Si papa filme toujours voluptueusement les courbes de Asia alors... j'irai le voir !

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  2. Hum... je sais que beaucoup de spectateurs se sont amusés devant Mother of Tears, en ce qui me concerne, j'étais accablé... j'espère que ce film-là, même désuet, parvient à rester regardable. Car
    un jour, je regarderai ce film, tout comme Giallo, un jeu, je vais craquer, je me connais... j'aime trop le Dario des grands jours pour l'abandonner !

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  3. Que c'est triste tout de même de finir comme cela....Ses dernirs films sont quannd même d'un navrant....


     


    Ber (fan de la première heure)

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