dimanche 11 septembre 2011

[Critique gonzo] Emprise, de Bill Paxton


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Emprise, de Bill Paxton (Etats-Unis, 2001)



Note :
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Vous le savez peut-être déjà, j’ai remporté cette année le titre de «
meilleur chroniqueur » de la Ciné-Blogosphère aux Golden Blogs du cinéma
. Cela m’a permis notamment d’arborer fièrement sur mon blog la jolie bannière que vous pouvez admirer dans la colonne
de gauche du site… Ce dont je me doutais un peu moins, c’est que je tomberai très vite sous l’« Emprise » d’un démon virtuel nommé Bruce Kraft, illustre
chroniqueur de « la pellicule brûle »
et organisateur en chef de ces fameux Golden Blogs…

Sous couvert de gentil petit père Noël, il m’a d’abord expliqué que j’allais gagné un cadeau du fait de ma victoire aux Golden Blogs… Je reçus donc à domicile un joli DVD, celui du film « Emprise
», que je m’apprête ici même à critiquer sous vos yeux ébahis ! Cependant, je tiens à signaler que le petit Bruce angélique s’est très vite transformé en véritable tyran satanique, imposant des
délais drastiques et quasiment impossibles à tenir pour obliger tous les gagnants à parler de ce fameux films sur leurs blogs respectifs, tout ça parce qu’il touche des royalties sur la vente de
chaque exemplaire du DVD… La pression fut énorme, à tel point que j’ai fini par me rendre et par commencer à rédiger cet article… Vous retrouverez d’ailleurs les articles des autres participants en cliquant simplement (et si
possible délicatement) sur ce lien


Quant au film en lui-même, il me semble que je l’avais déjà vu, mais tout cela demeure encore très embrumé dans la confusion lointaine de mes souvenirs oublieux… Le début du film est plutôt
intrigant : une histoire de serial killer, une atmosphère un peu glauque à la « Seven », sur lequel Bill Paxton surfe d’ailleurs pas mal… Construit ensuite comme un long flash-back de la jeunesse
du tueur, influencé par un père complètement illuminé, le film se regarde, même si on ne peut pas dire qu’il soit grandiose. Il faut dire qu’il tire des ficelles grosses comme une baleine qui
aurait avalé une douzaine d’éléphants et que sa pseudo critique du fanatisme religieux, qui met sous son emprise les êtres faibles et abîmés par la vie, n’est au final guère convaincante… Si «
Emprise » favorise une violence psychologique pour imposer un climat de terreur, on peut éprouver une certaine frustration à voir (ou plutôt ne pas voir) les effets gores systématiquement gommés
et hors champs. Bien que porté aux nues par Stephen King, Sam Raimi ou James Cameron (dixit la jaquette du DVD !), le film déçoit : sa mise en scène s’avère plutôt grossière et outrée, et le «
twist » final se révèle complètement débile et inintéressant… Mais qu’à cela ne tienne, on est quand même parvenu au bout du long métrage sans s’être – trop – ennuyé ni avoir multiplié les
soupirs, ce qui quand on y pense est déjà pas mal…



 



Au cours des précédents jours du Saigneur































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2 commentaires:

  1. Le film est inégal, mais démontre que Paxton possède une certaine maîtrise cinématographique. Après, le scénario aurait pu être plus fouillé et moins répétitif... 

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  2. oui voilà, ça manque un peu de... quelque chose ! :)

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