dimanche 4 septembre 2011

[Critique] Destination finale 5 (3D), de Steven Quale


jour du saigneurdestination finale 5



Destination finale 5 (en 3D), de Steven Quale (Etats-Unis, 2011)



Sortie le 31 août 2011



Note :
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« Nouvelles règles, même destination », clame l’affiche de ce cinquième opus de l’une des sagas horrifiques les plus jubilatoires de ces dernières années… Si la « nouveauté » vantée par l’annonce
se révèle bien limitée (en gros, les personnages pensent comprendre qu’ils peuvent échapper à la mort en tuant quelqu’un d’autre en échange), ce « Destination finale » demeure pourtant toujours
aussi efficace et distrayant que ses prédécesseurs ! Après une séquence d’exposition impressionnante où un pont tout entier s’effondre – scène procurant comme à l’accoutumée à l’un des
personnages une « vision » lui permettant d’échapper à l’accident mortel et de sauver certains de ses amis par-là même occasion –, on prend toujours autant de plaisir ensuite à voir les «
survivants » tenter de fuir la mort à laquelle ils étaient destinés en train de les rattraper…

Une mise en scène toujours aussi efficace et généreuse en détails « qui tuent » (si l’on peut dire) nous propose des mises à mort absolument « savoureuses », jouant toujours sur le principe
d’accumulation d’éléments susceptibles de provoquer le décès des personnages. Les trouvailles sont à chaque fois bien vicieuses et retorses, permettant ainsi au spectateur de prendre son pied,
paradoxalement amusé de voir tous ces jeunes gens tués le plus sadiquement et le plus spectaculairement du monde !

Si la vision du film en 3D n’est probablement pas nécessairement utile (tout comme le film en lui-même, d’ailleurs, si ce n’est d’assouvir les instincts destructeurs et meurtriers de ses
spectateurs), il faut dire pourtant que l’utilisation du relief se révèle ici assez ludique et plaisante. Oh, rien de bien recherché loin de là, mais un côté « fête foraine » avec multiplication
des effets de surgissement, qui n’est pas sans rappeler ce qui se faisait essentiellement dans les années 80… La fin du film nous gratifie qui plus est d’un best of des morts les plus délires des
quatre premiers films, gonflés en 3D pour l’occasion : Fun ! Fun ! Fun ! donc…

Etonnamment, voici une série de films qui se ressemblent et qui pourtant parvient à réussir l’exploit de ne jamais lasser : un must pour les amateurs de « plaisirs coupables » ! Il faut dire que
les façons de laisser mourir les gens à l’écran sont innombrables et que les « Destination finale » font toujours preuve d’une sacré originalité dans le domaine, avec un sens aigu du détail : une
jeune fille apprendra notamment ici que refuser de grandir en prenant un ours en peluche avec soi pour une opération peut être fatale… On retiendra également la conclusion magistrale et toujours
pleine d’humour du film, avec cerise sur le gâteau une référence directe au premier film, qui commence avec une date sur un billet d’avion… Je ne vous en dirais pas plus cette fois-ci, mais soyez
attentifs !



 



Mise en perspective :



- Destination finale 2



- Amityville 3-D, de Richard Fleischer (Etats-Unis, 1983)



- L’expérience 3D : révolution esthétique ou gadget sans relief
?



 



Au cours des précédents jours du Saigneur































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5 commentaires:

  1. Rôh, t'as spoilé la fin! O_O Pas bien...


     


    Tant qu'on est dans les spoilers: c'est une "fausse" annonce que celle de la mort à laquelle on échappe, non? Un seul s'en tire vraiment comme ça, et il fera peut-être la même fin que les autres
    ^_^.


     


    Moi j'ai bien aimé les "faux" indices cette fois, qui nous donnent l'impression qu'on sait comment la mort arrivera, alors que pas du tout. Ne serait-ce pas ça le véritable plus de ce film?

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  2. Je te rejoins totalement sur ce "plaisir coupable". J'ai particulièrement apprécié la mort de la gymnaste, absolument atroce...

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  3. Après un premier quart d'heure convaincant (l'effondrement d'un pont), ce nouvel épisode devient incroyablement ennuyeux et routinier. Il serait grand temps que la saga s'arrête.

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  4. Comme Oliver : après 15 minutes, on s'ennuie ferme. C'est du déjà-vu mille fois, et en mieux dans la saga. Et en plus, les acteurs et les dialogues sont nul. Ce n'est pas parceque un film marche
    uniquement sur le visuel qu'il faut mettre de coté la direction d'acteur et l'ecriture. En tout cas, je n'ai pris aucun plaisir devant ce film.

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  5. Ah, non, j'avais juste complètement oublié ça. Donc voilà: fausse nouveauté pour nous faire regarder du mauvais côté ^_^.

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