mardi 21 février 2012

[Critique] Ghost Rider 2 : L’esprit de vengeance, de Mark Neveldine et Brian Taylor



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Ghost Rider 2 :  L’esprit de
vengeance (3D), de Mark Neveldine et Brian Taylor



(Etats-Unis, 2012)



Sortie le 15 février 2012



Note :
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Ne connaissant pas du tout le « Ghost Rider », ni par le comics d’origine ni par sa première adaptation – apparemment pas très folichonne – sur grand écran, j’ai quand même dû avoir besoin d’un
petit temps de flottement avant de comprendre de quoi il retournait… Si l’histoire du personnage est ainsi assez vite expédiée, on est assez surpris de voir le récit même de l’ensemble du long
métrage traité de la même façon : une vague histoire d’enfant sacré à protéger et l’annonce d’une rencontre avec le Diable en personne sont surtout le prétexte à un déluge d’action et d’effets
spéciaux en tout genre et de factures au final assez diverses…

Si le scénario n’a alors aucun intérêt (le sommet du ridicule est atteint avec un Christophe Lambert à la tête d’une secte dont on ne voit pas trop l’intérêt, si ce n’est pour ajouter
artificiellement un rebondissement supplémentaire), autant considéré ce « Ghost Rider 2 » comme ce pour quoi il est clairement vendu : un pur plaisir coupable rythmé au gré d’une surenchère de
cascades et de délires en tout genre…

Mais si le tout est effectivement bien cadencé et ne laisse la place à aucun temps mort, on est cependant déçu par la performance du duo de réalisateurs culte Taylor / Neveldine, dont on avait
adoré les dérives et les excès des deux « Crank » (« Hyper Tension »). Il faut dire que le tournage en 3D, qui exige une caméra aux mouvements modérés, ne pouvait que les freiner dans leurs
frénésies visuelles épileptiques, ce qui est fort regrettable tant le résultat en relief, s’il n’est pas désagréable, n’a rien non plus d’exceptionnel ou de glorieux…

Reste cependant un ton parfois décalé ou (in)volontairement ridicule que les amateurs de série B sauront certainement apprécier : on note notamment le design carrément cool de la transformation
de Johnny Blaze en « Ghost Rider » enflammé, que l’on verra même pisser des flammes au vent… magistral ! Il faut dire que Nicolas Cage assure dans ce rôle sur mesure, qui lui permet de cabotiner
à n’en plus finir et d’assurer un spectacle graphique souvent ahurissant…































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2 commentaires:

  1. Ca ne m'étonne pas que toi aussi tu aies cédé à la tentation de voir ce nanar en puissance. Je me suis assez régalé devant^^

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