mardi 16 avril 2013

[Critique] Oblivion, de Joseph Kosinski



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(Etats-Unis, 2013)



Sortie le 10 avril 2013




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Loin de révolutionner le genre de la science-fiction, le nouveau film de Joseph Kosinski (« Tron : l’héritage ») semble plutôt vouloir en être un condensé, en reprenant et en
mélangeant une multitude de thématiques déjà vues, revues et exploitées jusqu’à la corde : vaisseaux high-tech, Terre dévastée, mémoire manipulée, extraterrestres, clonage… mais à trop vouloir
manger à tous les râteliers, « Oblivion » n’a pour le coup pas d’autres choix que de demeurer à la surface des choses, en évitant constamment de faire ce que la SF fait habituellement le mieux :
interroger l’humanité sur son devenir, lancer des questionnements métaphysiques aussi passionnants qu’angoissants ! Autant dire que le scénario ne pèse pas très lourd, et après nous avoir balancé
deux ou trois « twists » plus ou moins grossiers, plus ou moins téléphonés et attendus, il finit par se resserrer sur l’histoire d’amour des deux héros, facilité convenue au possible…

Certes, le film est visuellement très réussi, mais là encore, les images et les décors que l’on y trouve ont déjà été vus mille fois ailleurs, et cela depuis des décennies ! Un peu de « 2001 », une louche de « Star Wars », univers de SF finalement assez banal pour les spectateurs déjà rompus au genre… Reste
un spectacle parfois suffisamment bourrin et technologique pour plaire aux garçons virils, et un Tom Cruise amplement assez dévêtu pour combler les jeunes filles en fleur (et plus si affinité…) :
autant dire que l’on ressent constamment le « public cible » du long métrage… Un Tom Cruise qui semble d’ailleurs lui aussi en mode « best of », quelque part entre « Top Gun » (il faut le voir tournicoter (tournicotons ?) dans son « techoptère », où il est bien plus
à l’aise que pour embrasser l’une ou l’autre de ses petites copines) et « Minority Report »… Ses fans seront en outre comblés, quand ils le verront se dédoubler et se battre contre lui-même,
scène emblématique de la débauche d’effets spéciaux bien réalisés de cet « Oblivion », que l’on finira néanmoins très certainement par « oblivier » bien vite…































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13 commentaires:

  1. @tango charlie, tu n'as pas dû tomber sur mon billet sur le film. Si je n'ai pas été emportée par celui-ci, je l'ai trouvé agréable, mais je suis partie sans en attendre grand chose non plus.
    C'est un film d'action amusant, c'est déjà pas mal ^_^.

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  2. papa tango charlie16 avril 2013 à 10:23

    Décidément, que de critiques déçues sur Oblivon. C'est vrai que l'intrigue est prévisible (finalement, les drones et la technologie des humains semble bien trop poussée et presque inquiétante)
    mais je trouve que beaucoup de qualités viennent compenser cet aspect dommageable. J'ai été heureux de revoir quelques aspects de tron et le "spectacle" a bien fonctionné. 

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  3. Papa tango charlie17 avril 2013 à 05:43

    @cachou hello, j'ai découvert ton blog et ta critique m'a bien plu, les clins d'œil a de multiples références étaient très nombreux. Par contre la musique était bien a sa place je trouve, j'en suis
    devenu accro. Ton blog est une bonne découverte, j'espère y trouver de bonnes idées pour les livres: j'ai vu ta critique sur les âmes vagabondes, et bien l'adaptation au cinéma m'a vraiment bien
    plu à ma grande surprise!

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  4. surement trop décalé pour moi !

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  5. oui, en effet Oblivion fait penser à du déjà vu, visuellement et scénaristiquement surtout... mais qu'importe quand c'est bien amené, bien mélangé, l'essentiel sur ce genre de film c'est
    l'immersion dans un spectacle de 2h, et sur ce point Oblivion est gagnant. Une reussite.

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  6. Comme me l'a fait remarquer ma partenaire de séance, la fin est presaue freudienne quand les 2 sauveurs penetrent au milieu de ce vagin géant de l'espace...

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  7. Déjà vu... Ben oui comme 99% des films de SF... Il n'en demeure pas moins que c'est un beau et bon film malgré quelques bémols pour le scénario surtout pour la fin... 2/4

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  8. Clonage réussi, avec en prime de nombreuses réminiscences de SF vintage.

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  9. A bas BFMTV!! Ah merde!! A bas Oblivion!! Ah oui c'est ça!!


    Coucou les gueux!! Bon, Oblivion c'est mou, c'est chiant, c'est visuellement cheap et ça se veut complexe et ça l'est pas du tout du tout du tout....Bref....vaut mieux passer à autre chose!!

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  10. Papa tango Charlie22 avril 2013 à 02:15

    @phil Non je ne suis pas comme la grosse vache! Quoique .... Ce Tom Cruise est vraiment au top! °o°. Ah ça me rappelle " cocktail " et puis tout ça ... Pour le film, je trouve les critiques
    négatives pas très convaincantes sur ce coup, ça doit probablement être de la jalousie envers Tom ;)

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  11. Ah merde, j'ai "oblivier" d'aller le voir...

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  12. Je partage ton avis mais il en faut des films de sf grand public pour les neuneus comme moi qui veulent juste voyager et avoir tout compris en sortant ! ;) bon, ça n'est pas métaphysique mais :
    et la chouette critique acerbe du monde du travail alors ? Pas le droit de poser des questions ni de participer aux décisions, il faut être efficace alors qu'on ne nous en donne pas les moyens
    (le système D ne faiblit pas) et dès qu'on laisse entendre qu'on l'est peut-être moins qu'avant, même si c'est faux (la direction ne vérifie même pas!), bang, tu dégages ! Ah mais si tu trouves
    un autre binôme plus efficace en revanche, on te laisse revenir, hein... Ok, ça m'a bien rappelé une expérience toute récente au travail, il faut dire... 

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  13. esclavage ou travail, éternel débat en effet...

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