lundi 15 novembre 2010

La Cinémathèque de Phil Siné : An I (+ des cadeaux "collector" à gagner !)


I star phil sine



Un an de blog, c’est sans doute encore un peu tôt pour les commémorations et autres « best of » autosatisfaits. Si 365 jours après son inauguration, « La Cinémathèque de Phil Siné », c’est 458
articles pour 2021 commentaires (c’est le moment, bien sûr, de VOUS remercier !), c’est plutôt vers l’avenir, dans les centaines d’articles et les milliers de commentaires à venir qu’il faut se
projeter aujourd’hui ! Après des débuts un peu tâtonnants, les premiers billets n’étant même pas encore signés « Phil Siné » (mais « le cinéphage » : une lubie de blogueur débutant !), le blog a
pris un rythme de publications quotidien, essentiellement de billets critiques sur les films, même si d’autres rubriques ont fait leur apparition au fil du temps… J’espère pouvoir continuer à une
cadence aussi soutenue, mais je souhaite surtout savoir relancer à chaque fois la machine pour toujours surprendre et ne pas vous lasser… Seul le temps pourra nous dire si j’y parviens !




Et puis comme fêter un anniversaire sans cadeaux, c’est un peu triste quand même, je vous propose aujourd’hui de découvrir un tout nouvel « habillage » du blog, composé essentiellement du nouvel
avatar « I [star] Phil Siné », parodie ridicule et assumée du « I [love] quelque chose » que l’on voit fleurir un peu partout… Sachez d’ailleurs qu’une version « I [love] Phil Siné » a également
été conçue !

Mais ce n’est pas tout ! Alors même que c’est l’anniversaire de mon blog et que je devrais recevoir vos cadeaux, c’est moi qui vous offre la possibilité de gagner de magnifiques badges à la
gloire de Phil Siné… 5 badges "collector" seront en effet envoyés à 5 personnes tirées au sort qui en feront la
demande en commentaires de ce billet avant le mardi 30 novembre inclus !



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dimanche 14 novembre 2010

En présence d’un clown, d’Ingmar Bergman (Suède, 1997-2010)



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Note :
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Vous qui rêviez depuis si longtemps d'enculer un clown, vous pouvez désormais remercier le génie bergmanien de l'avoir fait pour vous dans ce que beaucoup ont désigné comme le "film testament" du
maître suédois... Alors bien sûr, le clown en question est un clown blanc funeste, au teint livide et malade, qui vient annoncer la mort au personnage principal, mais aussi très certainement à
Bergman lui-même. On a donc bien compris le message : le cinéaste n'a pas peur de la mort, et même il la baise, il la retourne et la sodomise bien profond ! Et d'ailleurs, on peut aujourd'hui
considérer ironiquement qu'il y est bien parvenu, dans la mesure où, même mort, il parvient encore à sortir des films au cinéma... "En présence d'un clown", œuvre tournée il y a 13 ans pour la
télévision, sort en effet pour la première fois en salles cette année.

Mais pourquoi un "film testament" au fond ? "En présence d'un clown" n'est après tout que l'avant-dernier film de Bergman, son ultime création filmique (à ce jour !) demeurant "Saraband". Bien
sûr, on y voit le thème de la mort étalé comme jamais, débordant à chaque coin de pellicule... Par certains dialogues ou certaines situations, parfois complètement décalés ou carrément triviaux,
on comprend bien que le grand Ingmar s'en moque et veut que nous nous en moquions itou, en nous faisant rire avec ! (Mais de là à dire que le film est une franche comédie, je n'irais quand même
pas jusque-là...) Il est vrai que l'on retrouve également dans ce long métrage clownophile toutes les grandes obsessions et les thématiques principales de l'œuvre de Bergman : réflexions
existentielles sur la vie, la folie, la mort, le temps qui passe, la solitude... jusqu'à une belle représentation de la fusion des arts, dans la mesure où Bergman adapte en réalité une pièce de
théâtre qu'il avait lui-même écrite, et qu'au cinéma et au théâtre ainsi réunis s'ajoute encore la musique, l'intrigue évoquant très directement Franz Schubert et son œuvre. Un phénomène de mise
en abyme vient également s'immiscer, histoire de couronner ce grand tout, puisque le film évoque finalement un autre film en train de se faire (le tout premier film parlant au cinéma !) qui vire
d'ailleurs peu à peu à la pièce de théâtre, suite à divers incidents...

D'où vient pourtant cet immense sentiment de frustration à la vue d'"En présence d'un clown" ? Et l'impression surtout que ce film n'égale en rien les immenses chef-d’œuvres qui émaillent toute
la carrière du gigantesque maître suédois, adulé de tous ! Si l'intrigue reste intéressante, notamment dans sa représentation mi-amère mi-légère de l'absurdité de la vie, au tragi-comique assumé
et aux réminiscences shakespeariennes très clairement revendiquées à travers cette citation de "Macbeth" : "La vie n'est qu'un fantôme errant, un pauvre comédien qui s'agite et se pavane une
heure sur scène et qu'ensuite on n'entend plus", ou cette autre, utilisée par Woody Allen (fan
inconditionnel de Bergman par ailleurs) dans son dernier film
: "C'est une histoire de fou, racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne veut rien dire"... Si l'intrigue
reste intéressante, disais-je un peu plus haut, on a pourtant bien du mal à s'y abandonner complètement. Et si "En présence d'un clown" est un film honnête, il n'en demeure pas moins d'une
facture indigne pour un mec de la trempe de Bergman ! De là à dire qu'il est symptomatique de la sénilité, du moins de la sénescence, du maître vieillissant, je m'en abstiendrais, bien évidemment
! (Ah, prétérition chérie !)

Mais peut-être faut-il plus simplement accuser la facture trop « télévisuelle » de l’ensemble ? « En présence d’un clown » fait en effet l’effet d’une production « so cheap » et fauchée, tournée
dans une mauvaise vidéo trop laide ! C’est esthétiquement moche, donc, et surtout très gênant, surtout quand on a en mémoire la beauté des images et des plans purement cinégéniques de certains
autres films majeurs du cinéaste…































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samedi 13 novembre 2010

Mysterious skin, de Gregg Araki (Etats-Unis, 2005)



mysterious skin



 



Note :
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Si « Mysterious skin » apparaît comme le chef-d’œuvre incontesté de son auteur, force est de constater qu’il y emploie pourtant un style qui ne lui est pas habituel. Bien sûr, on y retrouve ses
thématiques et ses obsessions attendues, comme le désenchantement de la jeunesse ou les pensées morbides associées à la sexualité, mais la forme y semble plus posée, moins destroy ou « trashy »
qu’à l’accoutumée… Un film plus adulte, plus mature peut-être, mais sans pour autant manquer de la fougue ou de l’impertinence qui caractérise le cinéma d’Araki !

A travers les destins emmêlés de deux garçons qui ont subi le même traumatisme durant leur enfance (violés tous les deux par la même personne), le cinéaste traite le sujet difficile de la
pédophilie comme personne. Sans aller jusqu’à dire que sa mise en scène est « joyeuse » ou « jouissive », comme elle pouvait l’être dans ses précédents films (« Doom Generation », « Nowhere », etc.), elle se révèle tout du moins emprunte d’un profond lyrisme… Malgré la
noirceur de son sujet, Araki parvient pourtant à nous émerveiller : la situation la plus horrible s’avère mystérieusement belle !

Ce décalage entre le thème et son traitement est dû principalement à la façon dont les personnages du film fantasment le réel. En se plaçant quasiment constamment de leur point de vue, captant
ainsi parfaitement leur subjectivité intérieure, Gregg Araki nous montre le monde tel qu’ils l’imaginent ou le rêvent, sans doute pour mieux en masquer l’abominable vérité… « Mysterious skin »
est ainsi un superbe film sur le ressenti du réel, alternant les perspectives différentes sur un même événement. Si le personnage de Brian (Brady Corbet) a effacé de sa mémoire la scène du viol,
il finit par croire qu’il a en réalité été enlevé par des extraterrestres durant ce laps de temps. Quant au personnage de Neil (sublime Joseph Gordon-Levitt), plus inattendu, il croit avoir vécu
sa plus belle histoire d’amour avec cet adulte qui a abusé de lui enfant ! Deux personnages unis par un même tragique événement, et deux façons de relire (ou réécrire) le passé avec le passage du
temps…

La psychologie des personnages est ici exceptionnellement fouillée et subtile ! Le regard d’Araki sur ses « héros » est incroyablement fin et intelligent… Avec le temps, Brian, comme obsédé par
son intérêt pour les OVNI, a perdu tout désir sexuel. Neil, lui, a vu au contraire sa sexualité décupler, finissant par se prostituer avec n’importe qui : beau comme un Dieu, tous ceux qui le
croisent tombent amoureux de lui, alors que lui est devenu incapable d’aimer qui que ce soit, condamné alors à ne pouvoir offrir que son corps en partage…

Araki filme encore une fois les errances de l’adolescence avec une puissance et une poésie indépassable. « Mysterious skin », malgré sa crudité et ses séquences parfois atroces, est une œuvre
d’une beauté et d’une grâce inoubliable… Mais c’est aussi un film qui ne cessera plus de hanter celui qui s’y sera laisser prendre entièrement. Car au plus profond de lui, le long métrage
dissimule cette mélancolie noire, ce regard si triste sur le monde, forcément douloureux, mais amené pourtant avec une douceur troublante… Les personnages y sont envahis d’une solitude tragique
et désespérée, et pourtant tellement humaine et palpable pour le spectateur. La noirceur du dénouement s’impose en contrepoint terrible et lacrymal à la fantaisie émouvante et parfois drôle qui
émaillait jusque-là le récit : qui a vécu l’horreur au cours de l’enfance sait combien il aimerait « trouver un moyen de défaire le passé... mais c'était impossible », comme le dit Neil en
serrant Brian contre lui à la toute fin du film. Tout simplement sublime…



 



Mise en perspective :



- The Doom Generation, de Gregg Araki (Etats-Unis, France, 1995)



- Kaboom, de Gregg Araki (Etats-Unis, 2010)



- Smiley face, de Gregg Araki (Etats-Unis, 2008)



- Nowhere, de Gregg Araki (Etats-Unis, France, 1997)



- Splendor, de Gregg Araki (Etats-Unis, 1999)































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vendredi 12 novembre 2010

L’homme qui voulait vivre sa vie, d’Eric Lartigau (France, 2010)



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Note :
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Paul Exben est un avocat pour qui les affaires marchent bien. Il aurait bien sûr préféré être un grand photographe, pour vivre sa passion, mais il a du choisir, à un moment, d'être "quelqu'un de
sérieux" afin de subvenir aux besoins de sa famille : une femme de moins en moins aimante (Marina Foïs) et deux petits garçons... Quand sa "patronne associée" (divine et espiègle Catherine
Deneuve !) lui dit qu'elle va mourir bientôt et que l'on ne peut rien y faire, le renvoyant au possible de sa disparition à lui sans qu’il ne se soit accompli comme il l’aurait voulu, les
perspectives de sa propre vie semblent se fissurer inexorablement, comme si quelque chose était en train de défaillir ou de dérailler... Mais est-ce lui qui déraille ? Ou toute sa vie qui
s'effondre autour de lui, depuis bien longtemps déjà, même s'il ne le remarque que maintenant ? D'ailleurs, avant même que sa femme ne le quitte pour demander le divorce, on le sent déjà parti
ailleurs : il n'y a qu'à le voir à cette soirée de bobos mégalos, constamment en retrait, dans un inconfort permanent, jetant désormais un œil distant et critique sur la petite vie étriquée qu'il
s'est doucement forgé, renoncement après renoncement, compromis après compromission de ses désirs...

Avec cette histoire de couple qui défaille, parce que la femme reproche à son mari de ne pas être assez présent, de trop travailler alors que c'est justement une des conditions sine qua non du
train de vie qu'elle exigeait, on nage en plein drame petit bourgeois, sournois et faux derche. Si c'est effectivement le cas au début, les apparences sont trompeuses, puisque le film opère un
basculement progressif de la notion de genre cinématographique... Tout n'était visiblement qu'apparences construites sur du vide dans cette petite vie rêvée toute faite et prête à l'emploi, ce
qui aura probablement convaincu la femme, oisive, de se prendre un amant. Il est intéressant de noter que l'amant est d'ailleurs une projection (en "négatif", puisque le personnage tient plus du
raté vantard) de ce qu'aurait voulu être Paul : un photographe professionnel ! Quand Paul tue justement l'amant par accident, le film se transforme pour de bon et s'oriente pour un temps vers le
thriller, le temps de se débarrasser du corps, avant de s'apaiser à nouveau...

C'est alors qu'un troisième film commence, probablement le plus intéressant. Ayant éliminé l'amant, qui avait en réalité la vie rêvée de Paul, Paul s'élimine lui-même, laissant croire à sa mort,
pour pouvoir usurper l'identité de l'amant, récupérant finalement par un jeu de déplacements identitaires sa véritable existence : la vie qu'il voulait vraiment vivre, comme le clame le titre du
film... C'est donc en devenant quelqu'un d'autre (mais qui était en réalité une inversion de son "moi" fantasmé) que le personnage principal va parvenir à se réaliser et à devenir lui-même !
Etrange paradoxe, qui est l'essence et le moteur même du film, passionnant dans sa capacité de se réinventer en permanence, exactement comme son personnage... Si le passage de Paul d'un milieu
bourgeois parisien à une vie simple dans un coin perdu au milieu de la nature dans un pays étranger est réellement un moment très très beau et très émouvant, il ne tiendra pas lui non plus, comme
si Paul ne pouvait en fin de compte jamais la vivre, sa vie... A moins que ce ne soit justement en la recommençant constamment qu'il se sent "vivre" vraiment : la fin ouverte sur cet intense et
beau personnage (incarné à merveille par un Romain Duris très impliqué) donne d'ailleurs l'image d'un être libéré et libre, prêt à conquérir enfin le vaste monde !



 



Mise en perspective :



- L’arnacoeur, de Pascal Chaumeil (France, 2010)



- Persécution, de Patrice Chéreau (France, 2009)































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jeudi 11 novembre 2010

Jeu : Le Ciné-rébus # 2


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Réponse : Inception



(Un - Cèpe - Si - On)



Trouvé par Romainst



Jouez et gagnez plein de cadeaux avec Phil Siné : guettez la publication des jeux sur le blog, soyez le premier à donner la bonne réponse en commentaire et accumulez un maximum
de points afin de choisir le lot que vous convoitez parmi la liste mentionnée un peu plus bas…

Règle du « Ciné-Rébus » : Déchiffrez le titre d’un film dans le rébus ci-dessus et gagnez un point si vous parvenez à être le premier à donner la bonne réponse en commentaire
!

Avec 5 points, vous pourrez choisir un DVD parmi les titres suivants :
- « The calling » de Richard Caesar
- « L’étrange créature du lac noir » de Jack Arnold (accompagné
du documentaire "Retour sur le lac noir")
- « Flandres » de Bruno Dumont (dans une superbe édition collector digipack double-DVD,
débordante de bonus passionnants !)
- "Karaté Dog", de Bob Clark
- "Ally McBeal" (les 4 premiers épisodes de la saison 1)

Scores actuels :
Docratix : 1 point
Violaine : 1 point




Bonne chance à toutes et à tous !































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Commissariat, d’Ilan Klipper et Virgil Vernier (France, 2010)



commissariat



 



Note :
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Retrouvez la critique du film "Commissariat" par Phil Siné en
suivant ce lien































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mercredi 10 novembre 2010

Splendor, de Gregg Araki (Etats-Unis, 1999)



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Note :
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Quand Araki s'essaie à la comédie romantique, force est de constater qu'il s'assagit... Avec "Splendor", exit donc son univers trash et hyper provocateur, comme on pouvait l’admirer dans ses
films précédents, tel que "The Doom Generation". Mais le personnage
central du film nous prévient ici dès la première réplique que "l'amour est une chose mystérieuse et déconcertante" : alors si "Splendor" demeurera plus calme et moins torturé que ce à quoi le
réalisateur nous avait habitué jusque-là, il n'en garde pas moins "l'esprit" et certaines thématiques de ses autres longs métrages... On y retrouve notamment les concepts d'amour libre et de
ménage à trois !

Alors que Veronica n'a pas connu l'amour depuis bien longtemps, elle va s'enticher de deux garçons que tout oppose au cours de la même soirée : le destin est joueur... Un dilemme s'ensuit :
lequel choisir ? Veronica décide alors de ne pas choisir et le trio finira par s'installer dans le même appartement. On pourra regretter qu'Araki semble se freiner légèrement, sans doute pour
capter un plus large public, en ne développant quasiment pas, par exemple, de rapports homosexuels entre les deux garçons : le tout est expédié en un petit bisous sur les lèvres au cours d’un
jeu, rien de plus ! Mais on lui sait gré, quoi qu'il en soit, de ne pas renoncer à traiter les questions de société avec le point de vue oblique qui le caractérise : les relations de couple bien
sûr, qu'il élargit à un trio, voire même à plus quand un troisième larron fait son apparition aux yeux de Veronica, mais aussi des questions taboues en Amérique comme l'avortement quand la jeune
fille tombe enceinte... Sa rencontre avec Ernest, un riche et attentionné réalisateur, la pousse d'ailleurs à vouloir se marier et accepter par là même un amour unique, tel que la société le
préconise, mettant principalement en avant les notions de stabilité que cela représente pour elle et son futur bébé. Son choix sera finalement celui d'un personnage typiquement Arakien, ce qui
rend le film plus appréciable encore et étonnamment touchant dans la dernière séquence !

Mais ce qui compte aussi pour beaucoup dans un film de Gregg Araki, pour y reconnaître son style entre tous, c'est bien sûr la mise en scène... et ici, quelle "splendeur" ! (héhé) Araki ne perd
rien de sa fougue de ce côté-là, enchaînant une ribambelle de tableaux et d'images très colorés, souvent très kitsch et très "queer", jamais vraiment trash donc, mais toujours déjantés et à
l’esthétique gay très prononcé ! Le réalisateur joue avec bonheur sur les contrastes et les caricatures qu'il fait incarner à ses interprètes. Stylée et soignée, la mise en scène alterne l'humour
et l'amour, et accumule parfois les deux dans une même séquence, puisque après tout l'amour fera toujours rire, de part ses ridicules si charmants... "Splendor" nous réserve aussi quelques folies
dont le cinéaste a le secret, comme une scène aux frontières du cartoon, les deux garçons recherchant leur dulcinée dans une grande maison, puis finissant par s'envoler d'un balcon pour plonger
comme par magie dans la piscine un peu plus loin... Les jeunes acteurs sont en outre tous impeccables, rivalisant de grimaces et d'énergie pour incarner des archétypes magnifiques et poussés à
l'extrême :  Kathleen Robertson est délicieuse et ses trois amants (Johnathon Schaech, Matt Keeslar et Eric Mabius) sont aussi excellents que bandants !



 



Mise en perspective :



- The Doom Generation, de Gregg Araki (Etats-Unis, France, 1995)



- Kaboom, de Gregg Araki (Etats-Unis, 2010)



- Smiley face, de Gregg Araki (Etats-Unis, 2008)



- Nowhere, de Gregg Araki (Etats-Unis, France, 1997)































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