dimanche 28 septembre 2014

[Anti-cinéma] Barb Wire, de David Hogan

Barb Wire
de David Hogan
(Etats-Unis, 1996)

Le Jour du Saigneur # 147

 

Il est probable que lors de sa sortie en salle, « Barb Wire » était déjà un film ringard… Eh ben on peut sans doute dire que le temps n’a rien arrangé à l’affaire ! A vrai dire, le long métrage de David Hogan est une grosse série B de luxe, avec un scénario post-apo sans grand intérêt mais un budget plus conséquent que la première bisserie venue… Il faut dire que la présence de Pamela Anderson au casting, fantasme adolescent par excellence en ce temps-là (les maillots de bain d’« Alerte à Malibu » et la chirurgie plastique avaient
déjà amplement joué leurs rôles), n’y est bien sûr pas pour rien : toute de cuir vêtue, incarnant une héroïne de « comics » assez butch à la carrosserie de rêve, elle semble d’ailleurs plutôt à l’aise pour incarner une sorte de super héroïne toujours bien armée, rentre-dedans et carrément « bitchy » ! Le casting se révèle par ailleurs mystérieusement qualifié (on retrouve notamment Udo Kier en bras droit discret de Barb Wire) pour illustrer un récit d’action futuriste pas vraiment honteux, mais tout de même bien paresseux… La mise en scène demeure assez plate, les scènes d’action ne déchirent probablement pas assez, et surtout le film ne s’aventure jamais vraiment sur le terrain du nanar pur, au grand regret de ses spectateurs éventuels d’aujourd’hui… Alors mis à part la mythologie qu’il brode tout autour de son principal atout (à savoir Pamela Anderson), « Barb Wire » se regarde sans vraiment enthousiasmer. Seuls les fans de l’actrice devraient y trouver leur compte, que ce soit avec la séquence d’ouverture du film purement gratuite, dans laquelle on la voit exécuter une danse dans son bar toute mouillée et toute poitrine dehors, ou dans les situations hyper sexy où elle est mise en scène (Pamela Anderson dans ses tenues sexy, Pamela Anderson sur sa grosse moto, Pamela Anderson dans son bain à remous plein de mousse, Pamela Anderson sortant du bain avec son gros flingue, etc., etc.)

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