jeudi 21 mars 2013

[Critique] Hulk, d’Ang Lee



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(Etats-Unis, 2003)




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Loin d’être le meilleur film d’Ang Lee (capable de choses quand même bien plus subtiles, à l’image de « Garçon d’honneur », de « Brokeback Mountain » ou dernièrement de « L’odyssée de Pi »), « Hulk » est très probablement son film le plus bourrin et le plus
hollywoodien ! Une débauche d’effets spéciaux (dont un Hulk numérique tellement vert qu’il en devient souvent risible) comble hélas trop souvent la vacuité de l’ensemble… Le développement «
scientifique » de l’intrigue, pourquoi pas, mais tout le côté psychodrame du passé fait vraiment nunuche et laisse finalement s’enchaîner à l’écran des séquences trop attendues et généralement
très convenues. Certaines scènes trop musclées et des trucages hyper-exagérés (Hulk sautant par exemple de montagne en montagne, ou l’artillerie plus que lourde de l’armée), qui pourraient être
drôles si l’on en ressentait vraiment l’ironie, transforme surtout le film en grand n’importe quoi hurlant et abêtissant ! C’est d’autant plus dommage qu’Ang Lee excelle à rendre l’atmosphère
typiquement « comics » de l’œuvre originale signée Stan Lee : il soigne notamment les transitions visuelles, à travers de multiples fondus d’images originaux ou par le biais d’une utilisation
dynamique et éclatée du « split screen », découpant l’écran presque à l’infini, le rendant ainsi assez proches des cases d’une planche de bande dessinée…



Perspectives :



- L’odyssée de Pi, d’Ang Lee



- Avengers, de Joss Whedon



- The Green Hornet (Le Frelon vert), de Michel Gondry



- Spider-Man, de Sam Raimi































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3 commentaires:

  1. Je suis presque d'accord avec toi, mais c'est de loin la meilleure adaptation cinématographique du géant vert. Pour les fans de Marvel (comme moi), le film l'Incroyable Hulk est bien meilleur que Thor et compagnie.

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  2. ce film est tout sauf vain et c'est le meilleur de Ang lee : c'est un film qui décrit la psychose avec une force visuelle incroyable : le corps fantasmé du psychotique (HULK) et une réalité : un
    type mal et incapable d'aimer (David Banner) à qui son père fou a transmis quelque chose de maléfique incarné ici par la substance qu'il lui injecte dans les veines; et jusqu'à la scene finale de
    confrontation où le Père devient une sorte de Dieu furieux dans les nuages qui cherche à tuer son fils. Ang Lee dit de ce film que c'est son film le plus personnel et on le croit.

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