samedi 7 août 2010

Dernières séances : Le Soupirant, L'expérience interdite, Taking off


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Le soupirant
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de Pierre Etaix (France, 1963)
> Premier long métrage de Pierre Etaix, "Le soupirant" contient déjà cette capacité comique immense, digne de Chaplin et de Tati, à la fois d'une drôlerie percutante et d'une touchante poésie,
que l'on retrouvera décuplée un an plus tard dans son chef-d’œuvre "Yoyo". Etaix incarne un
jeune homme attachant, que ses parents voudraient bien voir se marier et qui accumule les infortunes drôles et absurdes avec les dames qu'il rencontre... Les gags se multiplient sur l'écran à un
rythme endiablé, les traits des personnages sont particulièrement bien caractérisés et l'on passe un moment magique et plein de surprises !

L'expérience interdite
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de Joel Schumacher (Etats-Unis, 1991)
> "C'est une belle journée pour mourir", se déclare solennellement à lui-même l'un des personnages au début de cette incroyable aventure... Tout le film est en quelque sorte à l'image de cette
courte scène : à la fois un peu poseur et franchement grandiloquent ! Le sujet du film était pourtant passionnant : des apprentis médecins jouent aux apprentis sorciers en se pratiquant les uns
aux autres quelques bonnes EMI (Expériences de Mort Imminente) bien senties, histoire de découvrir un peu ce qu'il y a après la mort... Sauf que le traitement mystico-new-age de la question, à
savoir que les personnages devraient peut-être résoudre leurs problèmes de culpabilité avant de mourir, est un brin pénible. Reste que la mise en scène tape-à-l’œil et le côté très début des 90's
rendent le film plutôt plaisant, quand ce n'est pas presque amusant malgré lui... Le casting en or ajoute encore au plaisir et au charme "rétro" du long métrage : Julia Roberts en docteur
frigide, Kiefer Sutherland en faux méchant qui se la pète à mort, William Baldwin en obsédé sexuel... sans compter ce bon vieux Kevin Bacon, aux airs toujours un peu cu-cul (mais ça lui va
tellement bien !) et à la coupe de cheveux vraiment ringarde et ridicule avec le recul. Une expérience « vintage » tout à fait autorisée !



 



Taking off
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de Milos Forman (Etats-Unis, 1971)
> Au début des 70's, Milos Forman signe un film éminemment moderne et anticonformiste, tant dans la forme (montage alterné, filmage semi-documentaire, grain de l'image...), que dans le fond,
qui se moque avec beaucoup de piquant et d'ironie du milieu de la petite bourgeoisie, atterré par le relâchement des mœurs de leurs ados fugueurs... Pour les comprendre, ils se réunissent dans
une association pour expérimenter les drogues et essayer de comprendre leurs enfants : peinture sociale décapante et fous rires garantis !































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