mercredi 25 août 2010

D’amour et d’eau fraîche, d’Isabelle Czajka (France, 2010)



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Note :
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Voici un très beau film sur la jeunesse d’aujourd’hui. On y suit l’itinéraire de Julie Bataille, 23 ans, célibataire, études supérieures de lettres et de communication, à la recherche d’un
premier emploi. La cinéaste excelle à nous montrer toute la peine du monde et la galère par laquelle un jeune doit passer pour (peut-être) y parvenir : cruauté des entretiens d’embauches, petites
humiliations quotidiennes dans le monde manipulateur de l’entreprise, petits jobs mal payés et inintéressants… etc. Il y a un réalisme social assez pessimiste derrière tout ça, ajouté à une perte
des repères du personnage, qui se laisse aller à « s’oublier » en boîte de nuit ou à coucher avec n’importe qui… jusqu’à ce qu’elle rencontre Ben, un jeune glandeur débrouillard et un peu loubar,
qui lui fera remettre en question le mode de vie que l’on veut lui imposer. Le film quitte alors le milieu urbain oppressant pour partir sur les routes de la « liberté » et s’amuser un peu à la
campagne. Bien sûr, Julie comprendra que la vie facile de Ben cache quelque chose et qu’elle s’apprête peut-être à prendre une voix un peu dangereuse… Le scénario est bien rythmé, les dialogues
sont impeccables et une certaine grâce vient toucher ces jeunes gens. On les regarde évoluer avec compassion, avec tendresse et toujours avec plaisir, car le couple d’acteurs formé par Pio Marmai
et Anaïs Demoustier est tout simplement magnifique, jusqu’à ce dernier plan où on les voit quasi littéralement se baigner dans un monde « d’amour et d’eau fraîche » !































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1 commentaire:

  1. Un appel à la liberté et une dénonciation du milieu du travail... Mouais... L'illusion est vite éventé. Une jeune fille à Bac 5 n'arrive pas à trouver du boulot assez vite à son goût elle
    s'entiche alors d'un beau ténébreux qui préfère l'argent facile... En gros à peine sortit de ses études elle voudrait que le boulot lui tombe dessus sans effort, c'est comme l'amour il suffit de
    baiser avec celui qui passe et s'il laisse un billet pourquoi pas (pute ?!)... Elle s'entiche donc d'un voyou qui prône la faineantise... Comme quoi un bac 5 ne donne pas l'intelligence et le
    sens de responsabilités. La psychologie aurait du être un point fort mais les personnages sont surtout primaires et sans consistances. La première scène de sexe est inutile car c'est une
    rencontre qui apporte rien à l'histoire comparé à sa rencontre avec le beau brun. On reste trop en surface pour que le propos puisse vraiment convaincre. Le seul bon point reste l'interprétation
    et notamment de Anaïs Démoustier charmante et prometteuse. 2/5

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