mercredi 19 février 2014

[Portrait vaginal] Charlotte Gainsbourg : Sexe et Genre


nymphomaniacDéjà dans « Antichrist », qui lui valut un prix
d’interprétation à Cannes amplement mérité, Charlotte Gainsbourg se lançait dans une masturbation frontale toute chatte à l’air sous le regard dévorant (et lubrique ?) de la caméra de Lars von
Trier. Il est amusant de constater qu’à l’heure où sort « Nymphomaniac »,
nouvelle mise à l’épreuve de l’anatomie génitale de l’actrice par le génie danois, le réalisateur d’un tout autre genre Riad Sattouf en remet une couche dans son « Jacky au royaume des filles »
en affublant dans un plan truqué numériquement la fille de Jane Birkin et de Serge Gainsbourg d’un sexe… d’homme !

C’est d’ailleurs bien par le trucage – numérique ou mécanique – que Lars von Trier maltraite à loisir le vagin de sa comédienne dans son dernier chef-d’œuvre… « Nymphomaniac » montre son sexe
constamment pénétré, 09 charlotte gainsbourgsouillé, maltraité,
jouissant et souffrant tour à tour. Si c’est par des tours de passe-passe – vagin artificiel ou doublure par une actrice porno – que le cinéaste nous montre frontalement son anatomie la plus
intime, son organe sexuel et son rapport à lui n’en demeure pas moins le sujet même du film ! L’audace de Charlotte Gainsbourg est indéniable à se frotter ainsi à l’œuvre morbide et hyper-sexuée
de Lars von Trier et remet presque en perspective le regard que nous avions sur l’actrice et sur la carrière passionnante et admirable qu’elle s’était déjà construite…

Evoquons ne serait-ce que ses débuts au cinéma, avec ses airs de garçon manqué questionnant déjà les notions de genre et d’identité sexuelle… Claude Miller en tirera le meilleur dans «
L’effrontée » ou « La petite voleuse », charlotte_serge_gainsbourg.jpget son père, Serge
Gainsbourg, l’exploitera jusqu’au stade d’une ambiguïté qui fera largement polémique avec le film « Charlotte for ever », décrivant les rapports quasi-incestueux entre un père et sa fille… Il
composera d’ailleurs pour sa fille tout un album de chansons portant le titre du film et comptant notamment le mythique et magnifiquement ambigu « Lemon
incest »
.



Perspectives :



- Nymphomaniac : Volume 1, de Lars von Trier



- Nymphomaniac : Volume 2, de Lars von Trier



- Polémique Nymphomaniac : Visas de censure modifiés



- Melancholia, de Lars Von Trier



- L’arbre, de Julie Bertucelli



- Persécution, de Patrice Chéreau































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3 commentaires:

  1. Un portrait vaginal ? Mais où trouves-tu tout ça ?! Ca m'a bien fait marrer en tout cas... A quand un portrait pénien d'un de tes cinéboys ?

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  2. Bonjour Phil et bien moi je préfère me souvenir de Charlotte Gainsbourg dans l'Effrontée et La petite voleuse et Lemon incest. Bonne journée.

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  3. tu n'as pas aimé nymphomaniac ?

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