mercredi 23 mars 2011

[Série] Entourage, créée par Doug Ellin


entourage.jpg



Entourage, série créée par Doug Ellin (Etats-Unis, 2004-****)



Note :
star.gif

star.gif




Produit par Mark Whalberg, dont l’expérience a largement servi aux scénarios de la série, « Entourage » décrit la carrière de Vincent Chase, un jeune acteur en pleine ascension à Hollywood, ainsi
que sa vie avec son « entourage » justement, à savoir son meilleur ami d’enfance Eric, qui deviendra son manager dès la fin de la première saison, son frère Johnny « Drama », acteur de série «
has been » et impulsif qui cherche désespérément à renouer avec le succès, et un certain « Turtle », sorte de pique-assiette balourd qui profite du fric de son pote… Car la vie est belle quand on
bosse dans le cinéma : la bande passe son temps à dépenser inconsidérément les millions que gagne Vince et ne pense qu’à faire la fête, incluant bien sûr les filles, le sexe et la drogue à
outrance… Evoluant dans une atmosphère cool et pleine d’humour, émaillé de dialogues crus et relâchés, « Entourage » apparaît comme une sorte de « Sex & the city » masculin dans le monde des
studios hollywoodiens.

Si l’on s’attache avec plaisir et facilité aux différents personnages au fil des saisons, on reste surtout scotché par la vision incroyablement fun et trépidante, et probablement abondamment «
documentée », de la vie et des mœurs dans le monde de l’industrie cinématographique contemporaine qu’offre la série ! La vie de star, ses coulisses et ses à-côtés, le rôle hallucinant des agents
(l’agent de Vince, un certain Ari Gold, hyperactif et manipulateur, multipliant les dérapages verbaux haut en couleurs, lui vole d’ailleurs souvent la vedette !), les négociations des contrats,
les rendez-vous avec les réalisateurs ou les producteurs, les coups de folie et les petits arrangements : « Entourage » offre un condensé à la fois percutant et hilarant de la vie délirante à
Hollywood… Vince et les siens vont alors traverser mille mésaventures entre deux tournages, alternant à une vitesse folle les hauts très haut et les bas très bas, amassant les millions par
dizaines un jour et fauchés comme les blés le lendemain… Il faut dire qu’au lieu d’enchaîner les gros blockbusters comme son agent le lui conseille, le jeune acteur cherche souvent du côté des
projets plus indépendants et risqués, ce qui n’est pas toujours payant pour le portefeuille ! Mais au fond peu importe, puisqu’il se souvient toujours qu’il est né dans la misère du Bronx à New
York et que le fric au fond, ça va ça vient, et c’est pas très grave…

Toujours bien fun, jamais prise de tête (à l’image de ses héros !), chaque (court) épisode d’« Entourage » (environ 20 minutes) se suit avec un vrai délice, surtout que la série nous plonge
progressivement dans une sorte de monde parallèle assez incroyable, dans lequel évolue le tout Hollywood que l’on connaît bien et qui vient faire de nombreuses apparitions remarquées sous la
forme de « guest stars » savoureuses : James Cameron vient y réaliser « Aquaman », un film de superhéros, ou Martin Scorsese une nouvelle version de « Gatsby »… Au fil des saisons, à côté
d’acteurs principaux tous aussi bons les uns que les autres, on voit ainsi défiler du beau monde : Gus Van Sant, Scarlett Johanson, M. Night Shyamalan, Seth Green, Matt Damon… ou encore Eminem,
avec lequel Vince ira jusqu’à se bastonner sévère !

Injustement peu connue en France, « Entourage » se révèle pourtant une série de grande qualité, pour peu que l’on aime sa tonalité souvent très « libérée »… Sept saisons, une huitième pour très
bientôt, et même peut-être un film… car il serait sans doute temps, après tout, qu’une série aussi plaisante et palpitante sur le cinéma se donne enfin les moyens de s’échapper du petit écran
pour passer au grand !































  • Plus










2 commentaires:

  1. J'adore ! Par contre, je n'ai pas du tout accroché à la première saison, je la trouve très plate et l'alchimie n'est pas encore là entre les acteurs. Je ne sais pas si tu as eu le même effet mais
    j'ai poursuivi à la saison 2 uniquement à cause du caméo de Scarlett Johansson et je ne regrette pas. Comme du bon vin, cette série se bonifie avec le temps. Qu'est-ce que j'adore Ari Gold !


    Bon par contre, un film, l'intérêt serait probablement limité non ? Ce format de 20 minutes est parfait, une gourmandise made in Hollywood.

    RépondreSupprimer
  2. j'avoue être certainement moins sensible que toi aux charmes de scarlett ;)


    mais je n'ai pas vu une telle rupture entre les 2 premières saisons... je crois que j'ai très vite accroché, même si j'avais du prendre la diffusion en cours de saison 1 lors de son passage sur
    la TNT il y a qqs années...


    pour le film, en effet, ça peut avoir un effet pervers... wait & see...

    RépondreSupprimer