mardi 1 février 2011

Lesbian Vampire Killers, de Phil Claydon (Grande-Bretagne, 2008)



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Note :
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Deux loosers en pleine déconfiture (l’un jeté par sa copine nympho, l’autre renvoyé de son emploi de clown pour avoir une nouvelle fois frappé un gosse) décident de se mettre au vert au fin fond
de l’Angleterre paumée… Pas de bol, ils arrivent dans un village sur lequel plane une malédiction ancestrale bien curieuse : toutes les jeunes filles, à l’orée de leurs 18 ans, s’y transforment
en de sulfureuses et sanguinaires vampires lesbiennes ! Aidés par un « vicaire » dont la fille atteindra sa majorité le soir même, ils vont devoir affronter cette armée de créatures «
mortellement » sexy, toutes adoratrices de la touffe et du vagin, dans un délire de situations grotesques et de gags pachydermiques…

Malgré son titre volontairement racoleur, « Lesbian Vampire Killers » avait pourtant tout pour être une petite réussite dans le domaine de la série B jouissive ou des films hautement improbables
: une histoire débile et rigolote, des acteurs sympas au fort potentiel comique (Mathew Horne et James Corden, issus de la télévision britannique) et tous les ingrédients implicites du cinéma de
genre (du gore et du cul, en gros). Le film démarre même plutôt bien, laissant croire à un chouette scénario, qui malheureusement patine et devient presque inexistant une fois passé la « première
bobine » (terme un rien galvaudé dans le cas d’un film sorti sous nos tropiques directement en DVD) : la suite devient malheureusement un enchaînement de blagues potaches plus ou moins drôles,
dont l’accumulation devient assez vite laborieuse et indigeste…

On aurait pourtant vraiment aimé les aimer d’amour, ces « tueurs de vampires lesbiennes » dépressifs et décérébrés, surtout que le long métrage ne manque pas d’idées cool et sympas ! On pense
notamment au prologue pour expliquer la malédiction, vague parodie de légendes et de films d’heroic fantasy, ou encore à la façon dont les vampirettes meurent, dans une sorte de projection
spermatique explosive qui tache et qui fait mouche… Pourtant, les bonnes idées sont trop souvent alourdies par leur propre répétition ou par ces gags balourds qui s’éternisent un chouilla trop
longuement. Bref, le film fait du sur-place et aurait probablement gagné à posséder une mise en scène plus nerveuse et inventive !



 



Mise en perspective :



- « Lesbiennes et tueuses » : des filles qui « en ont » !































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6 commentaires:

  1. Un des pires films de 2010, pour le coup ! Je déteste ça à un point inimaginable !!!

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  2. Ah mince! Lorsque j'ai vu le titre, je me suis dit que ce bon vieux Phil nous avait dégoté une perle...

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  3. C'est décidément le mois des vampires lesbiennes (hommage à Ingrid Pitt ?) ! N'ai vu ni l'un ni l'autre (je suis plongé dans une misère cinématographique en ce moment, c'est terrible) mais
    celui-ci m'a l'air d'être un ratage bis second degré façon "des serpents dans l'avion" : un projet qui aurait pu être réjouissant mais qui se fourvoie lamentablement.

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  4. Très déçu par ce faux hommage aux films d'exploitations conduit par des gens qui n'ont rien compris au genre dans lequel ils essayent de s'infiltrer

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  5. Vous avez ici un blog très riche sur le cinéma. D'autant plus que chaque description est bien illustré par des images. Sinon vous aurez du mettre également une petite vidéo de montage rattachant
    chaque description.


    Vous avez ici un très large choix de vidéos. On en trouve de tous les goûts. C'est super, continuez!


     

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  6. merci, mais je ne comprends pas trop l'histoire des vidéos de montage...

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