mardi 22 février 2011

[Critique] Dirty Dancing, d’Emile Ardolino



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Dirty Dancing, d’Emile Ardolino (Etats-Unis, 1987)



Note :
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Le succès inattendu de « Dirty Dancing » à l’époque de sa sortie relève sans doute proprement du miracle, y’a pas à dire ! Budget riquiqui, acteurs débutants, cinéaste inconnu au bataillon… et
surtout une histoire niaiseuse au possible dans un village de vacances pour familles friquées des années 60, au sein duquel naîtra une passion tumultueuse entre un beau professeur de danse et une
fille à papa encore ingénue. Et pourtant ! Cette bluette pour adolescentes en chaleur a fait le tour du monde et fait mouiller des millions de petites filles (et même parfois de petits garçons
!)

Il faut dire que le soin apporté aux démonstrations de danses est souvent chaud et sensuel, ce qui a forcément de quoi émoustiller les jeunes gens… La bande son est en sus super cool et certaines
chansons sont même devenues mythiques : « (I've had) the time of my life » par exemple, ou encore « She’s like the wind » écrite et interprétée par Patrick Swayze himself ! Patrick Swayze,
justement, revenons-y : il incarne un duo parfait avec sa jeune partenaire Jennifer Grey. D’un couple mal assorti et que tout sépare au début du film, ils vont devenir amoureux fous, notamment
par l’entremise de la danse, « sensualisée » comme jamais dans des séquences de corps à corps cul-cultes ! S’il paraît complètement improbable que l’héroïne puisse apprendre la danse aussi
rapidement (quelques jours d’entraînement acharné suffiront, à suer chaudement avec Patriiiick), le spectacle de son apprentissage demeure néanmoins assez touchant, surtout qu’il est assorti
d’une autre découverte : celle de l’amour… Sans compter que ça donnera au final quelques numéros de danse très jolis et des scènes aussi attachantes que ridicules, comme lorsque les deux
personnages dansent en se regardant amoureusement et en chantant en play back les paroles de la chanson…

Au fond, on jette un regard plutôt compatissant devant ce film so « cul-cute », surtout sans doute si on a déjà croisé sa route au cours de notre adolescence. Qu’on y ait aimé sa représentation
décontractée de la danse ou de l’amour, au fond c’est du pareil au même : le charme avait opéré et on peut alors revoir le film aujourd’hui avec une profonde nostalgie… C’est probablement très
très bête, mais c’est comme ça ! Johnny et Baby : une idylle de vacances qui nous fera rêver « forever », même si c’est ringard de le dire…



 



Mise en perspective :



- L’arnacoeur, de Pascal Chaumeil (France, 2010)































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6 commentaires:

  1. Je connais même la B.O. par coeur, c'est dire (par contre, l'innocente que je suis le voit moins "cul" que toi ;-p). Je ne l'ai plus revu... Rôh, depuis au moins une décennie O_O.

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  2. Je l'ai vu à l'époque. J'avais genre 15 ans et ça ne m'avait pas transcendé ...Ça serait pire maintenant je suppose ... Biz

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  3. Curieusement le film est longuement cité dans l'article que Les Cahiers consacrent à Black Swan, comme une des influences majeures de ce dernier.

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  4. hahahahahah (rire nerveux)


    ah merde, je viens de rechoper des boutons.


     


    Pour l'anecdote, TMC qui a diffusé le film a fait la meilleure audience de l'histoire de le TNT. ça me dépasse.

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  5. si justement, je suis trop sensible. ça s'appelle l'allergie ;)

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  6. pff... m'enfin en même temps je comprends, après tout ce film j'y jette un regard bienveillant parce que je l'ai vu ado... et justement pour tous ses défauts aussi ! (c'est comme ça aussi que
    j'arrive à qualifier les pires nanars de chef d'oeuvre purs, mais ceci est une autre histoire... :)

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