vendredi 22 février 2013

[Critique] La belle endormie, de Marco Bellocchio



belle_endormie.jpeg
(France, Italie,
2012)



Sortie le 10 avril 2013




star.gif


Après le balourd « Vincere », Marco Bellocchio parvient à livrer une œuvre plus
subtile avec cette « Belle endormie ». Il y utilise encore une fois l’Histoire, mais une Histoire hyper récente cette fois-ci, puisqu’il évoque le débat suscité en Italie en 2008 sur le sort
d'Eluana Englaro, une jeune femme plongée dans le coma depuis 17 ans. La légitimité de l’euthanasie dans certains cas désespérés a ainsi provoqué l’émoi de toute une nation…

Sans jamais véritablement prendre parti sur la question, Bellocchio nous présente toute une ribambelle de personnages, comme autant de destins liés à cette question alors sous les feux de
l’actualité… Il entremêle les histoires avec une belle aisance scénaristique et filme des comportements divers, des réactions souvent paradoxales, toujours avec une passion fougueuse qui donne
toute son intensité à son cinéma… Derrière le tourbillon médiatico-politique des manifestations, il s’attache à ceux qui se laissent parfois dévoyer de leurs convictions par amour ou à d’autres
qui ont renoncé à vivre, justement parce que quelqu’un qu’ils aimaient demeure en sursis depuis trop longtemps… Les acteurs – et surtout les actrices ! – sont absolument remarquables devant la
caméra du cinéaste italien, Isabelle Huppert en tête, bien évidemment, mais également une jeune actrice que l’on avait déjà remarqué dans « La solitude des nombres premiers », Alba Rohrwacher…



Perspective :



- Vincere, de Marco Bellocchio































  • Plus










1 commentaire: