jeudi 15 novembre 2012

[Anniversaire] La Cinémathèque de Phil Siné : An III


t-shirt_red_is_dead.jpg3
ans de blog = 3 super t-shirts à gagner !!!



Plus de 1200 articles et 5000 commentaires plus tard, le blog de Phil Siné tient toujours et fête même aujourd’hui ses 3 ans ! Il paraît que 3 ans, c’est l’âge de la maturité pour un blog, ou
tout du moins la durée moyenne de vie après laquelle on se dit, quand même, il serait peut-être temps d’arrêter et de penser à autre chose… Je mentirais, bien évidemment, si je vous disais que je
n’y pense jamais : il y a d’ailleurs eu une période, cette année, où j’étais bel et bien à deux doigts de le faire… et puis non ! A croire que la passion dure encore… et j’avoue en outre que
l’univers palpitant et proliférant de la ciné-blogosphère a ceci de fascinant que j’aurais sans aucun doute bien du mal à m’en passer complètement si je devais le quitter du jour au lendemain
!

Je pourrais me livrer ici à un énième bilan chiffré de ces trois ans de blogage compulsif, mais les chiffres, n’est-ce pas un truc de comptables, d’économistes et de statisticiens ? Tout ce que
je déteste en ce monde au fond, et qui s’oppose tant à l’idée que je me fais du cinéma… Au fond, j’ai juste envie de poursuivre en votre compagnie mon petit bonhomme de chemin de ciné-blogueur
modeste et amoureux des films qu’il vous fait partager au jour le jour… Pour cela, j’essaie tant bien que mal de vous parler d’un nombre toujours plus grand de longs métrages, via par exemple
la rubrique « P.S. » que j’ai créée voilà quelques semaines et qui permet de passer en revue des films auxquels je n’ai pas
le temps de consacrer un article complet. Je tâche aussi d’évoquer – pour mon plus grand plaisir, mais j’espère aussi un peu pour le votre – les films en amont de leurs sorties en salles, ainsi
que tout un pan du cinéma dont les pépites ne sortiront probablement jamais sur grand écran, en assistant par exemple à divers festivals parfois bien étranges : « Paris cinéma », « L’étrange festival » plus récemment, et le « PIFFF » dès ce week-end !

Mais trêve de bavardage ! Pour célébrer dignement cet anniversaire et récompenser par là même votre fidélité, je vous propose de gagner 3 super t-shirts de « Red is dead », le
film dans le film de la comédie culte de Les Nuls « La cité de la peur », offerts par Serishirts.com, un chouette site de vente de t-shirts « so cool
& so fun », et port inclus qui plus est ! Pour cela, avide de popularité éphémère et affublé d’un besoin d’amour inassouvible, j’aurais pu vous demander de me retweeter, de me facebooker ou
de signaler cet article sur votre blog le cas échéant, mais non même pas ! Je suis vraiment trop sympa et du coup je vous demande simplement de m’envoyer un joli message d’anniversaire,
accompagné de vos coordonnées postales et du sexe et de la taille du t-shirt que vous souhaitez recevoir, à 3615philsine@free.fr avant la date fatidique
du dimanche 25 novembre à 23h59. Les auteurs des trois messages les plus drôles et / ou originaux – que je publierai peut-être ici bas (comprendre juste en dessous) – gagneront chacun un t-shirt
! Mais que cela ne vous empêche pas néanmoins de me souhaiter un bon anniversaire en commentaires de ce billet ou sur les réseaux sociaux…



serishirts.png[Edit du 29/11] Le jeu est terminé ! Bravo aux trois gagnants : Raf, Not-Zuul (qui m'a envoyé la magnifique étoile
ci-dessous !) et Eulalie... et tant pis pour le petit Bruce, qui a trop tardé à m'envoyer ses coordonnées après son magnifique et vibrant message anniversaire en commentaire de cet article :
j'aurais pourtant tant aimé te faire plaisir ! :'(



star not zuul































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mercredi 14 novembre 2012

[P.S. # 07] Argo / Tempête sous un crâne


Parce qu’il n’y a pas que des garçons dans une maison ou des chiens ressuscités dans la vie, il convient aussi d’évoquer d’autres sujets aussi passionnants
qu’un prise d’otages en Iran ou que les collégiens d’aujourd’hui, encore plus débiles que ceux d’hier, mais certainement bien moins que ceux de demain… C’est d’ailleurs pour ça que les « P.S. de Phil Siné » existent : pour vous parler d’encore plus de choses, pourvu que ça se passe au cinéma !


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Argo, de Ben Affleck

(Etats-Unis, 2012)
Sortie le 7 novembre 2012




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Ben Affleck distille un suspense efficace et un humour inattendu dans cette illustration de l’exfiltration par la CIA de six Américains échappés de leur ambassade prise d’assaut par des
révolutionnaires iraniens en 1979 et livrés à un pays qui leur est désormais hostile… Non sans être conscient de l’absurdité – en plus de la dangerosité – de la situation, un agent vient les
sortir du pays en les faisant passer pour une équipe de cinéma canadienne venue faire des repérages en vue du tournage d’un film de science-fiction nommé « Argo ». Joli pied de nez à la réalité,
ce scénario semble tellement fou qu’il semble tout droit sorti de Hollywood – sans compter qu’il fonctionne, trompant avec malice les autorités iraniennes… Un thriller documenté qui célèbre à sa
façon la puissance du cinéma !


tempete_sous_un_crane.jpg
Tempête sous un
crâne, de Sandrine Bouffartique

(France, 2012)
Sortie le 24 octobre 2012




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Dans un collège de Seine-Saint-Denis, via les salles de classes de deux profs, l’une de français et l’autre d’arts plastiques, la documentariste Sandrine Bouffartique saisit avec un naturel
bluffant l’ambiance de ce lieu d’apprentissage puissamment vivant, pour le meilleur comme pour le pire… Le métier de transmission est beau et noble – les efforts des enseignantes sont merveilleux
– mais la tâche se révèle souvent ardue devant un auditoire bien agité. Entre instants de partages et découragements, on vit dans ces salles de cours des moments intenses ou plus discrets, drôles
ou plus dramatiques, mais toujours uniques et surprenants, à mille lieues de toute monotonie…

P.S. : Faits incroyables, deux nouvelles entrées squattent directement la première et seconde place du Palmarès interblogs pour le mois d’octobre… Il s’agit du très bon « Looper » et d’« Argo », dont je vous parle justement ci-dessus ! Côté Panoptique, le triptyque gagnant d’octobre n’a vraiment pas de quoi nous faire honte, avec le fantaisiste « In another country », le fascinant « Dans la maison » et le palmé d’or « Amour »…































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mardi 13 novembre 2012

[Evènement] Paris International Fantastic Film Festival : 2e édition !


PIFFF_2012.jpgSite officiel du
PIFFF : http://www.pifff.fr/



Et Paf ! Phil Siné est accrédité pour le PIFFF ! (Gadget ?) Le quoi ?! M’enfin, le « PIFFF », soit le « Paris International Fantastic Film Festival », qui célèbre
en fanfare sa seconde édition cette année, du 16 au 25 novembre
… 10 jours de programmation démentielle, soit déjà deux fois plus longtemps que les cinq petits jours de l’année précédente : si
l’accroissement se poursuit à ce rythme-là, le festival durera presque toute l’année dès sa septième édition ! (Chiche !)

Au Gaumont Opéra Capucines de Paris, c’est rien de moins que 27 longs métrages et 17 courts qui seront projetés durant ce PIFFF 2012 ! Le programme y est plus qu’alléchant, avec le nouveau Don «
Phantasm » Coscarelli dès la soirée d’ouverture (« John dies at the end »), le superbe « Citadel » (déjà vu et approuvé par votre serviteur), une histoire de clown tueur
visiblement très prometteuse (« Stitches »), le nouvel opus d’« Universal Soldier » (avec JCVD et Dolph Lundgren !), des « séances cultes » à base de Peter Jackson et de Dario Argento, une nuit
entière consacrée à Clive Barker, ou encore de véritables encyclopédies de l’horreur via les films à sketches « The ABC’s of Death » et « V/H/S »… Autant dire que le festival promet d’être bien
gore et bien fun, comme il se doit ! A se demander ce que vous attendez pour consulter toute la programmation et acheter votre pass sur le site officiel de
l’événement


Si l’on ajoute à ça des séances de dédicaces, un jury pour choisir parmi 10 films en compétition et une pléthore d’invités, on peut le dire bien fort : le PIFFF (et Hercule ?) est bel et bien le
rendez-vous immanquable des amateurs parisiens de cinéma de genre ! S’il a encore un peu de chemin à parcourir pour égaler l’Etrange Festival ou
le BIFFF, références de poids dans le domaine, force est de constater qu’il rivalise déjà sans rougir avec le
Festival de Gerardmer
… mais qui a dit que ce dernier était devenu has-been ? (c’est pas moi en tout cas… au cas où quelqu’un voudrait m’y inviter et m’y héberger ;o) Et qui pense qu’il n’a de
toute façon jamais atteint la grandeur de feu le Festival d’Avoriaz ? (hein ? qui a demandé ce que c’est que ce festival d’Avoriaz ? Dieu que je me sens vieillir…)































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lundi 12 novembre 2012

[Critique] Sur le chemin des dunes, de Bavo Defurne



sur_le_chemin_des_dunes.jpg
(Belgique,
2011)



Sortie le 5 décembre 2012




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Pour son premier long métrage, le cinéaste belge Bavo Defurne déclare tout de go que le « réalisme social » ne l’intéresse pas… du moins, pas tel quel. Car si dans « Sur le chemin des dunes », il
est bien question de présenter des personnages confrontés à un contexte social un peu triste et misérabiliste, il le fait avec une telle fantaisie que tout passe comme une lettre à la poste (du
moins, avant que cette dernière ne soit privatisée…) On distingue au fond plus de la mélancolie que du naturalisme dans le regard que le cinéaste pose ici sur ses personnages, auxquels il est
aisé de s’attacher, tant la mise en scène fait preuve d’une tendresse et d’une générosité assez belle à leur égard…

Dans un décor vintage et nostalgique qui devrait évoquer quelques souvenirs aux trentenaires et quarantenaires (voire au-delà ?), « Sur le chemin des dunes » nous propose de suivre l’enfance et
l’adolescence de Pim, jeune garçon taciturne vivant seul avec sa mère dans une ville de la côte belge, visiblement du côté d’Ostende… Niveau contexte social, Defurne nous décrit sans pathos ni
insistance une certaine pauvreté et la vie dans une région apparemment assez sinistrée : les adultes semblent y perdre peu à peu toute responsabilité, notamment à l’égard de leurs enfants, et
passent leur temps à boire ou ne rien faire au « Texas », nom étrange d’un établissement assez atypique… La mère de Pim, naviguant d’un homme à l’autre, aspire bien plus à une carrière musicale,
poussant la chansonnette avec son accordéon, qu’à l’éducation de son fils, dont les silences demeurent la plupart du temps des plus éloquents… Les deux parents sur lesquels le film s’attarde
finiront d’ailleurs par disparaître, chacun à leur façon, laissant leur progéniture se débrouiller seule, ce qui ne change fondamentalement pas grand chose à leur quotidien dans le fond…

La mise en scène du cinéaste sait nous élever au-dessus de la facilité de l’apitoiement, proposant notamment une jolie esthétique, soignée et lumineuse, qui saisit plus facilement la beauté des
êtres plutôt que le sordide qui les entoure… Des plans sur les dunes, à côté de la mer, offrent par exemple de belles visions de la nature : le rapport que l’on entretient au monde est peut-être
avant tout dans la façon que l’on a de le regarder, semble nous dire la caméra du réalisateur.

Mais la plus belle chose que « Sur le chemin des dunes » nous montre avec une heureuse subtilité, ce sont ces portraits de l’adolescence qui s’achève et qui s’ouvre à l’amour… Tous ces corps qui
se cherchent, ils sont habités par des jeunes acteurs tous impeccables : Jelle Florizoone, Mathias Vergels, Nina Marie Kortekaas… Ils incarnent tout au long du film toutes les facettes terribles
du dépit amoureux : si Pim s’éveillera à la sexualité avec son meilleur ami Gino, qui finira par s’éloigner de lui à son grand désespoir, il sera aussi une brutale désillusion pour la sœur de
Gino, secrètement amoureuse de lui depuis l’enfance… Quant au passage à l’âge adulte de cette jeunesse si romantiquement seule, il est superbement illustré par ces trésors affectifs que Pim
accumule en cachette dans une boîte, et qu’il finira par brûler sur la plage, avant de se jeter à l’eau, comme on se jette dans l’inconnu de la vie et l’avenir, enfin !































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dimanche 11 novembre 2012

[Critique] From Beyond (Aux portes de l’au-delà), de Stuart Gordon


from_beyond.jpg(Etats-Unis, 1986)



Le Jour du Saigneur # 91




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Fort du succès de son désormais culte « Re-animator » en 1985, Stuart Gordon s’entourait dès l’année suivante de la même équipe pour signer cette nouvelle adaptation « prétexte » de l’œuvre de
H.P. Lovecraft : « From Beyond ». Son pote Brian « Society » Yuzna au scénario, les acteurs Jeffrey Combs et Barbara Crampton à la distribution… et en voiture Simone ! Moins célèbre que son
prédécesseur, le film n’en reste pas moins un pur joyau de l’horreur, avec des vrais bons morceaux de Gordon à l’intérieur, incluant toutes les dérives perverses et dégoûtantes que cela
suppose…

« From Beyond » raconte la découverte d’un savant fou, qui a mis au point une machine pour ouvrir une porte vers une dimension parallèle (forcément maléfique) et surtout stimuler la glande
pinéale, capable d’ouvrir le cerveau jour du saigneurhumain à un « sixième sens » ou un « troisième œil
», qui sort d’ailleurs tel un serpent au beau milieu du front d’un personnage : excitante trouvaille visuelle ! Forcément, l’expérience tourne mal : le savant fou est laissé pour mort, tué par
une créature volante, et son assistant est interné dans un asile… Qu’à cela ne tienne : une psychologue sexy convainc le jeune fou de retenter l’expérience pour l’innocenter ! Les deux
personnages s’en vont relancer la machine démoniaque, épaulés par un flic un peu à la ramasse, et d’étranges forces qui les dépassent finiront par avoir le dessus…

Le cinéaste s’en donne à cœur joie pour filmer un spectacle horrifique explosif et exalté ! Ses personnages se retrouvent confrontés à d’ignobles créatures gluantes et polymorphes, mais voient
surtout leurs sens devenir incontrôlables : d’étonnantes pulsions sexuelles (marque de fabrique de Gordon) vont notamment les pousser à des dérives libidineuses SM assez délirantes… Si les effets
spéciaux, certes marqués par leur temps, restent encore aujourd’hui plutôt convaincants et originaux, plongeant le spectateur dans un univers entre horreur et fantaisie, certaines séquences
inattendues et grand-guignolesques, ainsi que l’interprétation parfois approximative des acteurs, font en outre délicieusement dériver le long métrage vers la série B furieusement jouissive ! On
admire ici une énucléation pratiquée directement à la bouche, on est subjugué là par deux corps qui fusionnent l’un dans l’autre, déversant généreusement des sécrétions diverses par hectolitres,
pour se livrer un combat sans merci… Cette fascination du réalisateur pour les mutations dégénérescentes de la chair et des sens évoque d’ailleurs les premiers Cronenberg, auxquels ce fascinant «
From Beyond » n’a définitivement rien à envier !



Autres films de Stuart Gordon :



Edmond (2005)



Stuck (2007)































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samedi 10 novembre 2012

[Sortie] Sinister, de Scott Derrickson



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(Etats-Unis,
2012)



Sortie le 7 novembre 2012




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Scénario allégé et inutilement étiré, volonté de faire sursauter le spectateur à travers des procédés et des effets sonores éculés, autant dire que l'on s'ennuie ferme dans "Sinister", que Phil
Siné a tout bonnement trouvé "sinistre" et sans intérêt... Il s'en explique d'ailleurs ici
même
!































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vendredi 9 novembre 2012

[Sortie] House of boys, de Jean-Claude Schlim



house_of_boys.jpg
(Luxembourg,
2010)



Sortie le 7 novembre 2012




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Joli panorama de la vie gay et insouciante des années 80, bientôt rattrappée par les ravages d'une terrible maladie de l'amour, à travers le parcours d'un jeune homme un peu paumé, tombant
amoureux d'un garçon hétéro avec qui il travaille dans un club de strip-tease... Un
beau film, qui passe avec élégance d'une fantaisie légère à une intense gravité, dont Phil Siné vous dit le plus grand bien par ici
...































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