lundi 14 mai 2012

[Critique] W.E., de Madonna



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(Grande-Bretagne, 2011)



Sortie le 9 mai 2012




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Madonna a toujours le chic pour trouver des titres emblématiques et pertinents pour ses films, qu’il s’agisse par exemple de son premier film comme réalisatrice (maintenant l’équilibre entre «
Obscénité et Vertu ») ou un documentaire dans lequel elle s’est beaucoup investi (la
formule « I am because We are » rappelant joliment que nous ne sommes rien sans les autres). Pour sa seconde mise en scène, elle transforme les initiales de ses héros prestigieux, le roi Edouard
VIII et sa « roturière » de femme Wallis Simpson, en pronom de la deuxième personne du pluriel « WE »… car quoi de mieux après tout que le « Nous » pour conjuguer les relations amoureuses qu’elle
décrit à l’écran ?

Bien plus que les évènements historiques qu’elle évoque, il saute aux yeux que c’est avant tout la relation sentimentale de ce roi qui a du abdiquer par amour qui intéresse Madonna ! Sa mise en
perspective avec la situation de Wally Winthrop, une jeune femme malheureuse dans son mariage à New York en 1998, confirme cette obsession romantique : Wally se rend tous les jours à la vente aux
enchères des objets ayant appartenu à ceux que l’on a fini par appeler le Duc et la Duchesse de Windsor, cherchant dans les bijoux, les vêtements ou les meubles exposés comme autant de symboles
d’un conte de fées pour jeunes filles rêveuses, de celles qui veulent encore croire à l’amour malgré le mauvais tour que la vie leur joue… Sa relation naissante avec un bel agent de sécurité de
chez Sotheby’s, où se déroule la vente, va peu à peu remettre sa vie en perspective, en même temps que sa vision de l’histoire d’amour de Wallis et Edouard va évoluer… Une vision des plus
féministes, inversant les perspectives sur le couple déchu : car si l’on parle souvent de ce à quoi Edouard a du renoncer (la royauté), on ne pense jamais aux sacrifices que Wallis a de son côté
du consentir !

Oscillant subtilement entre les deux époques, le film de Madonna révèle avant tout une immense intelligence de la mise en scène ! Si l’on ressent de multiples influences et emprunts, il se dégage
pourtant de « W.E. » un vrai style visuel, confirmant une profonde affinité et une certaine personnalité de la chanteuse pour manier la caméra ! Ce n’est pas encore tout à fait le chef-d’œuvre
immortel que la star voudrait certainement nous livrer un jour (il est amusant, d’ailleurs, d’entendre le titre « Masterpiece », issu de son nouvel album, pendant le générique de fin), mais c’est
un nouveau jalon sur la voie de la consécration : on est bluffé par ses multiples audaces et tentatives assez réussies de donner corps à son scénario… Madonna a un vrai talent pour filmer les
différents passages de son film, s’adaptant à chaque élément de l’intrigue : le drame, l’amour, les remous de l’Histoire, la turpitude psychologique… L’apprenti cinéaste nous emporte avec
ravissement dans un tourbillon audiovisuel étourdissant, mêlant les images d’archives à ses propres images tournées en 8, 16 ou 35 millimètres en fonction des époques ou des circonstances, joli
et efficace procédé de mise en scène… Le film livre également une superbe bande son alternant le classique et le moderne, les tubes « vintage » (on s’amuse d’y entendre notamment la voix de
Roberto Alagna entonner « Salade de fruits »…) et les musiques planantes du compositeur Abel Korzeniowski. Si « W.E. » peut parfois souffrir d’une certaine confusion visuelle, on demeure pourtant
convaincu par sa belle conviction formelle et sa merveilleuse croyance dans les contes de fées, même si ces contes-là possèdent quelques circonvolutions plus trashs et typiquement « madonnesques
»… Alors oui, je le dis bien haut : « I love WE ! »



Perspectives :



- Obscénité et vertu, de Madonna



- Recherche Susan désespérément, de Susan Seidelman



- I'm Going to Tell You a Secret, de Jonas Åkerlund



- Drowned World Tour, de Madonna (vu par E.V.)































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dimanche 13 mai 2012

[Critique] Red State, de Kevin Smith






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(Etats-Unis, 2011)




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S’étant visiblement fourvoyé en se lançant dans la grosse production hollywoodienne (son dernier film, « Top Cops », a très largement été décrié par le public), Kevin Smith revient avec
« Red State » à un budget plus modeste et à un cachet artistique estampillé plus « indépendant », comme au bon vieux temps de son premier film « Clerks », très vite
érigé en phénomène culte !



« Red State » fait vraiment plaisir à voir, autant dans sa forme que dans son propos. On se laisse impressionner d’abord par le caractère parfaitement jour du saigneurinclassable du film, oscillant entre le gore et le polar, l’action et la critique socio-politique, la pochade adolescente et la comédie noire bien
grinçante, sans oublier une brève incursion dans du simili-fantastique juste un peu avant l’ultime conclusion… Il faut dire que Smith ose toutes les ruptures de ton, au risque parfois de perdre
ou en tout cas déstabiliser son spectateur, et se permet d’emboîter plusieurs concepts les uns aux autres au fur et à mesure que se déroule son film : on démarre façon « American
Pie » avec trois ados qui partent rejoindre une fille leur ayant promis un plan à quatre sur internet, on continue au sein d’une Eglise de fous furieux intégristes qui assassinent
sauvagement les homosexuels et les « pervers sexuels » après les avoir crucifié pour garantir le spectacle à leurs « fidèles », et on se termine avec un assaut de la police
symptomatique de la folie et des dérives sécuritaires qui ont fleuri aux Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001… Ca pourrait sembler casse-gueule a priori et ça se révèle pourtant éminemment
original et stimulant ! Comme si le réalisateur se complaisait à nous surprendre constamment, en sacrifiant par exemple très brutalement des personnages qu’il nous avait laissé supposer être
les héros peu de temps auparavant…



Le style déjanté et constamment à contre-courant de l’ensemble, alternant parfois de longs dialogues savamment écrits et de courtes séquences soudainement ultra-violentes, rappellent pour
beaucoup le cinéma de Quentin Tarantino, que Smith admire visiblement beaucoup. L’humour noir et cynique qui fait souvent dérailler le film pour notre plus grand plaisir multiplie notamment les
séquences cultes : la scène où l’un des trois ados s’enfuit sans le moindre plan de l’Eglise possède une chute hilarante mais amère (il est descendu par les autorités qui attendent devant la
maison) et l’incertitude qui règne lorsque retentissent les sirènes de l’Apocalypse à la fin confère un instant de flottement ironique, dont l’explication se révèlera bien plus drôle encore…



Si « Red State » souffre de quelques ralentissements de rythme et de quelques maladresses dans sa mise en scène, on le lui pardonne pourtant aisément tant ce qu’il propose offre une
vraie folie et des audaces à foison ! Le talent des acteurs n’est d’ailleurs pas complètement étranger à la force et à la surprise qui émanent de certaines séquences : si les jeunes
comédiens sont plutôt sympathiques, l’acteur Michael Parks (habitué des films de Tarantino, justement) est terrifiant dans la peau du gourou extrémiste et John Goodman se révèle comme toujours
formidable dans le rôle partagé entre le bien et mal du chef de l’assaut policier !



Mais outre sa forme hors norme, qui associe « Red State » à un puissant « film de genres » (j’insiste sur le « s » à « genres »), son discours
ultra-critique et véritablement incorrect politiquement l’affuble d’une aura idéologique génialissime ! Car si le fanatisme religieux est bien sûr visé ici en priorité, Kevin Smith propose
en outre une critique très poussée d’un autre fanatisme, peut-être plus dangereux encore : celui du gouvernement américain, capable du pire et usant de méthodes expéditives, s’arrangeant
sans la moindre culpabilité avec la vérité, lorsque celle-ci n’est pas forcément à son avantage… A la fois mordant, incisif et terrifiant !



Index du Jour du Saigneur































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samedi 12 mai 2012

[Jeu] Les Rois du Caméo # 8


08



Réponse : Steven Spielberg dans "The Blues Brothers"



Trouvé par π



Jouez et gagnez plein de cadeaux avec Phil Siné :
guettez la publication des jeux sur le blog, soyez le premier à donner la bonne réponse en commentaire et accumulez un maximum de points afin de choisir le lot que vous convoitez parmi la liste
mentionnée un peu plus bas…



Règle des « Rois du caméo » : Un caméo est l’apparition furtive en forme de clin d’œil d’une personnalité que l’on n’attend pas dans un film (souvent le réalisateur du film
lui-même). Devinez le titre du film et le nom de la personne du caméo représenté sur la photo ci-dessus et gagnez un point si vous parvenez à être le premier à donner la bonne réponse en
commentaire !



A partir de 3 points cumulés, vous pourrez choisir un cadeau parmi les suivants :
- 1 badge collector « I [love] Phil Siné » (3 points)
- 1 badge collector « I [star] Phil Siné » (3 points)
- 1 lot des 2 badges collector (4 points)
- DVD « The calling » de Richard Caesar (4 points)
- DVD « L’étrange créature du lac noir » de Jack Arnold
(accompagné du documentaire "Retour sur le lac noir") (5 points)
- DVD « Flandres » de Bruno Dumont (dans une superbe édition collector digipack
double-DVD, débordante de bonus passionnants !) (5 points)
- DVD  "Karaté Dog", de Bob Clark (5 points)
- Gagné par Brodeuse-Bazar ! DVD "Ally McBeal" (les 4 premiers épisodes de la saison 1) (5 points)
- DVD « Tropical Malady », d’Apichatpong Weerasethakul (5
points)
- 1 TV écran plasma 100 cm (1000 points)
- 1 voyage pour 2 personnes à Hollywood (1300 points)
- DVD « Sugarland Express » de Steven Spielberg (6 points)
- Nouveau DVD « Le candidat » de Niels Arestrup
(5 points)



Scores actuels :
Romainst : 11 points
Violaine / Brodeuse-Bazar : 5 points
Titoune : 4 points
Foxart : 4 points
Cachou : 4 points
Docratix : 2 points
MaxLaMenace_89 : 2 points
Papa Tango Charlie : 2 points
Bruce Kraft : 1 point
Niko (de CinéManga) : 1 point
Squizzz : 1 point
FredMJG : 1 point
Marc Shift : 1 point
Cinédingue : 1 point
π : 1 point



 



Grâce aux 5 points qu'elle a cumulé, Brodeuse-Bazar vient de gagner le DVD d'"Ally McBeal" ! Qu'attendez-vous pour la rejoindre au
tableau d'honneur des gagnants aux jeux de Phil Siné ?







Bonne chance à toutes et à tous !































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vendredi 11 mai 2012

[Critique] Dark Shadows, de Tim Burton



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(Etats-Unis,
2012)



Sortie le 9 mai 2012




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Très attendu (au tournant), le nouveau film de Tim Burton se situe finalement nettement au-dessus de la médiocrité de son dernier opus (l’adaptation trop disneylandisée d’« Alice au pays des
merveilles »
) mais malheureusement bien en-deça de l’excellence de son avant-dernier (« Sweeney Todd »).



Adapté d’un obscur « soap opera » fantastico-gothique de la fin des années 60 à la télévision américaine, « Dark Shadows » commence pourtant plutôt très bien, avec un
récit à travers les âges totalement « Burton », à base d’histoire d’amour impossible, de malédiction, de sorcière et de vampire… Le cinéaste excelle d’ailleurs toujours autant à nous
plonger dans un univers époustouflant et frénétique, traversé de personnages hauts en couleurs et de décors grandioses et ténébreux (le manoir de la famille Collins, notamment, rempli de recoins
secrets et de portes dérobées). On se laisse ainsi happer assez plaisamment par cette histoire fantastique, d’où la densité comique émerge en outre abondamment : le sombre héros (ha
ha !) Barnabas est un vampire qui découvre le monde de 1972 après avoir été enfermé près de deux siècles dans un cercueil enfoui sous terre, autant dire qu’il n’est pas au bout de ses
surprises ! En découvrant l’enseigne d’un MacDonald, il croit par exemple y voir la maison de Méphistophélès… Une forme de parodie s’imprime également parfois à l’image, notamment lors d’une
scène d’amour irrésistible entre le vampire et la sorcière du récit, dont la puissance et la violence révèle une outrance visuelle délirante !



Cependant, si l’on s’amuse souvent, on s’ennuie également parfois, la faute sûrement à un scénario bien mince étiré par quelques rebondissements inutiles et une énumération de personnages
au développement pas toujours très habile… La dernière partie du long métrage se révèle en cela presque exaspérante, tant la profusion d’éléments à l’écran semble masquer une certaine béance dans
le contenu… C’est bien dommage, d’autant que les acteurs sont tous savoureux : Eva Green en sorcière vengeresse, Michelle Pfeiffer en matriarche épatante, Helena Bonham Carter en psy
alcoolique… et bien sûr Johnny Depp, qui incarne une nouvelle fois l’une de ces créatures étranges et ambiguës que Tim Burton aime le voir endosser (ici un vampire capable du meilleur comme du
pire). On sort au final de « Dark Shadows » plutôt distrait et amusé, mais avec un étrange sentiment d’inachevé… On s’interroge en outre sur la capacité du réalisateur que l’on a tant
aimé à se renouveler, tant ce film-là ressemble à ce que l’on connaît déjà de lui… Une tendance à la répétition qui ne serait pas tant gênante si on ne décelait pas en elle un certain
opportunisme et un manque cruel de sincérité de la part de son auteur…



Perspective :



- Alice au pays des merveilles 3D, de Tim
Burton
































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jeudi 10 mai 2012

[Critique] Les enfants de Belle Ville, d’Asghar Farhadi





enfants_de_belle_ville.jpg(Iran,
2004)



Sortie le 11 juillet 2012




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Le succès surprise d’« Une séparation » l’année dernière aura permis de
révéler le cinéaste Asghar Farhadi au grand public. Après les ressorties récentes de ses films précédents (« La fête du feu » et « A propos d’Elly »), sa filmographie continue
d’être redécouverte aujourd’hui à travers « Les enfants de Belle Ville », son second film datant de 2004… Une nouvelle occasion de confirmer le talent du réalisateur iranien et de
comprendre aisément sa consécration tardive…



Le film commence assez étrangement dans un centre de rééducation pour mineurs : on célèbre l’anniversaire d’Akbar, qui vient d’avoir 18 ans, mais celui-ci ne semble guère enchanté par les
festivités… Il se précipite même se cacher pour pleurer. On comprendra vite son désarroi lorsque l’on vient le chercher pour le transférer en prison, car il est condamné à mort pour avoir tué la
jeune fille qu’il aimait : ce devait être un suicide romantique à deux, pour fuir une société trop étriquée, mais il a survécu, seul… et maintenant, il ne veut plus mourir !



Il lui reste encore peut-être une chance, et c’est son meilleur ami Ala qui va la tenter pour lui : après avoir fait des pieds et des mains pour sortir plus tôt que prévu du centre de
rééducation où il est lui aussi détenu pour vol, il va alors tout faire pour obtenir la grâce du père de la victime, seul moyen d’éviter la mort du jeune homme. Pour cela, Ala va trouver de
l’aide auprès de la belle Firoozeh, la sœur d’Akbar, de laquelle il va se rapprocher dangereusement dans une société religieuse, puisque celle-ci est mariée…



Le poids de la religion, celui d’une société très policée, Asghar Farhadi les filme déjà avec une grande habileté et un désespoir tout en retenu dans le regard de ses personnages, tous très
travaillés et incroyablement intenses ! Les lois absurdes érigées par les autorités iraniennes donnent des frissons, comme cette fameuse « loi du sang », qui oblige le père de la
jeune fille décédée à payer pour la mise à mort d’Akbar, car le prix pour la mort d’un garçon est deux fois plus élevé que celui de la mort d’une fille…



La jeunesse filmée par le cinéaste est encore une fois prisonnière de cette société qu’elle rejette… Ils sont beaux, mais ils sont tristes, ces « Enfants de Belle Ville » que nous
décrit le long métrage. On est impressionné par la grâce et la profondeur des interprètes, qui parviennent à tout nous dire en un seul geste ou en un seul regard, en particulier par les rôles
d’Ala et Firoozeh, incarnés par Babak Ansari et Taraneh Alidousti… On admire enfin la façon subtile qu’a Farhadi de nous dire que Dieu est bien plus du côté de la jeunesse qu’il décrit que des
autorités iraniennes qui prétendent agir en son nom : les prénoms d’Ala et Akbar mis côte à côte ne laissent-ils pas entendre en effet « Allah Akbar », formule arabe très célèbre
pour louer la grandeur de Dieu ?



Perspective :



- Une séparation, d’Asghar Farhadi



[Film vu en projection de presse]































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mercredi 9 mai 2012

[Sortie] Saya Zamuraï, de Hitoshi Matsumoto



saya_zamurai.jpg
(Japon,
2011)



Sortie le 9 mai 2012




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Après deux films complètement délirants (« Big Man Japan » et « Symbol »), Hitoshi
Matsumoto se lance une nouvelle fois dans un « film concept » étonnant, qui ne ressemble à aucun autre ! [...] "Saya Zamuraï" se laisse regarder avec un vrai plaisir et sans la moindre lassitude
[…] Débutant presque à la façon d’un cartoon, le long métrage se poursuit en enfilant les gags avec un entrain souvent très communicatifs, mêlant le burlesque grossier à des effets
mélodramatiques plus humains…



Retrouvez la critique complète de "Saya Zamuraï" par Phil Siné en suivant ce
lien...































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mardi 8 mai 2012

[Fil ciné] Les films d'avril 2012


Index des sorties ciné



Semaine après semaine, suivez le fil des sorties ciné et des films vus par Phil Siné. Les liens renvoient aux critiques des films présentes sur le blog...



 



Semaine du 4 avril 2012



- My week with Marilyn, de Simon Curtis (Etats-Unis, Grande-Bretagne, 2011)

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- Sur la piste du Marsupilami, d'Alain Chabat (France, 2012)
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- [Rec]³ Génesis, de Paco Plaza (Espagne, 2012)
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- Aux yeux de tous, de Cédric Jimenez (France, 2011)
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- The Plague Dogs, de Martin Rosen (Grande-Bretagne, 1982)
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- Titanic 3D, de James Cameron (Etats-Unis, 1997-2012)
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- A moi seule, de Frédéric Videau (France, 2011)
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Semaine du 11 avril 2012



- Twixt, de Francis Ford Coppola (Etats-Unis, 2011)
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- Trabalhar Cansa, de Juliana Rojas et Marco Dutra (Brésil, 2011)

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- I Wish (nos voeux secrets), de Kore-Eda Hirokazu (Japon, 2012)
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- Blanche Neige, de Tarsem Singh (Etats-Unis, 2012)
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- Le Roi Lion 3D, de Roger Allers et Rob Minkoff (Etats-Unis, 1994-2012)
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Semaine du 18 avril 2012



- L’enfant d’en haut, d’Ursula Meier (France, Suisse, 2012)
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- Lock Out, de James Mather et Stephen St. Leger (France, 2012)

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- Rock’N’Love, de David MacKenzie (Grande-Bretagne, 2011)
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- Viva Riva ! de Djo Tunda Wa Munga (France, Belgique, Congo, 2010)
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- Les fraises de bois, de Dominique Choisy (France, 2012)
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Semaine du 25 avril 2012



- Tyrannosaur, de Paddy Considine (Grande-Bretagne, 2011)
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- Avengers 3D, de Joss Whedon (Etats-Unis, 2012)
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- Le prénom, d'Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte (France, 2011)
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- Nino : une adolescence imaginaire de Nino Ferrer,
de Thomas Bardinet (France, 2011)
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- Avé, de Konstantin Bojanov (Bulgarie, 2011)
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