mercredi 18 avril 2012

[Jeu] Le Ciné-rébus # 19


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Réponse : Piranha



(pie - rat - na)



Trouvé par π



Jouez et gagnez plein de cadeaux avec Phil Siné : guettez la publication des jeux sur le blog, soyez le premier à donner la bonne réponse en commentaire et accumulez un maximum
de points afin de choisir le lot que vous convoitez parmi la liste mentionnée un peu plus bas…




Règle du « Ciné-Rébus » : Déchiffrez le titre d’un film dans le rébus ci-dessus et gagnez un point si vous parvenez à être le premier à donner la bonne réponse en commentaire
!

A partir de 3 points cumulés, vous pourrez choisir un cadeau parmi les suivants :
- 1 badge collector « I [love] Phil Siné » (3 points)
- 1 badge collector « I [star] Phil Siné » (3 points)
- 1 lot des 2 badges collector (4 points)
- DVD « The calling » de Richard Caesar (4 points)
- DVD « L’étrange créature du lac noir » de Jack Arnold
(accompagné du documentaire "Retour sur le lac noir") (5 points)
- DVD « Flandres » de Bruno Dumont (dans une superbe édition collector digipack
double-DVD, débordante de bonus passionnants !) (5 points)
- DVD  "Karaté Dog", de Bob Clark (5 points)
- DVD "Ally McBeal" (les 4 premiers épisodes de la saison 1) (5 points)
- DVD « Tropical Malady », d’Apichatpong Weerasethakul (5
points)
- 1 TV écran plasma 100 cm (1000 points)
- 1 voyage pour 2 personnes à Hollywood (1300 points)
Nouveau DVD « Sugarland Express » de
Steven Spielberg
(6 points)



Scores actuels :
Romainst : 11 points
Titoune : 4 points
Foxart : 4 points
Cachou : 4 points
Violaine : 4 points
Docratix : 2 points
MaxLaMenace_89 : 2 points
Bruce Kraft : 1 point
Niko (de CinéManga) : 1 point
Squizzz : 1 point
FredMJG : 1 point
Marc Shift : 1 point
Cinédingue : 1 point
Papa Tango Charlie : 1 point



Bonne chance à toutes et à tous !































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mardi 17 avril 2012

[Critique] A moi seule, de Frédéric Videau



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(France, 2011)



Sortie le 4 avril 2012




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Pour se débarrasser une bonne fois du fait divers duquel il s’inspire (l'histoire de l’autrichienne Natascha Kampusch), Frédéric Videau commence son film par son dénouement : soit la libération
volontaire de la victime par son ravisseur, après huit ans de vie commune, Vincent ayant retenu enfermé chez lui Gaëlle depuis qu’elle était petite fille… Le film est alors le récit du retour de
la jeune fille à la vie, sa difficulté à revenir auprès des siens, de ses parents, qui sont désormais comme des inconnus pour elle…

Plusieurs flash-back reviennent sur les rapports qui liaient Gaëlle et Vincent, ce mélange étrange et perturbant d’amour-haine qu’un otage peut éprouver pour son bourreau… Un bourreau qui
pourvoyait à tous ses besoins, l’éduquait, faisait toujours preuve d’attention à son égard, malgré quelques moments d’une violence inouïe lorsqu’elle n’obéissait pas ! Ce contraste, cette
ambiguïté, sont parfaitement montrés par le film… On s’interroge sur les intentions exactes de Vincent, pauvre type très seul interprété par l’excellent et brut Reda Kateb. Mais c’est le
personnage de Gaëlle qui impressionne, notamment grâce au jeu froid et distancié d’Agathe Bonitzer, que l’on a vu récemment dans « Une bouteille à la mer »… Sa diction, sa façon de répondre « oui » à des questions
qui n’attendent pas une telle réponse… Son désespoir, sa « petite mort » imposée par son éloignement du monde des hommes pendant toutes ces années, sont palpables à l’écran avec une force assez
bouleversante…

Le reste du casting reste de grande qualité, entre Hélène Fillières en psychologue, Jacques Bonnaffé dans le rôle du père dévasté et une Noémie Lvovsky méconnaissable en mère déchue dans l’une
des premières séquences du film… « A moi seule », dont le titre rappelle la solitude de Gaëlle face à une aventure qu’elle seule a vécu intimement et est capable de comprendre, insiste sur
l’indicible et sur les gouffres infranchissables qui s’ouvrent devant la jeune fille dans sa nouvelle vie… C’est en finissant par s’échapper d’une vie qui n’est plus la sienne et en devenant une
autre elle-même (elle use d’un autre prénom lors d’une rencontre inespérée dans un train), qu’elle comprendra qu’elle peut finalement tout recommencer et s’inventer une nouvelle vie, seule devant
une page encore blanche : « Je suis tout neuve » murmure-t-elle en ouvrant les bras à l’inconnu et à son destin à venir…































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lundi 16 avril 2012

[Critique] Trabalhar Cansa, de Juliana Rojas et Marco Dutra



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(Brésil, 2011)



Sortie le 11 avril 2012




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« Travailler fatigue », clame le titre du premier long métrage de Juliana Rojas et Marco Dutra. C’est en effet à une description assez poussée du monde du travail dans une société guidée par le
profit que le couple de réalisateurs brésiliens nous permet d’assister… Alors que son mari vient de perdre son travail (au nom d’une pseudo crise dans un pays ayant pourtant le plus fort taux de
croissance au monde !), Héléna réalise un projet de longue date : ouvrir sa propre supérette de quartier… De l’exploitation de l’homme par le monde du travail, la petite famille va ainsi passer
de l’autre côté de la barrière : Héléna va devenir intraitable avec ses employés, qu’elle soupçonne notamment de lui voler des marchandises… A côté de ça, elle engage également une jeune fille
comme bonne à tout faire, sans la déclarer ni très bien la rémunérer… Divers aspects et problèmes de société sont ainsi évoqués dans le film par le prisme du monde du travail, devenu tristement
le vecteur principal d’épanouissement de l’homme dans une société gouvernée par l’économisme pur… Le fait que la femme prenne finalement le dessus sur l’homme, justement parce que la première
trouve un travail quand le second perd le sien, est un symptôme supplémentaire d’un discours de critique sociétale assez riche et intéressant !

Mais l’intérêt majeur de « Trabalhar Cansa » réside dans sa façon de traiter son sujet de façon parfaitement inattendue, en y injectant l’esthétique et les codes du cinéma fantastique et
semi-horrifique… En effet, d’étranges évènements surviennent dans la supérette et dans la vie du couple… Ca commence par des cafards, ça se poursuit par un chien qui aboie agressivement (et la
caravane passe ?) ou par un collier et une chaîne en métal trouvé derrière un étalage, ça se termine avec cette mystérieuse tache sur le mur, qui grossit, grossit… Les cinéastes parviennent à
créer une vraie atmosphère, pesante et anxiogène, en partant d’une situation parfaitement réaliste et quotidienne… C’est l’horreur qui s’immisce peu à peu dans une vie que l’on pensait
parfaitement tranquille et normale, un peu comme si l’avenir d’une société vouée à l’horreur et à la bestialité se révélait progressivement sous les yeux de ce couple apparemment banal… Si le
tout manque légèrement de punch, on ne peut pas dire que ça manque ni de finesse, ni de surprises !































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[Fil ciné] Les films de mars 2012


Index des sorties ciné



Semaine après semaine, suivez le fil des sorties ciné et des films vus par Phil Siné. Les liens renvoient aux critiques des films présentes sur le blog...



 



Semaine du 7 mars 2012



- John Carter (3D), de Andrew Stanton (Etats-Unis, 2012)
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- Hasta la vista, de Geoffrey Enthoven (Belgique, 2011)
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- Indignados, de Tony Gatlif (France, 2012)
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- Possessions, d’Eric Guirado (France, 2012)
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Semaine du 14 mars 2012



- Cloclo, de Florent Emilio Siri (France, 2012)
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- Projet X, de Nima Nourizadeh (Etats-Unis, 2012)
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- La dame en noir, de James Watkins (Grande-Bretagne, Canada, Suède, 2011)

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- 38 témoins, de Lucas Belvaux (France, 2012)
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- Nouveau souffle, de Karl Markovics (Autriche, 2011)
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- Harold et Maude, de Hal Ashby (Etats-Unis, 1971)
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Semaine du 21 mars 2012



- Bellflower, d’Evan Glodell (Etats-Unis, 2011)
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- 30 beats, d’Alexis Lloyd (France, Etats-Unis, 2012)
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- Les adieux à la reine, de Benoît Jacquot (France, Espagne,
2011)

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- Hunger Games, de Gary Ross (Etats-Unis, 2012)
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- Bye Bye Blondie, de Virginie Despentes (Suisse, Belgique, France, 2012)
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- Eva, de Kike Maillo (Espagne, 2011)
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- Torpedo, de Matthieu Donck (France, Belgique, 2012)
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Semaine du 28 mars 2012



- Week-end, de Andrew Haigh (Grande-Bretagne, 2012)
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- 2 Days in New York, de Julie Delpy (France, Allemagne, Belgique, 2011)

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- Perfect sense, de David MacKenzie (Grande-Bretagne, 2011)
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- La terre outragée, de Michale Boganim (France, Pologne, Ukraine, Allemagne,
2011)
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- Young Adult, de Jason Reitman (Etats-Unis, 2012)
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- Les pirates ! Bons à rien, mauvais en tout, de Peter Lord (Etats-Unis, Grande-Bretagne, 2012)
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- Le policier, de Nadav Lapid (Israël, 2011)
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- Mince alors ! de Charlotte De Turckheim (France, 2012)
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- Zelig, de Woody Allen (Etats-Unis, 1983)
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