Bliss, de Drew Barrymore (Etats-Unis, 2010)

Note :

Quand Drew Barrymore se décide à passer derrière la caméra, c’est pour faire une petite comédie indépendante américaine comme il en existe déjà beaucoup… Elle y raconte l’histoire de Bliss Cavendar
qui, au lieu de courir les concours de beauté comme sa maman le voudrait, se prend de passion pour les « roller derby », un drôle de sport souvent brutal où elle apprend l’esprit d’équipe entre
filles qui en ont ! Le tout prend des airs de chronique adolescente douce amère et sonne souvent juste, surtout que les interprètes sont toutes vraiment très très bien : on retiendra bien sûr Ellen
Page (l’héroïne de « Juno »), ainsi que Juliette Lewis, formidable en jeune mère destroy qui a du mal à sortir de l’adolescence… Tout serait pas mal du tout donc, si le film ne sentait pas autant
le réchauffé, hélas ! Le scénario est bien écrit, certes, mais il manque cruellement de surprises et d’imagination. La mise en scène tient la route, oui, mais n’a finalement que peu d’intérêt et
aucune signature particulière… On a déjà trop vu ce genre de film pour que celui-ci se révèle vraiment notable. Le seul point remarquable de « Bliss » tient peut-être dans les scènes de roller
assez spectaculaires, qui dénotent un peu avec le positionnement bien trop linéaire du reste du film… Ca reste bien mince quand même ! Dommage…