vendredi 30 septembre 2011

[Jeu] La Star mystère # 10


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Réponse : River Phoenix



Trouvé par Cachou



Jouez et gagnez plein de cadeaux avec Phil Siné : guettez la publication des jeux sur le blog, soyez le premier à donner la bonne réponse en commentaire et accumulez un maximum
de points afin de choisir le lot que vous convoitez parmi la liste mentionnée un peu plus bas…




Règle de la « Star mystère » : Devinez quelle personnalité du cinéma se cache sur l’image ci-dessus et gagnez un point si vous parvenez à être le premier à donner la bonne
réponse en commentaire !

A partir de 3 points cumulés, vous pourrez choisir un cadeau parmi les suivants :
- 1 badge collector « I [love] Phil Siné » (3 points)
- 1 badge collector « I [star] Phil Siné » (3 points)
- 1 lot des 2 badges collector (4 points)
- DVD « The calling » de Richard Caesar (5 points)
- DVD « L’étrange créature du lac noir » de Jack Arnold
(accompagné du documentaire "Retour sur le lac noir") (5 points)
- DVD « Flandres » de Bruno Dumont (dans une superbe édition collector digipack
double-DVD, débordante de bonus passionnants !) (5 points)
- DVD  "Karaté Dog", de Bob Clark (5 points)
- DVD "Ally McBeal" (les 4 premiers épisodes de la saison 1) (5 points)
- DVD « Tropical Malady », d’Apichatpong Weerasethakul (5
points)
- 1 TV écran plasma 100 cm (1000 points)
- 1 voyage pour 2 personnes à Hollywood (1300 points)



Scores actuels :
Romainst : 8 points
Titoune : 4 points
Foxart : 4 points
Violaine : 3 points
Cachou : 3 points
Docratix : 2 points
Bruce Kraft : 1 point
Niko (de CinéManga) : 1 point
Squizzz : 1 point
FredMJG : 1 point



Bonne chance à toutes et à tous !































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jeudi 29 septembre 2011

[Critique] L’ordre et la morale, de Mathieu Kassovitz


ordre et moraleL’ordre et la morale, de Mathieu Kassovitz
(France, 2010)



Sortie nationale le 16 novembre 2011



Note :
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« Le pire n’est jamais sûr. Le meilleur est toujours improbable. C’est pourquoi il faut des prophètes de l’impossible pour faire advenir le souhaitable ». Cette réflexion d’Edgar Morin, associée
au nouveau film de Mathieu Kassovitz, nous rappelle combien ce cinéaste appartient à la race précieuse de ces « prophètes de l’impossible », qui par leur discours utopiste pourrait bien faire
naître un jour le changement nécessaire et la révolution dont notre monde a besoin de toute urgence… S’il s’était perdu depuis trop longtemps comme réalisateur avec des films d’esbroufe un peu
faciles (« Les rivières pourpres ») ou des productions américaines raz des pâquerettes (« Gothica » et « Babylon A.D. »), il ne faut pas oublier que Kassovitz avait démarré sa carrière avec une
fougue et un talent extraordinaire, livrant coup sur coup trois films brillants, tant sur la forme que sur le fond, associant un travail de mise en scène admirable à un discours politique et
sociétal percutant : « Metisse », « La haine » et le sublime « Assassin(s) » (injustement éreinté par la critique à l’époque). Son retour au top aujourd’hui avec « L’ordre et la morale » est une
nouvelle inespérée pour ses fans de la première heure !

Ce nouvel opus nous replonge dans l’Histoire récente. Il évoque les évènements troubles autour de la prise en otages de gendarmes par un groupe d’indépendantistes Kanaks survenue sur l’île
d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie entre les deux tours de l’élection présidentielle française de 1988. A travers le regard de Philippe Legorjus, capitaine du GIGN chargé d’intervenir dans les
négociations, le film nous montre les dix jours précédents le massacre : la recherche du dialogue par le GIGN qui s’oppose à la méthode forte et expéditive de l’armée, les enjeux politiques, la
désinformation à outrance et l’aveuglement médiatique… Tout cela en 2h15 et en une démonstration redoutable d’efficacité, richement documentée grâce aux travaux de contre-enquête journalistique
que l’affaire a engendré par la suite, révélant mine de rien la véritable nature des monstrueux personnages qui nous gouvernent…

Mais avant de s’attaquer au fond, indubitablement impressionnant et passionnant, il s’agit de remarquer la forme, qui confirme tout simplement que Mathieu Kassovitz est un immense cinéaste !
Depuis toujours, il maîtrise l’art de l’image et du mouvement avec une aisance constante et une puissance percutante… On retrouve dans « L’ordre et la morale » une réalisation extrêmement soignée
et précise, où tout semble parfaitement réfléchi et où les audaces les plus folles ne manquent jamais d’apparaître à tout bout de plan ! On reste littéralement bouche bée devant ce flash-back
intégré dans le champ même de celui qui le raconte (superposant ainsi dans la même image le présent et le passé), le tout en un plan séquence que peu de cinéastes n’auraient pu oser et encore
moins réussir… D’autres plans séquences, ou du moins des « illusions » de plan séquences, se révèlent comme autant de moment de bravoures formelles, notamment ces mouvements de caméra extrêmement
fluides des soldats s’enfonçant dans la forêt à la recherche des otages. Le sommet est d’ailleurs atteint lors de l’assaut final, avec un plan chaotique du point de vue du capitaine Legorjus,
rappelant parmi bien d’autres scènes combien Kassovitz s’inspire très certainement des grands films américains contestataires sur la guerre du Vietnam, façon « Full Metal Jacket » ou « Platoon ».
Le cinéaste français n’est d’ailleurs pas si loin du talent d’un Kubrick, d’un De Palma ou même d’un Coppola lorsqu’il filme l’enfer et l’horreur de la violence militaire, et l’on se prend
d’ailleurs à penser qu’il nous livre peut-être bien là son « Apocalypse Now » à lui ! La référence se fait même délibérément explicite lorsque l’on entend le son des pales d’un ventilateur
suspendu au plafond se confondre avec celui des hélices des hélicoptères…

Les perspectives politiques et éthiques du film sont quant à elles données en premier lieu par le personnage passionnant de Legorjus, le chef du GIGN que Kassovitz incarne lui-même avec une belle
et touchante intensité, rappelant par la même occasion combien il est aussi un immense acteur ! Par sa position délicate et l’étau qui se resserre sur lui inexorablement au cours du film, ce
personnage est constamment tiraillé entre « l’ordre et la morale », entre le devoir d’obéissance et sa conscience qui lui dicte d’agir autrement… Le film se veut éminemment politique et rappelle
combien la vie humaine ne pèse parfois presque plus rien comparé aux enjeux politiques que sont ceux d’un scrutin électoral. En décortiquant les faits, en nous plongeant au cœur des évènements,
Kassovitz nous démontre avec une vigueur acharnée combien les politiques nous mentent et ne recherchent que le pouvoir, parfois au détriment de vies humaines, que l’on massacre dans d’honteux
bains de sang qui auraient pourtant pu être évités… En transformant les Kanaks en « terroristes » aux yeux des médias français (alors que ceux-ci ne cherchaient au fond qu’à exprimer leur
mécontentement devant des lois de colons français qui les spoliaient de leurs traditions), Chirac pensait gagner l’élection en récupérant l’électorat d’extrême droite (eh oui, déjà en ce temps
là…) en zigouillant quelques noirs récalcitrants, qui n’étaient pourtant pour la plupart que de simples pères de familles... Legorjus croit devenir fou en écoutant à la télévision le débat
électoral entre Mitterrand et Chirac, notamment lorsqu’ils s’expriment sur la situation à Ouvéa : d’un côté un discours de gauche, favorable au dialogue mais malheureusement délesté du pouvoir à
ce moment là de l’Histoire, et de l’autre un discours de droite, refusant tout dialogue avec des « terroristes » et s’orientant plutôt vers une politique guerrière, déjà prêt à lancer l’assaut
meurtrier… Les mots de Chirac sont là pour confirmer toute l’horreur de la droite au pouvoir, la droite devenant dans sa bouche monstrueuse comme le synonyme de violence, d’égoïsme, d’ignorance,
de mensonge, d’impérialisme, de haine… et finalement de tout ce qu’il y a de plus vil et de plus primaire dans la nature humaine !

Bien sûr, on retrouve toujours ici ce discours "a la massue" propre aux films de Mathieu Kassovitz. Son cinéma n’a jamais été un cinéma de la finesse et de la subtilité, héritant d’un discours
constamment chargé et appuyé (là où ça fait mal !) Mais c’est justement là sans doute qu’il puise toute sa force et sa nécessité : dans les accusations et les remontrances percutantes qui le
parcourent… Si tout est grossit, c’est toujours pour les besoins de la démonstration et de l’efficacité du message politique. On ressent d’ailleurs ce puissant désir et cet appel citoyen
salvateur de faire éclater la vérité dans la dernière réplique du film, qui s’entend comme la signature d’un pur chef-d’œuvre : « Si la vérité blesse le mensonge tue ! » A méditer encore
longtemps après la projection, et au moins jusqu’au mois de mai prochain, par exemple…































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mercredi 28 septembre 2011

[Sortie] Les hommes libres, d’Ismaël Ferroukhi



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Les hommes libres, d’Ismaël Ferroukhi (France,
2010)



Sortie le 28 septembre 2011



Note :
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Cliquez ici pour lire ou relire la critique de Phil Siné sur "Les hommes
libres"
































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mardi 27 septembre 2011

[Critique] Restless, de Gus Van Sant



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Restless, de Gus Van Sant (Etats-Unis, 2011)



Sortie le 21 septembre 2011



Note :
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Jamais la mort comme pulsion de vie n’avait été aussi bien montrée à l’écran que dans la série décédée « Six feet under ». A travers ses films, pour la
plupart hantés par la mort, Gus Van Sant est souvent parvenu à un résultat similaire, mais jamais aussi bien que dans ce « Restless », qui évoque à travers deux personnages somptueux la
conscience de la préciosité de la vie devant la certitude de la mort qui arrive…

Annabel et Enoch sont deux êtres complémentaires face à la grande faucheuse : l’une, atteinte d’un cancer, sait qu’elle va mourir bientôt, quand l’autre, sortant du coma et faisant face à la mort
de ses parents à qui il n’a pas pu dire adieu, semble tout juste revenir d’entre les morts, encore hanté d’ailleurs par le fantôme d’un jeune kamikaze japonais… Leur rencontre évoque bien sûr le
superbe film « Harold et Maude » de Hal Ashby : fascinés par la mort qu’ils attendent ou qu’ils rejettent, ils assistent aux enterrements d’anonymes où ils finissent pas se croiser. Annabel
semble y préparer le sien, alors qu’Enoch tente d’y accomplir le deuil que la vie lui a refusé…

Si la mise en scène de « Restless » se montre a priori classique et simple, elle n’en demeure pourtant pas moins belle, douce et précise… Elle s’impose au fond comme le révélateur des émotions de
ses personnages, dont les sentiments transfigurent l’écran avec une grâce et une légèreté admirable : jamais appuyé, le mélodrame est toujours juste et à hauteur d’homme. Pas de pathos à
outrance, juste une infinie tendresse, qui rend l’émotion encore plus vraie, plus pure et en fin de compte plus bouleversante… Ainsi, si le cinéaste se révèle ici moins ambitieux sur la forme
qu’avec des films comme « Elephant » ou « Paranoïd Park », il se rattrape indubitablement sur le fond, imposant toujours son admirable acuité à saisir avec force et justesse les gouffres et les
abîmes de l’adolescence…

Il faut dire que GVS se fie beaucoup à ses deux acteurs pour trouver le ton juste et l’émotion vraie… Et il a pleinement raison, car Henry Hopper (fils de Dennis…) et Mia Wasikowska ont une
beauté et une douceur parfaite pour incarner ces personnages uniques. Ils ont également ce charme de corps presque androgynes, qui les rend presque interchangeables l’un et l’autre : comme deux
anges, ils semblent déjà loin des choses terrestres ou d’une sexualité imposée par le genre… Leur histoire d’amour est autant unique que définitive, et ne ressemble à aucune autre : scellée par
le tragique dès ses premiers émois, elle fait la synthèse en un éclair entre l’innocence qui se dégage des corps juvéniles des acteurs et la gravité propre à la conscience de la mort à venir et
par là même de la fin de cette relation éclatante… Le couple qu’ils forment tous les deux est extrêmement touchant et va au-delà du seul amour adolescent : cette affection partagée à travers une
même conscience de la morbidité du monde qui les entoure ne peut que les unir l’un à l’autre pour toujours… même après la mort ! C’est sans doute d’ailleurs le sens de ce merveilleux et lumineux
sourire qu’arbore Enoch à l’enterrement d’Annabel dans le dernier plan du film : il repense au meilleur de cet amour qui l’a ramené à la vie au cours des derniers mois et sait que ce sont ces
souvenirs qui le porteront désormais en ce monde. Un sourire qui montre le triomphe de la vie dans un monde hanté par la mort, en somme : « Restless », sous ses airs de petit film innocent et
mignon, se révèle finalement comme l’un des films les plus bouleversants et justes sur la vie, l’amour et la mort, qu’il ait été donné de voir depuis bien longtemps…































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lundi 26 septembre 2011

[Critique] Michael, de Markus Schleinzer


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Michael, de Markus Schleinzer (Autriche, 2011)



Sortie nationale le 9 novembre 2011



Note :
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Michael, 35 ans, célibataire, pourrait presque passer pour un citoyen autrichien parfaitement normal : il prend son petit déjeuner et sa voiture le matin, travaille dans des bureaux, s’évertue à
entretenir des rapports polis avec ses collègues et son voisinage, part en vacances au ski, habite un petit pavillon de banlieue, regarde tranquilement la télévision le soir… Une vie tout ce
qu’il y a de plus banale et traditionnelle, à laquelle chacun pourrait s’identifier, si ce n’était un détail « de taille » : Michael garde enfermé chez lui Wolfgang, un petit garçon de 10 ans,
avec qui il entretient parfois des rapports sexuels non consentis…

Michael est pédophile, mais Markus Schleinzer le filme avec une troublante normalité. En découpant plan après plan le rythme presque maniaque de son quotidien, le cinéaste met sur le même plan le
déjeuner de Michael avec ses collègues et la relation de l’adulte avec l’enfant. A travers cette mise en scène sèche et glaçante, tout en plans fixes, qui rappelle celle d’un Michael Haneke (avec
lequel Schleinzer a justement longtemps travaillé), le film laisse s’insinuer une troublante et menaçante ambiguité : le spectateur devient malgré lui le voyeur d’une horrible relation, tant
perverse que criminelle… Effet de malaise garanti !

On reste d’autant plus gêné que Michael demeure doux et attentionné à l’égard de l’enfant, avec qui il prend ses repas, joue et même fête Noël… C’est comme si l’on cherchait à nous faire douter
de l’ignominie de cette relation. Doute parfaitement illustré par une séquence centrale, qui demeurera peut-être comme le « climax » du long métrage : imitant la scène d’un film de série B qu’il
a vu à la télé, Michael sort son sexe devant Wolfgang, prend un couteau dans la main et lui demande lequel du couteau ou du sexe il préfère qu’il lui enfonce… Quand l’enfant répond sans la
moindre hésitation « le couteau », on ne sait plus si l’on doit se tordre de rire ou être horrifié de la situation, d’autant qu’elle est filmé frontalement en un seul plan large et plan séquence
!

Même si le style se révèle bien moins puissant que celui d’Haneke, dont on a souvent l’impression ici d’assister à une imitation sans relief, ce « Michael » demeure quand même une œuvre
intéressante, dont le pouvoir de fascination dérange et questionne. Qui sont les gens qui nous entourent ? Et si le pire des monstres n’était autre que mon voisin de palier si sympathique ? Sans
compter toutes ces zones d’ombre que l’on retrouve en chacun de nous : comment se préserver de ne jamais répondre à nos plus vils instincts ou de verser dans l’horreur du fait divers ?



 



Mise en perspective :



- Présumé coupable, de Vincent Garenq































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dimanche 25 septembre 2011

[Critique DVD] Super, de James Gunn


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Super, de James Gunn (Etats-Unis, 2010)



Sortie en DVD & Blu-ray le1er décembre 2011



Note :
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Entre « Kick-Ass », « Scott Pilgrim » ou « Green Hornet », on peut dire que le cinéma n’aura pas été avare ces
derniers temps en terme de parodies de films de super-héros… Si « Super » n’innove pas vraiment dans son (sous)-genre, on peut néanmoins lui trouver un charme et une sincérité des plus
stimulants, qui prouve que James Gunn a troussé son film avec amour, et pas seulement pour surfer sur la vague des comédies « geek » à la mode…

Dans « Super », on est très vite touché par ce personnage de looser sympathique (excellent Rainn Wilson !), à la vie plutôt merdique et dont la femme vient de le larguer pour un salaud de dealer
(Kevin Bacon tel qu’on l’adore…) Ni une ni deux, il décide de devenir un super-héros un peu par hasard, et puis aussi parce que le doigt de Dieu a touché sa cervelle ramollie après lui avoir
ouvert le sommet du crâne (littéralement !) Sauf qu’à l’instar du jeune homme de « Kick-Ass », l’attachant nigaud de « Super » n’a aucun pouvoir, ce qui n’est quand même pas très pratique pour
jouer les justiciers masqués, vous en conviendrez… Il ne sait d’ailleurs pas trop comment s’y prendre au début, restant des heures caché derrière une poubelle la nuit, attendant en vain qu’un
crime soit commis pour intervenir… Du coup, le voilà qui se documente dans une boutique spécialisée dans les comics, où il fait d’ailleurs connaissance avec une jeune nymphette nympho et
téméraire (irrésistible Ellen Page), qui deviendra son acolyte masquée !

« Super » est véritablement « super » rigolo et a toujours le bon goût d’en rajouter dans le mauvais goût : scènes d’action bien crétines, effets spéciaux gore et trashy, absurdités en veux tu en
voilà… La mise en scène sait tenir le spectateur en haleine et parvient ici et là à se faire relativement singulière, ajoutant un insert visuel graphique 100 % B.D. dans un plan, ou partant dans
des délires outranciers complètement barrés et jouissifs dans un autre ! Même s’il fait souvent n’importe quoi, notre nouvel « anti-super-héros » parvient toujours à remporter l’adhésion,
particulièrement lorsqu’il réalise par exemple le fantasme de tout cinéphile, en allant tout bonnement fracasser le crâne d’un abruti de resquilleur dans la file d’attente d’un cinéma… Quand
l’ultra violence se fait hilarante, on n’est plus très loin du bonheur ! Reste encore à savoir si le film engendrera des suites, sachant d’ores et déjà que la saga devra se saborder au septième
opus, « Super 8 » ayant déjà eu les honneurs du grand écran…



 



Mise en perspective :



- Kick-Ass, de Matthew Vaughn (Grande-Bretagne, Etats-Unis, 2010)



- Scott Pilgrim, d’Edgar Wright (Etats-Unis, 2010)



- The Green Hornet (Le Frelon vert) 3D, de Michel Gondry
(Etats-Unis, 2011)



 



Au cours des précédents jours du Saigneur































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samedi 24 septembre 2011

[Fil ciné] Les films d'août 2011


Index des sorties ciné



Semaine après semaine, suivez le fil des sorties ciné du point de vue de Phil Siné. Les liens renvoient aux critiques des films présentes sur le blog...



 



Semaine du 3 août 2011



- Super 8, de J.J. Abrams (Etats-Unis, 2011) 
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Voltiges, de Lisa Aschan (Suède, 2011) 
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Semaine du 10 août 2011



- Melancholia, de Lars Von Trier (Danemark, 2011) 
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- La planète des singes : les origines, de Rupert Wyatt (Etats-Unis,
2011)

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- Mes meilleures amies, de Paul Feig (Etats-Unis, 2011)

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Semaine du 17 août 2011



- The Future, de Miranda July (Allemagne, Etats-Unis, 2011) 
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- Captain America : First Avenger, de Joe Johnston (Etats-Unis, 2011)
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- La piel que habito, de Pedro Almodovar (Espagne, 2011)
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- Conan, de Marcus Nispel (Etats-Unis, 2011)
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- Impardonnables, d’André Téchiné (France, 2011)
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Semaine du 24 août 2011



- Cowboys & envahisseurs, de Jon Favreau (Etats-Unis, 2011)
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- Tu seras mon fils, de Gilles Legrand (France, 2010)
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- Les Bien-aimés, de Christophe Honoré (France, 2011)
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- This must be the place, de Paolo Sorrentino (Italie, 2011)
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Semaine du 31 août 2011



- La guerre est déclarée, de Valérie Donzelli (France,
2011) 

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- Destination finale 5 (3D), de Steven Quale (Etats-Unis, 2011)
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- Blackthorn, de Mateo Gil (France, Etats-Unis, Espagne, Bolivie, 2011)
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- Cadavres à la pelle, de John Landis (Grande-Bretagne, 2010)
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- La grotte des rêves perdues (3D), de Werner Herzog (France,
Etats-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Allemagne, 2010)

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vendredi 23 septembre 2011

[Critique] The Artist, de Michel Hazavanicius



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The Artist, de Michel Hazavanicius (France, 2011)



Sortie nationale le 12 octobre 2011



Note :
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Il convient de saluer d’abord le geste parfaitement à contre-courant de toutes les modes qui se trouve joliment incarné dans « The Artist ». A l’heure du tout numérique, de la 3D et du son 5.1,
il y a une audace touchante et une généreuse inconscience (probablement un brin calculée tout de même) dans le film de Michel Hazavanicius, dont le concept même pourrait être résumé en peu de
mots : un film muet et en noir et blanc, pour parler d’un temps suranné, où le cinéma était alors révolutionné par l’arrivée du parlant…

Certes, le film n’est pas complètement maîtrisé et pèche un peu en terme de rythme et de scénario : l’histoire patine sérieusement à certains moments, où l’on a parfois plus l’impression
d’assister à une succession de sketchs et de saynètes, certes plutôt sympathiques, mais qui lassent et demeurent loin de former un grand tout cohérent… Mais force est de reconnaître que le film
possède un charme certain, véhiculé notamment par divers hommages (à la comédie musicale américaine, par exemple, à travers une scène de claquettes endiablée), mais surtout sans doute par ses
acteurs, à commencer par un Jean Dujardin que l’on se surprend toujours à aimer de plus en plus et qui a d’ailleurs obtenu rien de moins que le Prix d’interprétation masculine au dernier Festival
de Cannes pour sa prestation.

Ainsi, même si on est loin de la maestria virtuose et de la frénésie constante de « Chantons sous la pluie » (dont il reprend en partie les enjeux narratifs), « The Artist » parvient néanmoins à
un beau résultat, sait divertir son spectateur par le biais de multiples petites idées réjouissantes et arrive même à s’imposer comme un grand film lors de séquences admirables… On pense bien
évidemment à l’unique scène non pas « parlante » mais « sonorisée » du film, où tous les sons sont exagérés et deviennent d’insupportables bruits, symbolisant purement et simplement le cauchemar
qu’est en train de vivre le personnage principal, incapable de s’adapter à l’évolution inévitable du cinématographe… Une belle réflexion se dégage d’ailleurs à partir du mutisme constant des
personnages, qui ne redeviennent capables de parler qu’une fois qu’un réalisateur a pu dire « coupé », c’est à dire qu’une fois que le film s’achève : on y voit alors une étonnante métaphore du
cinéma français, incapable de s’expatrier dans le monde anglo-saxon à cause de son verbe même. Si la barrière de la langue a jusque-là rebuté les Américains dans la découverte des films français,
l’universalité de la bande sonore de « The Artist » lui conférera peut-être une chance inespérée de conquérir le nouveau monde ?



 



Quand les grands esprits de la ciné-blogosphère se rencontrent :



- Le film vu par Neil



- Le film revu et corrigé par Dom































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